La gare est située au nord-est de Sainte-Colombe, à proximité immédiate de l'ancien complexe sidérurgique qu'elle a longtemps desservi[1].
Alors que les voies vers le nord en direction de Troyes suivent le cours de la Seine, celles qui vont vers l'ouest en direction de Nuits-sous-Ravières traversent la dépression du fleuve grâce à un imposant viaduc suivi d'une profonde tranchée creusée dans la cuesta qui borde à cet endroit l'extrémité orientale du plateau du Tonnerrois.Les voies coupent ensuite sur le territoire communal la route départementale 118 à un passage à niveau qui était gardé.
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À l'est les deux lignes se dirigent ensemble en direction de Châtillon.
Avec l'abandon de la forge Marmont en 1920 et la construction à proximité immédiate de la nouvelle usine qui emploie encore 600 personnes en 1970, la gare connaît une activité intense aux heures d'entrée et de sortie des ouvriers, recrutés tout au long des deux lignes. À la suite de l'arrêt du trafic voyageurs, elle est reconvertie en résidence privée.
Service des voyageurs
La gare est fermée au service voyageurs depuis le .
Service des marchandises
Seule la ligne vers Nuits-sous-Ravières, également desservie par l'opérateur Europorte Proximité[3], reste ouverte au service du fret[4], essentiellement pour les céréales depuis les silos de Brion-sur-Ource et le bois depuis la gare de Châtillon[5].
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN2-950-9421-3-X, BNF39191508), « 7.13. Nuits sous Ravières-Châtillon sur Seine : 26 septembre 1864 », p. 26.