Jules PirotJules Pirot
Jules Pirot né en 1877 à Gesves (province de Namur) et mort le à Esterhazy (Canada), est un écrivain et missionnaire chrétien belge de langue wallonne. BiographieJules-Joseph Pirot naît en 1877 à Gesves[1]. Jules Pirot écrivit déjà, lorsqu'il était au petit séminaire de Floreffe, un roman N'avoz nén veyou nos pourceas ? [« N'avez-vous pas vu mes cochons ? »]. Devenu missionnaire au Canada, il y décrit le pays dans sa langue wallonne, l'un des rares écrivains wallophones à avoir pris ce pays pour thème : Contes d'å lon et did près [« Contes d'ici et d'ailleurs »], 1950. En bande dessinéeJijé réalise l'adaptation en bande dessinée d'un de ses romans pour sortir Blanc Casque dans l'hebdomadaire Le Moustique en 1954[2]. Il est publié en album aux éditions Dupuis en 1956[3]. C'est un western psychologique à forte valeur morale (danger de l’alcoolisme, violences conjugales) prônant la communion entre l’homme et la nature[2]. PostéritéLucien Léonard a publié sur lui Un littérateur wallon du Canada, l'abbé J.-J. Pirot (1967) où le prêtre estime que « Nous devons faire de la Wallonie la cause des hommes et la cause de Dieu. » Maurice Piron le fait figurer dans son Anthologie de la littérature wallonne. Jules Pirot est également connu pour avoir contribué, via son livre Lès fauves da nosse vîye mére, à la vocation littéraire d'Émile Gilliard, un auteur majeur du XXe siècle[4]. Références
Liens externes
Information related to Jules Pirot |