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Groupes de résistance anticommuniste en Roumanie

La Résistance anticommuniste roumaine est caractérisée par une mutiplicité et une grande diversité de groupes de maquisards roumains[1],[Notes 1],[2]. On en décompte plus d'un millier ainsi qu'une dizaine de centres de résistance[3],[4]. Il n'est pas seulement question de groupes armés, mais aussi d'organisations subversives, nombre d'entre-elles situées dans des localités urbaines. Leur activité fut le plus souvent éphémère, certaines étant impliquées dans l'impression et la diffusion de manifestes. Peu ont réussi à se coordonner par région. Selon les archives de la Securitate qui ont pu être récupérées, et d'après quelques témoignages de maquisards survivants, certains groupes plus importants se détachent. Par importance, on entend soit le nombre de membres, soit les actions exceptionnelles entreprises, soit la trace vivace qu'ils ont laissée dans la région où ils ont combattu. Il est toutefois difficile de classer les groupes sachant que toutes les informations ne sont disponibles sur certains d'entre eux (dossiers encore classés secrets aux archives du SRI), et que d'autre part, les témoins ont parfois été tous éliminés par les autorités communistes ou ont simplement disparu. Sur le critère de l'importance de leurs activités, sept groupes sont retenus et ils sont ici décrits brièvement. Si l'on considère uniquement la taille des dossiers dans les archives officielles de l’État, un nombre beaucoup plus important de groupes se détache[VL 1],[5]. Après la description des sept réseaux remarquables, un tableau de synthèse rassemble tous les groupes recensés comme importants par le CNSAS (Conseil National pour l'Etude des Archives de la Securitate (ro) ou Conseil National pour l'Etude des Archives de la Securitate).

Les sept réseaux remarquables de la résistance

Teodor Șușman

Teodor Șușman, résistant dans les Apuseni.
Teodor Șușman, résistant dans les Apuseni.

Maire de Răchițele (dans les monts Apuseni) trois fois pendant plus de 10 ans avant 1945, Teodor Șușman[TS 1] est devenu l'un des résistants les plus connus après la découverte de sa dépouille le par le Centrul de Investigare a Crimelor Comunismului (Centre de recherche sur les crimes du communisme), ainsi que les recherches faites les 5 et [6] pour retrouver celles de ses fils qui l'ont suivi dans son combat : Toader et Avisalon Șușman.

Chef respecté et reconnu de la région du Pays des Moți (Țara Moților), il sera rapidement dans le collimateur des autorités communistes, puis destitué de sa fonction de maire peu de temps après la prise de pouvoir des communistes en 1945. Gréco-catholique soutenant le Parti national paysan, il sera calomnié et faussement accusé par des communistes locaux opportunistes et jaloux de sa réussite personnelle. Après avoir tenté en vain par plusieurs lettres[7] de faire reconnaître son innocence, comme la perfidie de ses accusateurs, se sentant en danger, il décide de prendre la fuite dans les montagnes. Il prendra le maquis en accompagné de ses trois fils Toader (Teodor junior), Avisalon et Traian. Leur résistance se limitera d'abord à assurer leur survie puis à répondre à la terreur imposée par les communistes sur les villageois qui les aidaient. Ils attaqueront plusieurs coopératives et sociétés d'exploitation forestières, sans jamais user de violence contre les ouvriers ou employés, et en essayant de minimiser les conséquences pour ces derniers. Après trois années de résistance à la tête d'un groupe d'une dizaine de personnes, Teodor sera abattu en 1951. Deux de ses trois fils périront en 1958 dans une grange incendiée par la Securitate. Toute la famille Șușman connaîtra un destin tragique. Seul Traian survira après de longues années de prison.

Major Nicolae Dabija - Réseau « Frontul Apărării Naționale, Corpul de Haiduci »

Major Nicolae Dabija, résistant dans les Apuseni.
Major Nicolae Dabija, résistant dans les Apuseni.

Un autre groupe armé de la région des monts Apuseni, appelé « Front de défense nationale - Corps des haidouks », est considéré comme important par les historiens. Ayant à sa tête un ancien officier de l'armée royale qui participa à la guerre contre l'URSS sur le front de l'Est, le major Nicolae Dabija[ND 1], le groupe attaquera le bureau de perception des impôts à Teiuș, armé de carabines et d'armes de poing. Les autorités roumaines découvrent le refuge des rebelles après que l'un d'entre eux a été arrêté et a révèlé leur repaire à Muntele Mare. Une opération conduite par les forces de sécurité se lance à l'attaque des rebelles au matin du . Dirigées par le Colonel Mihai Patriciu, elles donnèrent l'assaut sur le pic où les rebelles avaient trouvé refuge. Une fusillade et un combat au corps à corps s'ensuivirent. On dénombrera trois morts et trois blessés dans le camp communiste. Dabija fut arrêté le après une dénonciation par un villageois. Le , sept membres du groupe, dont le major Nicolae Dabija, seront exécutés à Sibiu[ND 2],[ND 3].

Colonel Ion Uță

Colonel Ioan ou Ion Uță, résistant dans le Banat
Colonel Ioan ou Ion Uță, résistant dans le Banat.

Initiateur d'un groupe de résistance important du Banat roumain, le colonel Ion Uță[IU 1] est l'un des personnages les plus remarquables de la résistance roumaine. L'un des groupes de résistance qu'il a fondé fut impliqué dans une véritable bataille à Pietrele Albe contre les troupes de la Securitate, un fait très rare dans les mouvements de résistance roumains, plus souvent sur la défensive. Préfet du județ de Severin (entre-deux guerres) en 1943-1944 et capitaine dans l'armée roumaine, Ion (ou Ioan) Uță fut nommé colonel puis mis en réserve dans le cadre de l'épuration de l'armée par les communistes. Chef de file du Parti national paysan (PNT) lors des élections législatives roumaines de 1946, il a dû fuir se sachant poursuivi par la police politique. Il se retire alors dans les montagnes de Țarcul et Cernei. Il cherchera, dès son engagement dans la résistance, à organiser et articuler les différents groupes de résistance roumains du Banat, dans le but de renforcer et d'unifier les forces en présence, puis d'organiser une révolte populaire générale dans la région. Il est l'un des rares chefs de réseau à avoir voulu donner une ossature régionale, puis nationale, à la résistance au travers d'un plan précis et d'un calendrier. Constitué exclusivement d'habitants des villages de montagne du județ de Severin, son groupe comptera une trentaine de personnes. Il sera infiltré par la Securitate puis décapité en 1949.

Gogu (Gheorghe) Puiu - Réseau « Haiducii Dobrogei »

Gogu Puiu, résistant de la Dobroudja.

Vers , la mise en route d'une organisation de résistance coordonnée en Dobroudja est décidée à Bucarest. Déclenchée en 1948, sous le commandement des frères Nicolae et Dumitru Fudulea (au nord de la Dobroudja)[8],[9] et de Gogu Puiu (au sud de la Dobroudja)[10]. Ils seront rejoints par Nicolae Ciolacu qui conduira le mouvement dans le centre de la région. Il sera le seul survivant des Haidouks de Dobroudja et publiera en 1995 un ouvrage complet sur la résistance dans cette région[11]. Le groupe fut dénommé Les Haidouks de la Dobroudja[GP 1]. Légionnaire macédo-roumain, revenu d'Allemagne avec quelques camarades, Gogu Puiu organisa et structura la résistance en s'appuyant sur de petits noyaux de maquisards par localité, agissant indépendamment, ayant chacun son chef. La coordination sera réalisée par un groupe de commandement communiquant grâce à un système de courriers efficaces. Entre 1947 et 1956, la Dobroudja fut un centre de résistance particulièrement actif, ou de très nombreuses familles furent impliquées ou victimes de la répression communiste. Les combattants seront presque tous abattus par la Securitate, ou succomberont sous la torture. Les survivants seront envoyés en camps de travaux forcés pour le creusement du canal Danube-Mer Noire, des camps de la mort par épuisement où le régime communiste envoyait les opposants ou les intellectuels dont il ne souhaitait pas voir le retour dans la société[12]. Il existe plusieurs dossiers « Gogu Puiu » au Conseil National pour l’Étude des Archives de la Securitate (CNSAS) en 2017 mais aucun ne contient d'informations précises et détaillées concernant ses activités de résistant. Les informations accessibles à son sujet sont partielles, parfois contradictoires et se limitent à des rapports de gendarmerie ou des notes de police couvrant son activité de chef de cellule légionnaire dans les années 1934-1940[Notes 2],[Notes 3]. Il est suivi et surveillé dès son engagement légionnaire en 1934 et est considéré par la Securitate comme un « terroriste » et un « fasciste ». Les éléments d'information sur ses activités de résistant sont très limités. Il est cependant presque certain que, selon les archives disponibles et les témoignages recueillis, Gogu Puiu a été en contact avec les services secrets français et américains à Berlin et à Vienne dans les années 1945-1947, puis a été formé à la lutte clandestine et à la guérilla. Charismatique, il laissera la trace d'un combattant courageux, martial et haut en couleur, tel les « haïdouks » des siècles passés. En , il préfère se donner la mort en faisant exploser la grenade dont il ne se séparait jamais, plutôt que de tomber entre les mains des communistes.

L'objectif de la résistance de la Dobroudja était de préparer la Roumanie à l'éventualité d'une guerre entre l'Occident et l'URSS. Dans ce contexte, Gogu Puiu aurait été un agent de liaison et celui qui devait préparer le terrain pour l'arrivée des Américains.

Ion Gavrilă Ogoranu - Réseau « Carpatin Făgărășan »

Ion Gavrilă Ogoranu, réseau Carpatin Făgărășan, Monts Făgăraș (nord).
Ion Gavrilă Ogoranu, réseau Carpatin Făgărășan, Monts Făgăraș (nord).

C'est à la suite des arrestations massives de 1947 qui touchent particulièrement des centaines d'étudiants, militaires et légionnaires de la région de Făgăraș, que ceux qui ont échappé à la rafle constituent le groupe Carpatin Făgărășan[IG 1],[IG 2],[IG 3],[IG 4] La longévité du groupe : 9 ans[Notes 4], s’explique par son organisation militaire et la tactique employée. Aucune centralisation géographique, pas de quartier général, une très vaste zone d'intervention et une grande mobilité, le tout afin de surprendre l'ennemi et rendre les recherches très difficiles. Usant de tactiques de guérilla et se séparant régulièrement en petits groupes pour augmenter ses chances de survie, Grupul Carpatin de Rezistență Națională Armată est particulièrement connu grâce à la survivance de son chef Ion Gavrilă Ogoranu (ro), sa personnalité marquante et ses écrits[Notes 5], qui apportent de nombreux détails sur la survie des partisans en montagne, dans des conditions particulièrement rudes. Légionnaire haut en couleur, fervent croyant, Ion Gavrilă Ogoranu (ro) a marqué les esprits et a même servi d'inspiration pour un film roumain narrant la vie de tous les jours d'un groupe de jeunes résistants anticommunistes[Notes 6]. Sur la vingtaine de jeunes qui choisiront de sacrifier leur jeunesse et leur vie sociale pour le combat de la liberté, seuls deux résistants survivront[Notes 7] à la traque de la Securitate, la plupart seront soit abattus lors d'escarmouches avec la Securitate, soit trahis par des proches ou des agents infiltrés.

Toma Arnăuțoiu - Réseau « Haiducii Muscelului »

Lieutenant Toma Arnăuțoiu, réseau Haiducii Muscelului, Monts Făgăraș (sud).
Lieutenant Toma Arnăuțoiu, réseau Haiducii Muscelului, Monts Făgăraș (sud).

La longévité est la première caractéristique du groupe de résistants fondé et mené par le lieutenant Toma Arnăuțoiu[TA 1]. Les Haïdouks de Muscel ont donné 10 ans de leur vie pour la lutte contre le communisme. Partageant souvent le même sort s'ils étaient pris, de nombreux villageois, et en particulier des femmes courageuses les ont soutenus pendant toute cette période. La plupart des résistants furent exécutés sommairement, les autres ont été jetés en prison pour de longues années dans des conditions inhumaines, où beaucoup n'ont pas survécu. Elisabeta Rizea a échappé à cette fatalité, subissant torture et persécution, elle deviendra un symbole vivant puis une icône de la résistance roumaine. La durée de ce combat a laissé beaucoup de traces dans les archives de la Securitate, permettant ainsi de multiples études et analyses par les historiens. Comme on le retrouve quasi systématiquement dans les rapports et témoignages disponibles sur les réseaux de résistance, c'est par la corruption de ses membres, trahisons et infiltrations que la Securitate met fin à son activité.

Victor Lupșa - Réseau « Vlad Țepeș II »

Personnage controversé de la résistance de la région de Vrancea, Victor Lupșa[VL 2] était pour certains un chef respecté et dynamique, un colonel formé en Yougoslavie, et pour d'autres un menteur qui n'avait pas dépassé l'école primaire, réformé à cause d'une jambe trop courte, ou encore un espion à la solde de la Securitate et un traître[13]. Les données accessibles et disponibles en 2017 ne permettent pas de trancher la question avec certitude, ni même de savoir dans quelles conditions il a été arrêté en 1955 puis exécuté en 1956. Il semble cependant qu'il s'agissait d'un personnage fantasque usant de mensonges grossiers et exagérations pour convaincre les paysans de se révolter. Il racontera partout qu'il avait le soutien de Tito et des Américains et que ces derniers livreraient armes et matériel. À partir de l'été 1948, Victor Lupșa et Gheorghe Cornelia (« Szarvas ») ont mis en place l'organisation Vlad Țepeș II et l'étendent dans trois régions : Galați, Brașov et Vrancea. Leur objectif était de soulever les populations des régions montagneuses.

Victor Lupșa.
Victor Lupșa.

En 1948, il rédige un tract-manifeste anticommuniste signé de son nom et estampillé par une croix chrétienne entourée de la mention Vlad Țepeș II, et le distribue aux chefs de groupes des différents villages où il a lancé son mouvement. Le message et la référence à un grand prince roumain connu pour son honnêteté et sa droiture, mais aussi pour sa lutte impitoyable contre les voleurs et les envahisseurs turcs, semble avoir séduit les gens simples et facilité la fondation de ce mouvement. Mais des particularismes locaux ont aussi favorisé l'adhésion à cet appel : la mentalité régionale très indépendante (une culture du secret ainsi que des réunions clandestines dans les forêts étaient pratiquées depuis des siècles), une région reculée et arriérée, des accès difficiles, des routes très mauvaises voire inexistantes[14]. Lupșa croyait, comme beaucoup d'autres Roumains, à la venue imminente des Américains pour libérer le territoire des communistes, et agissait en conséquence. Il mit ainsi en place des noyaux de résistance et prépara sans relâche des structures pour permettre une révolte massive. Son organisation était militaire, comprenant même des grades et des signes de reconnaissance visibles. Victor Lupșa prendra contact avec plusieurs groupes civils ou religieux et tentera aussi, mais en vain, de faire passer une enveloppe à la légation américaine. Sa tête étant mise à prix par la Securitate, à partir de février ou , il se cachera avec Gheorghe Cornelia dans les montagnes.

L'épisode dit de la Kermesse jettera un trouble sur les intentions réelles de Victor Lupșa[13],[15]. En effet, dans la nuit du au , un bruit court que le signal du début de la révolte va être donné. 19 villages l'attendent en vain ainsi qu'une aide promise en armes, ravitaillement et équipements qui devaient être parachutés. Une seule commune passera à l'action : Bârsești. Un groupe de paysans armés réussira à arrêter les miliciens et les activistes communistes. Se rendant compte de la fausse alerte en constatant l'inertie de tous les autres villages, les révoltés se réfugieront dans les bois. La plupart seront pris par la Securitate, jugés et envoyés en prison. Plus de 100 partisans se cachaient dans les monts de Vrancea en . Gheorghe Cornelia se donnera la mort en 1951 pour échapper à ses poursuivants communistes et Lupșa se réfugiera dans les forêts de Zagon, son pays. Après plusieurs années de traque et de fuite, le , il finit par se rendre aux autorités de Câmpulung Muscel, déclarant ne pas faire de recours contre la sentence de le condamnant à mort par contumace. Il sera exécuté dans le pénitencier de Iași, le .

Au-delà de la zone d'ombre qui plane sur le personnage de Victor Lupșa, le mouvement Vlad Țepeș II reste, de très loin, le plus important de tous les mouvements de résistance du pays. Des milliers de paysans seront arrêtés et envoyés en prison à la suite de la plus grande opération de répression jamais lancée par la Securitate entre juillet et .

Principaux réseaux de résistance

Les réseaux de résistance principaux sur le territoire roumain[17],[18],[19],[20],[VL 1],[21]
Région Zone d'action Nom du groupe Chef de groupe (principaux membres) Période
Transylvanie
Apuseni Teodor Șușman[TS 1] Teodor Șușman (Toader -Teodor junior- , Avisalon et Traian Șușman, Nuțu Bortoș, Gheorghe Mihuț, Ion Ciota, Roman Oneț, Mihai Jurj) 1948-1958
Partizanii Regelui Mihai - Armata Secretă[Notes 8],[22] Capitaine Alexandru Suciu (Père Gheorghe Mureșan, Lazăr Bondor, Ionel Manu) 1948-1950
Capotă-Dejeu[23] Dr Iosif Capotă et le Dr Alexandru Dejeu 1947-1957
Frontul Apărării Naționale, Corpul de Haiduci[ND 1],[ND 2],[ND 3] Major Nicolae Dabija (les frères Traian et Alexandru Macavei, Sandu Maxim, Sandu Maxim, Cornel Pascu, Iosif Clamba, Ioan Scridon, Titus Onea, Alexandra Pop, Augustin Rațiu, Gheorghe Oprița, Ioan Cigmăianu, Victor Vandor, Viorica Buțuțui) 1948-1949
Organizația Cruce și Spadă[24] Gheorghe Gheorghiu Mărășești (Gavrilă Fortu, Aurel Potra, Alexandru Covaci, Traian Mereuț, Nicolae Negoiță, Mircea Oprescu, Nicu Boiangiu, Nicolae Pituru, Aurel Ciurcel, Ionel Iordan, Traian Pașca, Ion Torcea) 1948-1949
Leon Șușman[25] Leon Șușman (Simion Roșa, Gheorghe Şușman, Vasile Crișan, Ilie Vlad, Teodor Trânca, Vasile Răfăilă, Andrei Bicuț) 1948-1957
Ștefan Popa[26] Ștefan Popa (Ioan Robu, Bratu, Nicolae Suciu, Petre Mărgineanu[27], Silvestru Bolfa, Nicodim Lazăr, Sandu Maxim) 1948-1949
Sandu (Alexandru) Maxim[28] Sandu (Alexandru) Maxim (Cornel Pascu, le prêtre gréco-catholique Nicolae Suciu, Petre ou Petru Mărgineanu, Florian Picoș, Mihai Florinc) 1948-1949
Frații Spaniol[29] Aron et Vasile Spaniol (Mulea Gavrilă, Popa Romul) 1948-1950
Major Emil Oniga[30] Major Emil Oniga 1948-1949
Cornel Deac - Nicolae Moldovan[31] Cornel Deac (Nicolae Moldovan, Ioan Mărgineanu, Miclea Ilie junior, Miclea Ilie senior) 1949-1953
Capitaine Diamandi Ionescu[32] Capitaine d'aviation Diamandi Ionescu (Iosif Codoreanu, Simion Gălbează, Victor Marc, Ioan Mârzan, Gheorghe Spulbatu, Victor Lădar, Vasile Marc, Doctor Remus, Simion Grozav, Vasie Vătcă, Constantin Vătcă, Filon Metodie Cirebea, Filip Grozav, Gavril Herculea, Ioan Vlad, Iosif Giurgiu, Ştefan Vătcă, Nicodim Cirebea, Augustin țolea, Iona Ciulea, Ioan Cidrea, Vasile Iancu, Laurențiu Pop junior, Victor Puiu, Gligor Cidrea, Ioan Stoica) 1949-1950
Bistrița-Năsăud Haiducii lui Avram Iancu - Divizia Sumanele Negre[33] Capitaine Gavrilă Olteanu[34] (Lieutenants Dumitru Șteanță et Nicolae Paleacu) 1946
Bistrița-Năsăud - Monts Rodna Liga Națională Creștină ou Garda Albă[2],[35] Capitaine Leonida Bodiu[36] (Ioan Burdeț, Dumitru Toader[37]) 1948-1949
Brașov[38] Organizația Vlad Țepeș II (Brașov)[VL 2],[39] Victor Lupșa et Gheorghe Cornelia (dit « Szarvas ») (Ion Neguț) 1949-1950
Crișana et Arad Valer Șirianu[40] Valer Șirianu (Général Baloșiu, colonel Rădulescu, dr. Boieriu, PèreTiberiu Dârlea, sous-officier Ion Ardelean, Sabin I.) 1948
Gligor Cantemir[41] Gligor Cantemir (Ioan Faur de Baltele, Pavel Bacoș de Valea Mare, Hagea Iulian dit Leanu, Dărău Igna de Cil, Ioan Lazăr de Roșia, Ioan Jurcuța, Iulian Hagea, Ioan Lulușa, Pavel Dobre, Pavel Lulușa, Ioan Lupei) 1947-1952
Mișcarea Națională de Eliberare[42] Ioan Blăgăilă (Ioan Grosolina) 1949-1952
Adrian Mihuț[43] Adrian Mihuț (Gheorghe Poenaru, Pavel Suciu, Moise Sârb, Constantin Buțiu, Pavel Bonța, Gheorghe Maniu, Gheorghe Deheleanu, Simion Văcean, Teodor Ardelean, Virgil Căpitan, Ioan Stoica, Pavel Ignișca, Părintele Ioan Crișan, Aurelia Crișan, Ioan Balaj, Gheorghe Momac, Iacob Opreț) 1948-1956
Monts Făgăraș (Nord)[44] Carpatin Făgărășan[2],[IG 1],[IG 2],[IG 3],[IG 4] Ion Gavrilă Ogoranu (ro) (Ion Ilioiu, Remus Sofonea, Gheorghe Arsu, Virgil Radeș, Gheorghe Șovăială, Ion Chiujdea, Ion Novac, Ion Mogoș, lon-Victor Pica, Nicolae Mazilu, Petre Novac, Jean Pop, Laurian Hașu, Andrei Hașu, Cornel Cîlțea, Marcel Cornea, Gelu Novac, Gheorghe Hașu, Mihai Malgan, Gheorghe Ramba, Dumitru-Bambu Moldovan, Vasile Moldovan, Ion Bărcuț, Toma Pîrîu dit Porîmbu) 1948-1956 / 1976
Monts Făgăraș (Sud)[44] Haiducii Muscelului ou Gruparea Nucșoara[TA 1] Toma Arnăuțoiu et le Lieutenant-colonel Gheorghe Arsenescu (Petre Arnăuțoiu, Titu Jubleanu, Marina et Ion Chircă, Elisabeta Rizea, Constantin-Tică Jubleanu, Maria Jubleanu, Benone Milea, Virgil Marinescu, Ion Marinescu, Alexandru Marinescu, Gheorghe Mămăligă, Maria Plop[45],[46], Cornel Drăgoi, Père Ion Drăgoi, Nicolae Ciolan, Mihai Gheorghe, Ion Pățitu, Nicolae Pățitu, Ion Săndoiu, Nicolae Adămoiu) 1948-1958
Apostol[47] Dumitru Apostol (Ștefan Ghelmeci, Gheorghe Ștefănescu, Père Nicolae Donescu , Ghe. Dorobanțu, Grigore Dumitrașcu) 1948-1949
Hunedoara Liga Partizanilor Romani din Hațeg[48] Lazăr Caragea (Petru Vitan[49], Iosif Nandra, Costa Ion Catănă, Costa Adam Bălaj, Costa Ion Daru, Costa Ion Daru junior) 1948-1952
Maramureș (Marmatie)[50] Grupuri de preoți uniați (dans différents groupes de résistance)[51] (Prêtre gréco-catholique Vasile Chindris, prêtre gréco-catholique Vasile Hotico, nonne gréco-catholique sœur Pelagia Iusco, prêtre gréco-catholique Ioan Dunca Joldea, prêtre gréco-catholique Gheorghe Mureșan, prêtre gréco-catholique călugăr Miclea, prêtre gréco-catholique Eusebiu Cutcan, prêtre gréco-catholique Andrei Biriș, prêtre gréco-catholique Vasile Gherman, prêtre gréco-catholique Emil Riti) 1948-1967
Gavrilă Mihali-Ștrifundă[52] Gavrilă Mihali-Ștrifundă 1945-1949
Vasile Popșa[53] Vasile Popșa (Ion Popșa, Mihai Sofron, Ioan Rusu, Ioan Hotea zis Hricu, Stefan Tand, Gavrila I. Iusco, Gavrila G. Iusco, Ioan Dunca, Pères gréco-catholiques : Ioan Dunca Joldea, Alexandru Chindriș et Vasile Iusco, Moine Pelagia Iusco, Maria Sas) 1948-1949
Grupul Dragomirești[54] Ion Popșa, Vasile Popșa, Ion Ilban (Ilie Zubașcu, Les frères Gheorghe et Dumitru Pașca) 1949-1956
Vasile Dunca[55] Vasile Dunca (Părăscău, Șerban Vasile-Simion, frați Gherman, Ion Frunză, frați Șandordin Budești, Ion Andreiea, Vasile Tomoioagă, Gheorghe Dunca) 1948
Nicolae Pop[56] Nicolae Pop (Achim et Aristina Pop[57], Père gréco-catholique Atanasie Oniga[58], Vasile Pașca, Vasile Hotea, Ioan Mâț, Ilieș Dunca, Gavrilă Dunca, Ioan Hotico, Dumitru Hotico, Vasile Chindriș, Ștefan Chindriș, Dumitru Chindriș, Mircea Dobre, Ioan Rusu, Vasile Tivadar, Vasile Blaga) 1949-1953
Gheorghe Pașca[59] Gheorghe Pașca (Ioana Vlad) 1946-1956
Sibiu Grupul Fetea (Pădurile Fetea - Noul Săsesc)[60] Ionel Golea (Ion Golea, Ștefan Popa, Axente Păcurariu, Ion Samoilă, Vasile Vlad, Șerban Secu, Ion Cristea, Bubu Pintea, dr. Teofil Mija, ing. Aurel Ursu) 1944-1948
Banat[61] Colonel Ion Uță[IU 1] Colonel Ion Uță (Mircea Vlădescu, Dumitru Mutașcu, Dumitru Ișfănuț, Duicu și Gheorghe Cristescu, Ilie Cristescu, Nicolae Ciurică) 1947-1949
Organizația Națională Creștină de Luptă Împotriva Comunismului, Partizanii României Mari[Notes 9],[62] Arcadie Goian (Teodor Vasile, Sever Micula, Emil Casapu, Elena Botez, Gelu Fătăceanu, Mihai Ceclan, Ion Hudiță, Ștefan Oanca, Alexandrina Pretescu) 1948-1949
Groupe de Teregova[63] Notaire Gheorghe Ionescu[Notes 10] Spiru Blănaru, Commandeur Petre (ou Petru) Domășneanu, Pavel Stoichescu, Ion Stoichescu, Moise Anculia, Petru Berzescu, Ion Berzescu, Iacob Cimpoca, Tudor Rușeț, Petru Anculia, Iovan Berzescu, Gheorghe Ivănici, Ilie Ghimboașă, Ianăș Grozăvescu, Gheorghe Smultea, Horea Smultea, Romulus Marițescu, Nicolae Ghimboașă, Iancu Ghimboașă, Martin Copăceanu, Gavrilă Stoichescu, Nicolae Ciurică, Romulus Anculia) 1948-1949
Aurel Vernichescu et l'avocat Ioan Târziu[64] Aurel Vernichescu et l'avocat Ioan Târziu (Constantin Jumanca, Miron Ivănescu, Sebastian Crăsnaru, Ion Jumanca, Gheorghe Cristea, Victor C. Bisericosul) 1947-1949
Petre (ou Petru) Ambruș[65] Petre (ou Petru) Ambruș 1948-1950
Dumitru Ișfănuț (dit "Sfârloagă")[66] Dumitru Ișfănuț et Dumitru Mutașcu (Nistor Duicu, Ioan Caraibot, Victor Curescu, Gheorghe Serengău, Maria Vlădescu, Nicolae Ciurică[67], Iancu Baderca) 1949-1954
Nicolae Doran[68] Nicolae Doran (Nicolae Popovici, Ilie Dancea, Nicolae Caragea, Nicolae Gîru, Avram Gîru, Pavel Cotârlă, Vasile Martin, Vasile Măran, Pavel Brânzei, Maxim Pârcea, Vichente Dancea, Pavel Andrei, Cornel Lazăr, Nicolae Zarcula, Nicolae Irimia, Adam Măran, Nicolae Murgu, Gheorghe Stoia, Ștefan Luca, Valeriu Lazăr, Ion Andrei, Constantin Coniac, Luca Damaschin, Ioan Botișan, Paul Cojan, Dica Paul Botoș, Strein Olaru, Octavian Botoș, Puiu Roșu, Ion Chirilă și Nicolae Pența) 1948-1950
Dr Liviu Vuc[69] Dr Liviu Vuc (Iosif Hlobil, Virgil Atnagea, Anton Atnagea, Ștefan Drăgan, Ioan Beg) 1948-1952
Moldavie
Bacău "Uturea" ou Gheorghe Ungurașu[70]. Gheorghe Ungurașu (Petru C. Baciu, Vasile Ungurașu, Eugen Berza, Petre Dascălu, Gioga Parizian, Mircea Motei Neculai Ungurașu) 1947-1948
Bârlad Constantin Dan[71] Constantin Dan (Nicolae Borca, Costin Rusu) 1958
Suceava Bucovine[72] Constantin Cenușă[73] Constantin Cenușă (Vasile Motrescu) 1948-1951
Vasile Motrescu[74] Vasile Motrescu 1948-1958
Gheorghe Munteanu[75] Gheorghe Munteanu (Sorin Mărgineanu, Colonel Vasile Cârlan, Virgil Cârlan, Gavril Poleacu, Costin Polec) 1948-1950
Grigore Sandu[76] Grigore Sandu (Dumitru Crăciun, Jenică Arnăutu, Grigorie Chelsoi) 1949
Vasile Cămăruță[77] Vasile Cămăruță 1949-1950
Gavril Vatamaniuc (ro)[78] Gavril Vatamaniuc (Ion Vatamaniuc[79], Mereuță Dumitru Constantin, Ion Chiraș[80],[81] et Gheorghe Chiraș[82], Vasile Motrescu, Vasile Marciuc) 1948-1955
Vladimir Macoveiciuc[83] Vladimir Macoveiciuc (Silvestru Macoveiciuc, Sava Onica, Florea Arcade, Anghel Coroamă, Dumitru Bădiliță, Vasile Onica, Simion Tudose, Gheorghe Cârdei) 1944-1946
Silvestru Hazmei ou Harsmei[Notes 11],[84] Silvestru Hazmei ou Harsmei (Vasile Cujmir, Vasile Sved, Pavel Tiron, Alexandru Țurcanu, Ioan Motrescu, Alexandru Cosovan, Nicolae Preziuc, Gheorghe Horobeț)
Gărzile lui Decebal[85] Filaret Gămălău[86] et le sous-lieutenant Jenică Arnăutu[87] (Radu Cacina, Strătescu, doctor Vasilache, Aurel Botnariuc, Gheorghe Petrescu, Nicolae Chelsoiu) 1944-1949
Vrancea[88] Grupul Paragină (ou Vrancea)[89] Les frères Ion et Cristea Paragină (Mihai Timaru[90],[91], Aristide Zdru, Abbés Evghenie Hulea et Teodosie Filimon, Gheorghiță Bălan, Aurel Condrea) 1948-1953
Gheorghe Militaru (Dumitrești - Vrancea)[92]. Gheorghe Militaru (Colonel Ioan Strâmbei, Victor Isofăchescu, Ionel Militaru, Grigore Cucu, Constantin Cucu, Ioan Cucu) 1948-1950
Mâna Albă[93] Capitaine d'aviation Nicolae Mândrișteanu (Mihai Bragă, Ghiță Bragă, Constantin Bârdan, Gheorghe Sandu, Vasile Călărețu, Constantin Grecea, adjutantul aviator Sandu din Sascut) 1951
Organizația Vlad Țepeș II (Vrancea)[VL 2],[94] Victor Lupșa (Anton Macovei, Gheorghe Cornelia, Ion Caloianu, Dumitru T. Boștiog, Costică T. Danțiș, Simion Baraghina, Teodor Bușilă, les frères Nicolae et Maftei Dănilă, Pantazică (?), Costică et Gheorghe Pintilie, Luca Bratu, Oprea Roșca, Pompiliu Manoliu, familia Bercuci, Ion Bratu (père), Ion Bratu (fils), Ion Bunghez, Gheorghe Bălan (père), Gheorghiță Bălan (fils), les frères Ion et Gheorghe Brânzaru, Dumitru Rusu, le Père Manole Arghir, Vasile Maftei, Constantin Manoliu, Vasile Matei, Dumitru Botez, Ion Neagu, Victor Isofăchescu, Ionel Militaru, Dinu Bentea, Père Sebastian Popescu, lieutenant-colonel en disponibilité Ion Strâmbei, Dumitru Marola, Constantin Gabrieleanu) 1948-1950
Olténie
Craiova Mişcarea Naţională de Rezistenţă - Général Ion Carlaonț (ro)[95] Ion Carlaonț (ro) ( Gherasim Iscu, colonelul Cărăușu, major Lucian Dimitriu, Constantin Grădinaru, Remus Radina, Tiberiu Țolescu, Ștefan Hălălău, Radu Ciuceanu (ro), Sergiu Mândinescu) 1948
Gorj Capitaine Grigore Brâncuși[Notes 12],[96] Capitaine Grigore Brâncuși (Lieutenant-colonel Micandru Ionescu Vintilă, Ion Rădoi, Alexandru Stoichițescu, Constantin Tabacu, Gheorghe Martin, Gheorghe Dineu, Constanța Tabacu et Polina Sîrbulescu) 1949-1951
Vâlcea Partizanii de la Arnota[97] Gheorghe (Ghiță) Piele et Ion Oprițescu (Mihai Moronescu, Ion Costin, Temistocle Tomescu, Ștefan Teodorescu, Ion Constantin, Gabriel Bălănescu, Mircea Măzărean, Mișu Ocneriu, Constantin Văduva, Nicolae I. Constantin, Ioan Pavel zis Bostan, Gheorghe Popescu, Gheorghe Ionescu zis Brusture, Gheorghe Șitoianu, Peiciu Oprea, Ion Marinovici, Gheorghe Popescu, Constantin Ciorgan, Aristide Ionescu, Nicolae Păunescu, Ioan Chițoiu, Emil Sanfrancisco, Ioan Teodorescu, Ionescu Gheorghe (étudiant), Banu Petre, Ghiţă Băncescu Starovici (étudiant en 2ème année d'architecture), Nicolae Ştefan (electricien), Adrian Mohora (étudiant en 4ème année), Gheorghe Huţanu (ouvrier à l'Atelier C.F.R. de Paşcani), Nicolae Anghel (maçon de Râmnicu-Vâlcea), Ionescu Gheorghe, Văduva Constantin, Şitoianu Gheorghe, Pavel Ion, Nicolae Constantin, Ion Oprițescu, Ștefan Cetățeanu, Gheorghe Popescu, Nicolae Tărășescu, Ion Cetăţeanu, Mircea Măzăreanu, Ion Martin) 1948-1949
Dobroudja
Dobroudja[98] Haiducii Dobrogei[8],[GP 1] Gogu Puiu, responsable pour la zone Sud et chef pour l'ensemble de la région (Nicolae et Dumitru Fudulea, responsables pour la zone Nord, Nicolae Ciolacu, responsable pour la zone Centre, Gheorghe Filiu, Les frères Croitoru, Niculae Trocan, Gheorghe Garofil, Stere Piștalu, Gogu Minai, Gheorghe Moceanu, Gheorghe Manafu, lancu Zoricu, lancu Pirnea, professeur Florian, Iancu Ghiuvea, Iancu Beca, Cioșca, Stila Timu, Constantin Ghiță, Nicolae Conic, Gheorghe Grasu, Stere Grasu, Adam Ciungu, Stere Niculescu, Stere Hapa, Nicolae Hașoti, Iancu Cușu, Gheorghe Filiu, Père Mihăilescu, Nicolae Cocoș, Vasile Baciu, Gheorghe Dinu dit Donica, Niculae Jipa, Gica Perifan, Gheorghe Cresu, Gheorghe Gulea, Stila Timu, Plutonier Cenuse, Stere Stercu, Avganti, Nicu Marin, Toma Vasile, Gheorghe Arau, Ion Cotan, Stere Alexe) 1947-1952
Bessarabie (RSSM) [99],[100] Ungheni Armata_Neagră (ro) Teodor Coșcodan, Ion Ganea, Vasile Plașca, Simion Alexa, Gavril Bodiu, Gheorghe Bogatu, Ion Coșcodan, Hariton Ciolpan, Pavel Cațer, Mihail Jardan, Grigore Iovu, Grigore Herța, Maria Buruiană 1949-1950
Bălți L'épée de la justice (Sabia Dreptății) (ro) Ion Moraru, Eugen Guțu, Mihail Gheorghelaș, Pavel Istrati, Vasile Oleinic, Alexandru Bobeică, Petru Lungu, Vasile Țurcanu, Chiril Morărescu, David Leahu 1947-1950
Union démocratique de la liberté (ro) Anatol Miliutin, Nicolai Postol, Boris Novac, Vasile Barbovschi, Vasile Hriplivâi, Piotr Kapusta, Simion Untu, Alexei Coval, Sava Lopatinski, Kondrat Boris, Maxim Hrapcenkov, Artiom Borisov, Porfirii Silivestrov, Ivan Kovaliov, Akim Borisov, Ivan Eșan, Alexandr Korceak, Grigori Pelevaniuc, Mihail Doneț, Dumitru Pădureț, Alexandru Gonța, Djupo Golentunder, Nicolai Usatâi 1951-1952
Soroca Les archers d'Étienne (Arcașii lui Ștefan) (ro) Vasile Bătrânac, (les frères ?) Ion et Maxim Brumă, Pricopie Trofim, Vasile Cvasniuc, Vasile Băleanu, Mihail Ursachi, Teodor Colesnic, Vasile Cibotaru, Victor Solovei, Nicolae Prăjină, Teodosie Guzun, Anton Romașcan, Nichita Brumă 1945-1947

Institutions publiques relatives à la mémoire

Organisations non gouvernementales et initiatives privées sur la résistance ou la mémoire

  • (ro) Association des Anciens Détenus Politiques de Roumanie - Asociația foștilor deținuți politici din România. Fondée en , l’Association des Anciens Détenus Politiques défend la mémoire de la répression communiste et conserve les témoignages oraux de ses membres. L'association se bat aussi pour faire reconnaître l'ampleur de la persécution communiste et faire condamner les crimes et les abus du régime communiste.
  • (ro + fr + en + de) La Fundația Academia Civică, qui administre le Mémorial des victimes du communisme et de la résistance au musée du Sighet, ainsi que le Centre international d’études sur le communisme (CIEC) de Bucarest, dédié à la mémoire des victimes du communisme et à la résistance roumaine - La Fondation Academia Civică. La page d'accueil du site décrit les objectifs de la Fondation: « La victoire la plus importante du communisme, dont on ne s’est rendu compte qu’après 1989, a été la création de l’individu sans mémoire, le soi-disant homme nouveau, qui ignore qui il était, ce qu’il possédait et ce qu’il faisait avant le communisme. Le Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance se propose de contrecarrer cette victoire et de raviver la mémoire collective. Le Mémorial se compose du Musée de Sighet et du Centre International d’Etudes sur le Communisme, dont le siège se trouve à Bucarest et qui organise chaque année l’Ecole d’Eté de Sighet. Il est une institution de la Mémoire, unique en son genre en raison du fait qu’il est à la fois un institut de recherche, de muséographie et d’enseignement ».
  • (ro) Fondation Culturelle Memoria Fundația Culturală MEMORIA. Créée juste après la révolution de 1989 par Banu Rădulescu, son fondateur, écrivain et ancien détenu politique. Elle vise à porter à la connaissance du public les crimes et des abus du communisme. La Fondation édite sur papier et sur internet mémoires de prison et de déportation ainsi que témoignages de résistants. La revue Mémoire, la revue de la pensée arrêtée a pour mission la dénonciation du communisme. Elle est dédiée aux témoignages des anciens détenus politiques, elle est éditée par la fondation sous l'égide de l'Union des Écrivains Roumains - Memoria ONLINE. Le premier numéro de la revue Memoria, Revista gândirii arestate fut édité en 1990.
  • (ro) Le Procès du communisme Procesul comunismului, contrarevolutiei și tranzitiei criminale. Site rassemblant témoignages, livres et photographies Memorialul Dureriides victimes du communisme, en préparation pour un procès du communisme en Roumanie. Cette initiative de Cicerone Ioniţoiu (ro) pour promouvoir un procès du communisme a permis de déposer un requête à la CEDH en 2013 pour reconnaitre le caractère criminel de ce régime.
  • (ro) Site internet Memoria.ro, bibliothèque numérique d'interviews, mémoires, études et histoires orales ainsi que de livres et images de l'histoire récente de la Roumanie - Memoria.ro.
  • (ro) Mémoire de la résistance par d'anciens détenus politiques roumains (association "Cei 40 de Mucenici") - Memoria Rezistenței.
  • (ro) Site internet : Les partisans anticommunistes de Nucșoara, Biographie, photographies et documents sur le lieutenant Toma Arnăuțoiu (ro). Le site appartient à Ioana Raluca Voicu-Arnăuțoiu - Toma Arnăuțoiu.
  • (ro) Site internet Les Héroïnes Nucșoara, un site consacré aux femmes combattantes dans la résistance anticommuniste. Le site appartient à Ioana Raluca Voicu-Arnăuțoiu - Eroine Nucșoara.
- Une initiative originale sur la mémoire de la résistance roumaine. Dédié à ceux qui ont gardé leur dignité pendant la terreur communiste, le site a pour ambition la diffusion du savoir sur cette période auprès du grand public. Le livre qui a été publié est le résultat d'essais, d'interviews de maquisards ou de leurs proches, mais aussi d'émotions et de réactions des lecteurs sur la résistance roumaine. Plusieurs pages ont été traduites en français et en anglais. Voici l'esprit du site tel qu'il est décrit sur la page Le livre de la Dignité : Qu’en savons-nous, en dehors des idées reçues ? Assez peu de choses finalement. L’une des idées les plus malheureuses est que le phénomène de la résistance anticommuniste des montagnes roumaines est unique au monde. Pourquoi s’acharner à rechercher cette originalité ? À quoi cela sert-il ? Il a déjà été prouvé, par des moyens très simples, que cette idée d'unicité est aussi grotesque qu'une autre affirmant que tous les combattants des montagnes étaient des gens d’extrême droite. C'est faux, même si, parmi eux, il y avait aussi des légionnaires.
- Le blog a été publié sous le titre : Cartea despre demnitate, Alexandru Pătrașcu, préface de Marius Ghilezan, Editura Virtuală, Bucarest, 2012, (ISBN 978-606-93389-1-9).

Biliographie

Sources principales

Livres

  • (ro) Cicerone Ionițoiu, Rezistența anticomunistă din munții României, 1946-1958 [« La résistance anticommuniste dans les montagnes roumaine »], Bucarest, Gîndirea Românească, , 2e éd. (ISBN 973-95668-0-4, OCLC 636590060, présentation en ligne, lire en ligne).
  • (ro) Nicolae Ciolacu, Nicolae Ciolacu : Haiducii Dobrogei. Rezistența armată în Munții Babadagului, Dobrogea [« Nicolae Ciolacu - les Haïdouks de Dobrouja. La résistance armée dans les monts de Babadag, en Dobroudja »], Hallandale, Florida, Colectia „Omul Nou”, (lire en ligne).
  • (ro) Cicerone Ionițoiu, Cartea de Aur a rezistenței românești împotriva comunismului [« Le livre d'Or de la Résistance roumaine contre le communisme »], vol. I et II, Bucarest, Editura Hrisovul, 1995 et 1996, 365 et 347 p. (présentation en ligne).
  • (ro) Petre Baicu et Alexandru Salcă, Rezistența în munți și orașul Brașov (1944-1948) [« La résistance dans les montagnes et dans la ville de Brașov »], Brașov, Editura Transilvania Express, (ISBN 978-973-97758-8-5, présentation en ligne).
  • (ro) Elena Postică, Rezistenta antisovietica în Basarabia : 1944-1950 [« La résistance antisoviétique en Bessarabie »], Intreprinderea Editorial-Poligrafica Stiinta, (ISBN 9975-67-045-8, lire en ligne).
  • (ro) Adrian Brișcă et Radu Ciuceanu (ro), Rezistența armată din Bucovina. 1944-1950 [« La Résistance armée de Bucovine. 1944-1950. »], vol. I, Bucarest, Institutul Național pentru Studiul Totalitarismului (INST), , 419 p. (ISBN 973-0-00574-5, présentation en ligne).
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  • (ro) Viorel Rus, Rezistența anticomunistă în județul Bistrița-Năsăud (1945-1989) [« La résistance anticommuniste dans le comté de Bistrița-Năsăud (1945-1989) »], Bistrița, Editura Ioan Cutova, (ISBN 978-973-87670-0-3, présentation en ligne, lire en ligne), article "Trei martiri ai rezistenței anticomuniste din județul Bistrița-Năsăud Leonida Bodiu, Toader Dumitru și Ioan Burdeți" (Trois martyrs de la résistance anticommuniste du comté de Bistrița-Năsăud : Leonida Bodiu, Dumitru Toader et Ioan Burdeți), pages 79-91.
  • (ro) Camelia Ivan Duică, Rezistența anticomunistă din Maramureș. Gruparea Popșa (1948-1949) [« la Résistance armée du Maramureș. Le groupement Popșa (1948-1949) »], Bucarest, Institutul Național pentru Studiul Totalitarismului (INST), (ISBN 973-7861-03-5, présentation en ligne).
  • (ro) Comisia Prezidențială pentru Analiza Dictaturii Comuniste din România et Vladimir Tismăneanu (Président de la Commission), Comisia Prezidențială pentru Analiza Dictaturii Comuniste din România : Raport final [« Commission Présidentielle pour l'Analyse de la Dictature Communiste en Roumanie - Rapport Final »], Bucarest, Présidence roumaine, (lire en ligne).
  • (ro) Dorin Dobrincu et Coordinateur scientifique Dr. Ioan Ciupercă professeur universitaire, Rezistența armată anticomunistă din România (1944 la începutul anilor '60) [« La Résistance armée anticommuniste de Roumanie (De 1944 au début des années 1960) »] (thèse de doctorat), Iași, Universitatea Alexandru Ioan Cuza Falcultatea de Istorie, (présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc : La pas prin Frăția de Cruce [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. V »], vol. V, Madrid, Editura Mișcării Legionare, (ISBN 973-99293-2-X, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc : Episcopul Ioan Suciu în față furtunii [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. VI. L'évêque Ioan Suciu face à la tempête »], vol. VI, Cluj, Editura Viața Creștină, (ISBN 973-674-055-2, présentation en ligne).
  • (ro) Cosmin Budeancă et Denisa Bodeanu, Universitatea Babeș-Bolyai - Institutul de Istorie Orală, Rezistența anticomunistă din România. Grupul Capotă-Dejeu (1947-1957). Mărturii [« La résistance anticommuniste de Roumanie. Le groupe Capotă-Dejeu (1947-1957). Témoignages »], Cluj, Editura Argonaut, coll. « Documente-Istorie-Marturii », (ISBN 973-7710-84-3, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Elis Neagoe-Pleșa et Liviu Pleșa, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc : Rezistenta anticomunistă din Munții Apuseni [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. VII - La résistance anticommuniste des Monts Apuseni. »], vol. VII, Baia Mare, Editura Marist, (ISBN 978-973-8935-44-0 et 973-8935-44-X, présentation en ligne, lire en ligne).
  • (ro) Adrian Brișcă et Puica Buhoci, Rezistența armată din Munții Apuseni. Gruparea maiorului Nicolae Dabija 1948-1949 [« La Résistance armée des montagnes. Le groupe du Major Nicolae Dabija 1948-1949 »], Bucarest, Editura Institutul Național pentru Studiul Totalitarismului, (ISBN 978-973-7861-31-3, présentation en ligne).
  • (ro) Ileana Mateescu et Marcel Mateescu, Rezistența anticomunistă din Mehedinți [« La résistance anticommuniste de Mehedinți »], Drobeta-Turnu Severin, Editura Ștef, (ISBN 978-606-597-900-0, présentation en ligne).
  • (ro) Aristina Pop-Saileănu, „Să trăiască partizanii până vin americanii”. Povestiri din munți, din închisoare și din libertate. [« Que vivent les partisans jusqu'à l'arrivée des américains. Histoires des montagnes, du pénitencier et de la liberté. »], Bucarest, Fundația Academia Civică + Centru Internațional de Studii asupra Comunismului, coll. « Istorie orală » (no 10), , 160 p. (ISBN 978-973-8214-40-8, présentation en ligne).
  • (ro) Gheorghe Gorun, Rezistența anticomunistă în județul Gorj reflectată în mentalul colectiv : 1945-1981 [« La résistance anticommuniste dans le comté de Gorj reflétée dans la mentalité collective »], Craiova, Universitaria, , 560 p. (ISBN 978-606-510-021-3, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrila-Ogoranu, Fotea Petru, Ciur Anamaria et Ciur Maria, Rezistanța anticomunistă din munții făgărășului (Note și ștudii comparative pe marginea documentelor din arhivă C.N.S.A.S.) [« La résistance anticommuniste des Monts Fagaraș (Notes et étude comparative en marge des documents d'archive C.N.S.A.S.) »], vers 2008, 151 p. (lire en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. I »], vol. I, Timișoara et Baia Mare, Editura Marineasa puis Editura Marist, , 2e éd. (1re éd. 1993 / 1995) (ISBN 978-973-95729-4-1 et 973-95729-4-4, présentation en ligne).
  • (ro) Ion Gavrilă Ogoranu, Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc [« Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent, Vol. II »], vol. II, Timișoara et Baia Mare, Editura Marineasa puis Editura Marist, , 2e éd. (1re éd. 1996) (ISBN 978-973-9185-11-0 et 973-9185-11-8, présentation en ligne).
  • (ro) Liviu Pleșa, Consiliul Național pentru Studierea Arhivelor Securității (C.N.S.A.S), Organizația de rezistență condusă de maiorul Nicolae Dabija (1948-1949) [« L'organisation résistante conduite par le Major Nicolae Dabija (1948-1949) »], Bucarest, Editura CNSAS, (ISBN 978-973-88289-0-2, lire en ligne).
  • (ro) Ioana Raluca Voicu-Arnăuțoiu, Luptătorii din munți. Toma Arnăuțoiu, grupul de la Nucșoara [« Les combattants des montagnes. Toma Arnăuțoiu - le groupe de Nucșoara »], Bucarest, Editura Vremea, , 891 p. (ISBN 978-973-645-357-1, présentation en ligne).
  • (ro) Ioana Raluca Voicu-Arnăuțoiu et Ioan Crăciun, 50 de ani de la procesul și execuția membrilor grupului de rezistența condus de Toma Arnăuțoiu [« A 50 ans du procès et de l'exécution des membres du groupe de résistance conduit par Toma Arnăuțoiu »], Bucarest, Editura Ars Docendi, , 95 p. (ISBN 978-973-558-435-1, présentation en ligne).
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Articles

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Filmographie

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  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 1991, documentaire historique [présentation en ligne], « O istorie a bravilor: Grupul din masivul Vlădeasa-Suferințele urmașilor. În fostul sediu al securității din Cluj, au fost anchetați, începând cu 7 decembrie 1957, toți membri grupului Capotă-Dejeu. » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur le groupe Capotă-Dejeu.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 1992, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Viteaza din Nucșoara » : Le Mémorial de la Souffrance - Le fameux reportage de la TVR sur la vie d'Elisabeta Rizea, rediffusé régulièrement. L'interview a été réalisé en 1992.
  • (ro) Mărturia lui Gavril Vatamaniuc de Ioan Roșca / Procesul comunismului, 2008, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne] : Série d'interviews-témoignage / 55 vidéos.
  • (ro) Dezbatere privind sensul Procesului Comunismului / Mărturia lui Gavril Vatamaniuc de TVR Internațional / Procesul comunismului, 4 décembre 2009, documentaire historique [voir en ligne] : Emissions de TV : "Débat sur le sens du Procès du communisme / le témoignage de Gavril Vatamaniuc".
  • (ro) Conferință "Memoria vie a spiritualității românești cu un invitat deosebit: Gavril Vatamaniuc" de Fundația Creștină Părintele Arsenie Boca, 17 septembre 2010, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne] : organisée par la "Biblioteca Academiei de Studii Economice" et la "Fundația Creștină Părintele Arsenie Boca".
  • (ro) Zilele Rezistenței Naționale Anticomuniste, Sâmbăta de Sus, 22-24 iulie 2011, Simpozion : Gavril Vatamaniuc, luptătorul în rezistența armată anticomunistă din Munții Bucovinei de Fundația Ion Gavrilă Ogoranu, 22 juillet 2011, documentaire historique [voir en ligne].
  • (ro) Nascuta in grota partizanilor. Interviu cu Ioana V Arnautoiu de Iuliana Marciuc, coll. « Destine ca-n filme », 23 juillet 2013 [voir en ligne] [présentation en ligne] : Témoignage vidéo. Interview de Ioana V Arnăuţoiu, fille de Toma Arnautoiu, retraçant l'épopée tragique de son père, héros des montagnes, et de sa mère Maria Plop.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală : Șef al Penitenciarului de pedeapsă Maior Alexandru Vișinescu a condus închisoarea tăcerii de la Râmnicu Sărat între anii 1950-1963 de Lucia Hossu-Longin, 30 novembre 2013, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Alexandru Vișinescu » : Reportage de la TVR sur les tortionnaires communistes.
  • (ro) Elisabeta Rizea de Mihai Constantinescu, 2013, documentaire historique, 72 minutes [présentation en ligne] : Documentaire soutenu par Asociația pentru Promovarea filmului românesc/Romanian Film Promotion (APFR).
  • (ro) În spatele cortinei de Bogdan Mustaţă, 2013, documentaire historique, 50 minutes [voir en ligne] [présentation en ligne] : L'objectif principal du film est de familiariser le public roumain et occidental avec l'image réelle et non masquée du communisme, loin de l'idéalisme promu par les nostalgiques ou ses promoteurs actuels. Ainsi, à travers le film « Derrière le rideau », nous voulons présenter au public roumain et européen l'histoire de la communisation forcée de la Roumanie, en suivant les principaux moyens par lesquels la destruction de la société a eu lieu entre 1944 et 1951 : de l'abolition de la propriété privée, la réforme agraire, la réforme monétaire, la nationalisation des objectifs industriels et la décapitation de l'armée, à la fraude massive des élections électorales en faveur du Parti communiste, l'abolition du pluralisme politique et de la liberté de la presse, la subordination de l'économie aux intérêts de l'Union soviétique et l'abolition de la monarchie.
  • (ro) Arheologia crimelor comunismului. Cazul Gheorghe Pașca și Gavrilă Rus - Năsăud (28-29.04.2014) de Gheorghe Petrov (IICCMER), 28-29 avril 2014, 72 minutes [voir en ligne] : Reportage de l'IICCMER sur l'archéologie des crimes communistes. Le cas Gheorghe Pașca et Gavrilă Rus - Năsăud (28-29.04.2014).
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 2015, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « O istorie a bravilor. Grupul lui Ion Paragină » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur le groupe Ion Paragină.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 2015, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Memorialul durerii: O istorie a bravilor - Victor Macoveiciuc » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur Vladimir Macoveiciuc.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 2017, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Memorialul Durerii: Poveşti de iubire în infern - Olimpia şi Gogu Puiu » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur le chef de la résistance en Dobroudja Gogu Puiu et son épouqe Olimpia.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 2020, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Memorialul Durerii: Figuri legendare ale rezistenței: Grupul Arnota » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur le groupe Arnota.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 2020, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Memorialul Durerii: Figuri legendare ale rezistenței - Dobrogea eroică » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur la résistance en Dobrouja.
  • (ro) Memorialul Durerii, o istorie care nu se învață la școală de Lucia Hossu-Longin, 2020, documentaire historique [voir en ligne] [présentation en ligne], « Memorialul Durerii: Figuri legendare ale rezistenței - Gheorghe Pașca de pe Valea Izei » : Le Mémorial de la Souffrance - Reportage de la TVR sur la résistance en Dobrouja.

Fictions et adaptations cinématographiques

  • Binecuvântată fii, închisoare - (ro) Binecuvântată fii, închisoare de Nicolae Mărgineanu, 08 novembre 2001, 16/9, 90 minutes [présentation en ligne] : Adaptation cinématographique du livre autobiographique de l'écrivain Nicole Valéry-Grossu „Bénie sois-tu, prison”, publié en français, ultérieurement traduit en roumain en 1997.
  • Portretul luptătorului la tinerețe - (ro) Portretul luptătorului la tinerețe de Constantin Popescu, 13 février 2010, 16/9, 163 minutes [voir en ligne] : Film retraçant la vie de Ion Gavrila Ogoranu et son groupe de résistants.
  • Poarta Albă - (ro) Poarta Albă de Nicolae Mărgineanu, 17 octobre 2014, 16/9, 86 minutes [présentation en ligne] : Fresque dramatique sur l'un des plus terribles camps de concentration communiste roumain, sur le canal du Danube. De nombreux résistants y ont été envoyés et y ont péri.

Références

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  86. Ouvrages, articles et documents publiés sur le Père Filaret Gămălău :
    • George Enache et Adrian Nicolae Petcu 2001, Biserica Ortodoxă Română și Securitatea. Note de lectură, p. 121.
    • (ro) Ion Antohe, « Călugărul Filaret Gămălău - om blând și cucernic » [« Le moine Filaret Gămălău - un homme doux et pieux »], Extrait de Răstigniri în România după Ialta (Les crucifixions en Roumanie après Ialta), Editura Albatros, București, 1995, p. 340., sur fericiticeiprigoniti.net (Fericiți cei Prigoniți), (consulté le ).
    • (ro) Petru Baciu, « Părintele Filaret Gămălău - în lanțuri pentru Hristos » [« Le Père Filaret Gămălău - enchaîné pour le Christ »], Extrait de Răstigniri ascunse. Mărturii, Vol. I (Les crucifixions cachées. Témoignages, Volume I), Editura Fundația Culturală Buna-Vestire, 2004, pp. 220-222., sur fericiticeiprigoniti.net (Fericiți cei Prigoniți), (consulté le ).
    • (ro) Nicolae Băciuț, « Părintele Filaret Gămălău - condamnat la moarte pentru ”vina” de a salva viața unui soldat » [« Le Père Filaret Gămălău - condamné à mort 'coupable' d'avoir sauvé la vie d'un soldat »], Interview réalisé par Nicolae Băciuț et publié avec le titre Nichifor - Poezia detenției, detenția poeziei (Nichifor - Poésie de la détention, détention de la poésie) dans le supplément littéraire du journal Mesagerului de Bistrița d'avril 2006, en page 3, sur fericiticeiprigoniti.net (Fericiți cei Prigoniți), (consulté le ).
    • (ro) Grigore Caraza, « Filaret Gămălău un preot cu o mare trăire duhovnicească » [« Filaret Gămălău, un prêtre d'une grande expérience spirituelle »], Extrait de Aiud însângerat, ediție îngrijită de Adrian Alui Gheorghe, ediția a V-a, Editura Tipo Moldova, Iași, 2013, page 44, sur fericiticeiprigoniti.net (Fericiți cei Prigoniți), (consulté le ).
  87. Ouvrages, articles et documents publiés sur le sous-lieutenant Jenică Arnăutu :
  88. Mihai Timaru 1995, article "Lupta de rezistență anticomunistă în munții Vrancei", p. 228-233.
  89. Ouvrages, articles et documents publiés sur le groupe « Vrancea ou Paragină » :
  90. Mihai Timaru 2000.
  91. Mihai Timaru 1997.
  92. Ouvrages, articles et documents publiés sur le groupe Gheorghe Militaru :
  93. Ouvrages, articles et documents publiés sur le groupe « Mâna Albă » :
  94. Ouvrages, articles et documents publiés sur le groupe « Organizația Vlad Țepeș II (Vrancea) » :
  95. Ouvrages, articles et documents publiés sur Ion Carlaonț :
  96. Ouvrages, articles et documents publiés sur Capitaine Grigore Brâncuși :
  97. Ouvrages, articles et documents publiés sur le groupe Partizanii de la Arnota :
  98. Ouvrages, articles et documents publiés sur la résistance de Dobroudja :
  99. Site à l'Occupation soviétique de la Bessarabie et de la Bucovine du Nord, la conclusion du traité de paix de Paris (1947) entre la Roumanie et l'URSS, la Bessarabie (ainsi que la Pays de Herta et la |Bucovine septentrionale (ro) passe de facto et de droit aux mains des Soviétiques.
  100. Ouvrages, articles et documents sur la résistance en Bessarabie :
  101. (ro) Mirel Bran, « Le 'chasseur de la Securitate' était trop curieux », sur lemonde.fr (le Monde), (consulté le ).

Notes

  1. Une condamnation du communisme basée sur un travail exhaustif réalisé par des historiens et chercheurs reconnus. Même imparfait, et contesté sur certains points, le rapport de la commission a le mérite de dresser la véritable image du communisme, de ses crimes, sur le peuple roumain, sa culture, son patrimoine historique, architectural et culturel, et les conséquences désastreuses pour son économie : Comisia Prezidențială pentru Analiza Dictaturii Comuniste din România 2006, chapitre "Rezistența armată anticomunistă", p. 319-332.
  2. (ro) C.N.S.A.S - Informations récupérées grâce aux dossiers concernant son épouse Olimpia Puiu, sur lesquels figure une liste de références de dossiers liés à Gogu Puiu: Dossier no 12512, Vol 2 ; Dossier no 170 Vol 1 ; Dossier no 1532 / Constanța / Vol 1 ; Dossier no 1406 / Vols 1,2,3,4,5 ; Dossier no 12636 Vols 1,2. Une déclaration dactylographiée, enregistrée par la Securitate et datée du 24/06/1947, a été découverte dans ces dossiers. Elle donne de nombreuses informations sur son parcours - La déclaration est disponible in extenso sur le site gogupuiu.ro : Déclaration faite par Gogu Puiu, dans le cadre de l'enquête déclenchée par son retour en Roumanie en avril 1947.
  3. C.N.S.A.S - Dossier no 22.229 ; Dossier no 54217, Vol I Fond Op Puiu Gheorghe ; Dossier no 74561, Puiu Gheorghe - zis Gogu.
  4. Plus de 30 ans si l'on considère que son chef Ion Gavrilă Ogoranu (ro) (étudiant en faculté d'agronomie en 1948) a échappé aux filets de la Securitate jusqu'en 1976.
  5. Les sept volumes : Brazii se frâng, dar nu se îndoiesc (Les sapins se brisent mais ne ploient pas au vent), Ion Gavrilă Ogoranu, publiés entre 1993 et 2007.
  6. Portretul luptătorului la tinerețe (ro) : Portretul luptătorului la tinerețe, Constantin Popescu, 2010.
  7. Le premier fera de longues années de prison, le dernier : Ion Gavrilă sera pris en 1976, mais libéré parce que sa peine était prescrite (les résistants bénéficiant alors d'une amnistie). Gavrila était étroitement surveillé et contrôlé. L'hypothèse avancée que le président américain Nixon aurait sauvé Gavrila Ogoranu de l'exécution n'est étayée par aucune trace ou preuve dans les Archives nationales, ou bien du CNSAS. Il n'est pas confimée que, lors de la visite du président Nixon en 1969, un membre du personnel roumain ou américain ait eu la moindre discussion sur ce sujet.
  8. Aussi appelé "Partizanii Majestății Sale Regele Mihai I" ou encore "Armata Albă" ou enfin "Garda Albă".
  9. Aussi appelé Vulturul Negru ou Bastionul Negru.
  10. La Securitate a voulu faire passer Spiru Blănaru, légionnaire et étiqueté comme "fasciste", pour le chef de ce réseau, d'où le nom que l'on retrouve souvent : groupe Spiru Blănaru. Cependant, les documents retrouvés dans les archives ne laissent aucun doute sur le fait que le véritable chef était le notaire Gheorghe Ionescu, capitaine de réserve ayant l'expérience de la guerre. Blănaru n'avait pas fait la guerre et finissait juste ses études de droit. Soldat de première classe ("Fruntaș T.R"), il était trop jeune pour coordonner tout un groupe - Source : Adrian Brișcă, Rezistența armată din Banat (1945-1949) vol. I, Institutul Național pentru Studiul Totalitarismului, București, 2004, page 61 - (ISBN 973-86654-2-6) - Référence du livre sur le site Memoria.ro.
  11. Diverses orthographes se retrouvent dans les documents existants : Hazmei, Harsmei, Harșmei, Hașmei, Hojmei ou encore Hojnei.
  12. Apparenté au sculpteur Constantin Brâncuși.
  13. Centrul de Investigare a Crimelor Comunismului - page facebook de l'association. L'CICCR agit pour identifier des actes de violation des droits de l'homme en Roumanie communiste, encourage des politiques institutionnelles dans l'objectif d'une véritable condamnation des violations et des crimes commis au nom du régime communiste en Roumanie, et soutient toutes les initiatives législatives, les procédures judiciaires et les recherches scientifiques qui aboutiront à une condamnation pénale et morale de ces crimes et abus.

Voir aussi

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