Daniel Tawéma est un fonctionnaire, il devient, le , directeur adjoint de cabinet de Mathieu Kérékou, président de la République[2]. Il est promu directeur de cabinet le [3] et le demeure jusqu'à sa nomination, le , en tant que ministre des Affaires étrangères et de la Coopération[4]. Il est ministre jusqu'au , date à laquelle il est remplacé par Théophile Nata[5],[6].
Le , il est de nouveau nommé ministre par Mathieu Kérékou et obtient cette fois le portefeuille de l'Intérieur[n 2],[8]. Présenté sur la liste Union pour le Bénin du futur[9] aux élections législatives de 2003, il remporte son siège à l'Assemblée nationale le . Élu député, il démissionne de son poste de ministre le [10] mais le récupère dès le 12 juin suivant lorsque Mathieu Kérékou le rappelle au sein du gouvernement[n 3],[11].
En , il est élu secrétaire général du FARD-ALAFIA, succédant à Jérôme Sacca Kina Guézéré[9]. Le , il cède son poste de ministre de l'Intérieur à Seïdou Mama Sika[12]. En , Daniel Tawéma est désigné comme candidat du FARD-ALAFIA pour l'élection présidentielle de mars 2006 mais n'obtient que 0,60 % des voix[1], se classant en 12e position[13].
↑Il est ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration territoriale du au , puis ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation du au et de nouveau du au .
(en) Mathurin C. Houngnikpo et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Benin, Lanham, Toronto, Plymouth, The Scarecrow Press, , 4e éd., 488 p. (ISBN978-0810871717)