Le père de Dominique Laffin, André Laffin, chirurgien-dentiste ayant exercé durant la campagne d'Indochine et homme politique d'extrême droite, né à Sallanches, en Haute-Savoie, député de l'Yonne et cofondateur du Front national pour l'Algérie française avec Jean-Marie Le Pen, meurt à l'âge de quarante-trois ans, alors qu'elle en a quatorze[2]. Elle pratique d'abord divers métiers (baby-sitter, fleuriste, hôtesse, standardiste[3]...). En 1981, elle se confie sur son choix de devenir actrice dans les années 1970. « À 22 ans, j'avais l'impression d'en avoir cinquante ! J'étais mariée, mère d'une petite fille et isolée en banlieue sans voiture. Un moment, j'ai eu l'impression que la vie s'était arrêtée. Et quand, tout d'un coup, j'ai décidé de changer de vie et de devenir comédienne, je me suis libérée tellement brutalement et avec une telle force, que rien ne pouvait plus m'arrêter. J'ai couru de production en production en sentant que cela allait être payant et effectivement, sans jamais rien avoir appris de ce métier, j'ai été engagée pour jouer dans Dites-lui que je l'aime[4]. »
Elle est l'épouse du chanteur Yvan Dautin et la mère de la femme politique Clémentine Autain, radicalement opposée à son grand-père André Laffin sur le spectre idéologique, et qui a consacré un livre à la relation qu'elle a entretenue avec sa mère, Dites-lui que je l'aime, publié chez Grasset en 2019[10].
↑Télé 7 Jours no 1166, semaine du 2 au 8 octobre 1982, page 42, article de Gérard Lenne intitulé « Révélée par La Femme qui pleure, Dominique Laffin attend l'occasion de rire ».