Dans les années 1950, il découvre la séquence exacte des acides aminés contenus dans la molécule d'insuline, la structure dite primaire, ce qui lui vaut le prix Nobel de chimie en 1958. Affinant sans cesse les techniques de séquençage élaborées au cours de ses travaux sur l'insuline, il travaille ensuite notamment sur le séquençage de l'ARN, puis, dans les années 70, sur celui de l'ADN. En 1977, Sanger et ses collègues développent à cet effet une méthode de séquençage, qui permet la « lecture » nucléotidique de génomes ou de gènes. Cette méthode porte maintenant son nom : la méthode de Sanger. En 1977, grâce à cette technique, son équipe a identifié la première séquence complète d'un virus, celui du bactériophageϕX174[4]. En 1980, Walter Gilbert et lui sont colauréats de la moitié du prix Nobel de chimie (l'autre moitié a été remise à Paul Berg, la technique de Gilbert a très vite été oubliée) « pour leurs contributions à la détermination des séquences de base dans les acides nucléiques[3] ».
↑ a et b(en) « for their contributions concerning the determination of base sequences in nucleic acids »in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Chemistry 1980 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 25 août 2010
↑(en) Sanger F., Air G.M., Barrell B.G., Brown N.L., Coulson A.R., Fiddes C.A., Hutchison C.A., Slocombe P.M., Smith M., « Nucleotide sequence of bacteriophage phi X174 DNA. », Nature, vol. 265, , p. 687-695 (PMID870828)
Liens externes
(en) Biographie (prix Nobel de chimie de 1958) sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
(en) Autobiographie (prix Nobel de chimie de 1980) sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)