Mathieu Stannis est un réalisateur de films d'action commerciaux, désabusé vis-à-vis de son métier. Kidnappé, il se réveille dans un pays asiatique, où ses ravisseurs lui annoncent qu'il va réaliser un film conçu par le dictateur local, féru de cinéma. Ce dernier, despote communiste ressemblant au dirigeant nord-coréenKim Jong-un, a en effet écrit un remake de King Kong à la gloire de son régime.
Devant composer avec le scénario caricatural du dictateur, des moyens techniques limités et une équipe peu qualifiée, le réalisateur français réussit peu à peu à faire sa place. Il noue des liens avec les membres de son équipe, dont il révèle les talents cachés, et finit par se plaire dans cette situation contrainte mais qui lui apporte une liberté artistique inédite.
La série s’inspire d'un fait réel survenu dans les années 1980 : Shin Sang-ok, cinéaste sud-coréen, avait été enlevé sur ordre de Kim Jong-il - alors responsable des affaires culturelles de la Corée du Nord - et contraint de réaliser des films de propagande[1],[4].
Tournage
Le tournage des scènes asiatiques s'est déroulé en Thaïlande[5].
Références cinématographiques
De nombreuses références au cinéma de François Truffaut sont faites durant les épisodes, à propos de ses films ou de ses citations. Figure également un extrait de son film Les 400 coups[5]. Le titre de la série est un hommage au KaïjuKing Kong.
Accueil critique
Europe 1 qualifie Kim Kong de « drôle, réussi, rythmé », avec des « dialogues, extrêmement savoureux et souvent percutants »[6]. 20 minutes voit dans la mini-série « une farce absurde et jubilatoire sur les dérives du totalitarisme, mais aussi une touchante ode au 7e art »[3]. Le Monde trouve au contraire la série « navrante » et juge qu'elle « prend ses téléspectateurs pour des buses »[7].
Lors de sa première diffusion en France sur Arte le jeudi , la série attire une audience de 568.000 personnes (2,5% du public)[8].