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Études primaires et secondaires à Augsbourg en Bavière (Allemagne)
De 1929 à 1933/1934 : études universitaires (philosophie avec le PrKarl Jaspers ; psychologie avec le Pr E. Sprenger ; statistiques, économie à Heidelberg, Berlin…)
Depuis 1932 /1933, résistante contre l’hitlérisme, emprisonnée à Berlin.
« La réalité picturale de Greta Sauer/Saur est empreinte d’une profonde subjectivité. En solitaire, elle avait courut l’aventure de l’abstraction lyrique et ne s’était manifestée publiquement, mais très discrètement, que lorsque s’y étaient engagés également quelques peintres comme Bryen, Wols, Mathieu. Mais elle, cherchait surtout, de la manière la plus instinctive, le transfert réel du psychisme dans la matière, transfert dont elle fait la définition même de l’art et sa justification. L’écriture violemment signifiante de ses premiers dessins et pastels traduisait avec une exceptionnelle intensité l’effort de rupture que l’acte insolite de la création artistique représente pour l’esprit humain exilé dans sa condition angoissante sinon absurde. Progressivement, elle a renforcé son expression picturale de tous les autres pouvoirs inhérents à la matière et à la couleur, découvrant aussi les valeurs adjuvantes et poétiques de matériaux insolites et futiles avec les déchirures desquels elle composait de surprenants « collages ». Progressivement aussi la tension de l’acte créateur s’était étendue ou du moins s’était apaisée, en apparence, et à mesure qu’elle satisfaisait son besoin d’extériorisation et ses tendances affectives dans l’effusion d’une communication avec la nature admise enfin par elle à participer, dans une certaine mesure, à son œuvre. Certes, cette intervention des éléments naturels reste très allusive, toute d’équivalences quasi métaphoriques. On devine qu’il s’agit le plus souvent pour elle d’un accompagnement par le mouvement du pinceau du rythme des lignes ou de la scansion des taches de couleurs et des zones de lumières et d’ombre dans l’espace qui l’enveloppe.
Je défie quiconque d’établir dans son œuvre la démarcation entre le senti et l’imaginé, entre le vécu et le voulu, tant tout ce qu’elle exprime picturalement l’est avec une discrétion qui est plutôt une extrême pudeur qui n’exclut pourtant pas le plein abandon de soi même…dans les moments privilégiés, et, pour le spectateur capable d’y répondre par semblable abnégation.
C’est sans doute dans ses collages que Greta Saur/Sauer confie le plus délicat de sa sensibilité, la part sentimentale même de sa personnalité. Avec le recul d’un romantisme anachronique, cette sentimentalité se met à bonne distance pour oser s’avouer. Chacune de ses petites œuvres est un délicat poème, toujours émouvant, souvent aussi ironique. Leur charme agit irrésistiblement, avant même que l’on ait éprouvé toutes leurs qualités formelles et leur richesse chromatique. II n’en faut pas négliger non plus l’équilibre constructif qu’elle peut se permettre de ne pas extérioriser exagérément car il lui est devenu naturel et soutient, sans qu’elle doive le contrôler, son entière liberté d’improvisation et d’invention.
Cette grande maîtrise se vérifie également dans ses peintures. Si elle est arrivée à nuancer son expression picturale avec un grand raffinement et à détailler ses formes et ses couleurs avec une infinie délicatesse sans tomber jamais dans la préciosité, la construction sous-jacente de ses toiles n’en garde pas moins une fermeté décidée, et jamais ne s’effrite la densité de ses impressions vécues que traverse toujours un courant de haute tension psychique miraculeusement transformé, désormais, en tendre voltage poétique. »
1963Roger Van Gindertael in « Catalogue de l'exposition du Städtisches Museum de Trèves » (Trier - Allemagne)
Citation
« Tout art ressemble à un vers, au commencement c'est un dépassement rare, un grand apaisement ensuite et puis une chute une culbute pour finir dans la raideur verte de l'herbe bénite, petit éclat de rire… » Greta Sauer ()