La littérature en Nouvelle-Calédonie est surtout écrite et récente. La littérature orale ancienne est plus difficile à évaluer.
Littérature orale
Dans les premiers temps, existent des parlures autochtones, dont témoignent les mémoires contemporaines, et les anthropologues et les ethnologues (particulièrement Jean Guiart et Alban Bensa).
Les Kanak ont développé quelques formes de récit graphique, sans écriture, particulièrement bambous gravés.
L'écrit arrive dans l'archipel avec les Européens : commerce, colonisation, évangélisation.
Long XIXe siècle (1774-1914)
L'ensemble des textes écrits disponibles relève de diverses catégories, principalement issus des archives publiques, civiles, diplomatiques, militaires, pénitentiaires :
Charles Girard (dir.), Lettres des missionnaires maristes en Océanie (1836-1854), Paris, Karthala, 2008, (NC 539-682),
Georges Pisier[6], Le témoignage de Ta'unga (la Nouvelle-Calédonie vue par un teacher polynésien, avant l'implantation européenne), EH-NC no 25, Nouméa, 1980,
Jacques Izoulet[7], Mékétépoum (Histoire de la mission catholique dans l'île de Lifou, au 19e siècle), Paris, L'Harmattan, 1996
Léopold Verguet[8], Histoire de la première mission catholique au vicariat de Mélanésie, Carcassonne, 1854, rréd. (ISBN979-10-90704-03-9),
Jean Gilibert (1818-1891)[9], Un voyage sans retour (De l'Aubrac à la Nouvelle-Calédonie), Journal, CEPAC, 2007,
Narcisse-Anténor Leloup (1823-1869) "Pionnier de Nouvelle-Calédonie 1863-1867"[11], recueil de lettres, Paris, L'Harmattan, 2016,
travaux scientifiques,
Karl Friedrich Sarasin (1859-1942), Ethnographie des Kanak de Nouvelle-Calédonie et des Îles Loyauté, 1911-1912[12],[13]
travaux historiques,
textes littéraires
poèmes
romans, récits, textes autobiographiques, etc.,
Joseph Morlent (1793-1861)[14], Les Robinsons français ou la Nouvelle-Calédonie, Paris, Mame et Fils édit., 1856,
Marie Giovanni, Journal de voyage d'une parisienne (1855-1856),
Ulysse de La Hautière, Souvenirs de la Nouvelle-Calédonie : voyage sur la côte orientale : un coup de main chez les Kanacks : Pilou-pilou à Naniouni... (1869),
Jules Garnier (1839-1904), Voyage autour du monde : Océanie (1871),
Julier Praetor, Souvenirs de la Nouvelle-Calédonie (1871),
Henri Thiercelin[15], Chez les anthropophages : Aventures d'une parisienne à la Nouvelle-Calédonie[16], Paris, Lachaud édit., 1872,
Élie Berthet (1815-1891), Les Parisiennes à Nouméa, Paris, Sartorius, 1873,
Jules Patouillet (18??-19??), médecin de la marine, Voyage autour du monde : trois ans en Nouvelle-Calédonie (1873),
Jean de Lamothe, Les compagnons du désespoir (1875),
Iblis (?), Aventures et mésaventures algériennes de M. Olivier Pain secrétaire de M. Henri Rochefort (1880),
Charles Lemire (1839-1912)[17], Voyage à pied en Nouvelle-Calédonie (...) (1884),
Monchoisy, La Nouvelle Cythère (1888),
Jean Dargène (1856-19?)[18], Sous la croix du sud : roman de la Nouvelle-Calédonie[19], Paris, Havard, 1886,
Jean Dargène, Sous la croix du Sud : roman de la Calédonie (1891),
Jean Carol, Le Bagne (1903),
Jules Renard, Les étapes d'un petit parisien (2ème édition, 1911),
Marc Le Goupils (1860-1942), Dans la brousse calédonienne (1898-1904), Les filles du pionnier, Paris, Hachette, 1910, Comment on cesse d'être colon, Souvenirs d'un planteur (1898-1904) (1928),
Michel Millet (1863-1920), 1878 : carnets de campagne en Nouvelle-Calédonie, précédés de La guerre d'Ataï : récit kanak, présentation par Alban Bensa, Toulouse : Anacharsis, 2004,
La Nouvelle-Calédonie a produit plusieurs écrivains[24] qui, quels que soient leur communauté d'appartenance et leurs styles particuliers, se sont attachés à puiser dans des références culturelles diverses (européennes, tradition orale mélanésienne, parler calédonien). Les plus célèbres historiquement restent Jean Mariotti[25] et Georges Baudoux[26].
Georges Baudoux (1870-1940)[26], le premier écrivain calédonien, a écrit plusieurs nouvelles dans les années 1910 et 1940, dont certaines sont publiées par des revues locales (Kaavo en 1919), sous le pseudonyme de Thiosse. Elles sont pourtant compilées dans des recueils et pleinement éditées, seulement après sa mort, notamment à travers les deux tomes de Les Blancs sont venus édités par la Société d'études historiques de la Nouvelle-Calédonie en 1972 et 1979. L'essentiel de ses œuvres décrit et met en avant le cloisonnement de la société coloniale[27]. Il a entretenu des relations de respect avec Maurice Leenhardt et Lucien Lévy-Bruhl.
Les Contes de Poindi, recueil de contes inspirés de légendes kanaks, publié en 1939 puis revu et corrigé en 1941 et traduit en anglais, en allemand et en slovaque notamment.
Takata d'Aïmos[29], roman fantastique lui aussi inspiré d'une légende traditionnelle kanake[30].
Remords[31], roman psychologique sur les bagnards[32].
À bord de l'incertaine, éd. Stock, Delamain et Boutelleau, Paris, 283 p. (réédité à Papeete en 1981 puis à Nouméa en 1996 et en 2000), récit de fiction se situant dans un pays imaginaire mais inspiré de son enfance dans le petit village calédonien de Farino[33].
Le Dernier voyage du Thétis, éd. Stock, Paris, 1947, 251 p., recueil comprenant 7 nouvelles : Le Dernier Voyage du "Thétis", Paysage, Le Porto du "Drafn", Toi y'en a monnaie ?, Simple histoire, L'épopée accidentelle, Nuit calédonienne[34].
Également plusieurs ouvrages sur l'histoire, la géographie ou l'économie de la Nouvelle-Calédonie.
Alain Laubreaux (1899̠-1968), qui a fait publier Georges Baudoux, et publié lui-même trois romans, Yan̠-le-Métis (1928), Le Rocher à la voile (1930), Wara (1932), mais au cœur d'une affaire (Jean Guiart, 2013:177),
Paul Bloc, Les filles de Néama et le colon Brossard (1965)[35], Les confidences d'un cannibale (1966),
Albert Garenne (1873-1958)[36], Idylle canaque, passions et drames coloniaux (1932),
R.P. Marie-Joseph Dubois (1913-1998)[40], Sorcelleries maréennes : le Kazé et la Paace (1949), Mythes et traditions de Maré (1975)[41], Généalogies de Maré (1978)[42],[43], Généalogies de l'Île des Pins (1978)[44], Histoire résumée de Mare (îles Loyauté) (1981), Kwenyii, l'île des Pins aux temps anciens (1982), Histoire résumée de Belep (1985),
La Nouvelle-Calédonie a également vu naître ou a accueilli plusieurs auteurs renommés, en inspirant fortement tout ou partie de leur œuvre, dont
Francis Carco (1886-1958), qui a passé ses dix premières années dans la colonie.
Beaucoup des écrivains sont des Calédoniens d'origine européenne, pas toujours bienveillants.
Le métropolitain Michel Noirot (pseudonyme d'A. Stievenard, juge) passe une mauvaise année à Nouméa et publie en 1932 Niaoulis… la plaie calédonienne, pamphlet de « petit bourgeois halluciné et bien couard, […] fonctionnaire, en délicatesse avec sa hiérarchie, étalant ses rancœurs » (Bernard Capecchi[45], pages 57 et 84, réédition commentée du pamphlet (2008))[46].
Après 1945, les auteurs kanak apparaissent souvent avec un ton engagé en faveur de la revendication identitaire mélanésienne.
Les plus représentatifs restent
La bande dessinée néo-calédonienne arrive tardivement, mais frappe fort.
La Brousse en folie de Bernard Berger (1957, Nouméa)[51] permet de découvrir les singularités de la société néo-calédonienne à travers une expression humoristique accessible à tous. Cette série de bande dessinée, née en 1984, est chaque année parmi les plus gros succès d'édition de l'île. Elle a ouvert la voie à toute une bande dessinée calédonienne également incarnée aujourd'hui par Gielbé (frère de Bernard Berger, auteur de La Tribu Mathurin en 1998 et du duo Aglaé & Sidonie qui apparait sous la forme d'un comic strip quotidien dans Les Nouvelles calédoniennes pour commenter de manière humoristique l'actualité depuis 1995) ou Niko et Solo (respectivement dessinateur et scénariste de la série Frimeurs des Îles depuis 2002), ou Jilème, auteur de Léannie (7 albums depuis 2010), Adeline et Charlotte depuis 2009 et dessinateur de presse depuis 2005 pour "les Infos", "Les Nouvelles calédoniennes" et "le Chien bleu", ou Jar (dessinateur depuis 1997 de la série Le Sentier des Hommes, scénarisée par Bernard Berger). Un festival biennal de la bande dessinée et de l'image est organisé depuis 2003 à Boulouparis[52].
Enfin, paraît en 2012 le premier tome de La fabuleuse histoire du destin commun[53] (On refait pas l'histoire, Le pays d'entre-deux), série encore inachevée.
Roman
Quelques écrivains métropolitains (de passage) s'intéressent à la Nouvelle-Calédonie, dont
A. D. G. (1947-2004), auteur de roman noir (Le Grand Sud, Joujoux sur le Caillou, Les billet nickelés, C'est le bagne, J'ai déjà donné…), resté célèbre pour ses idées d'extrême droite véhiculées dans ses livres et pour avoir été témoin de la période de la montée de l'indépendantisme puis des évènements des années 1980.
Les auteurs sont pour l'essentiel des résidents de Nouvelle-Calédonie.
Laurence Leroux, e (?n 1986), L'archipel oublié(1989),
Jacqueline Sénès[56], Un pays nommé caillou (1981), La Patache (1982), Terre et hommes de Nouvelle-Calédonie (1984),
Jean Vanmai[57] (1940, Koumac), Chân Dâng (1980), Fils de Chân Dâng (1983), Nouméa-Guadalcanal (1988), trilogie Pilou-Pilou (1998-2002, Chapeau de paille, L'île de l'oubli, La ville aux mille collines,
Marc Bouan (1946, Konè), L'écharpe et le kriss (2003),
Déwé Gorodey ou Déwé Gordodé (1949-2022, Ponérihouën)[58], un temps membre du Gouvernement local chargé de la Culture,
Roman : L’épave (2005), Graines de pin colonnaire (2009), Tâdo, Tâdo, wéé ! Pirae (2012),
Nouvelles : Ûte Mûrûnû, petite fleur de cocotier (1994), L’Agenda (2015), Le Vol de la parole (avec Weniko Ihage)(2002),
Poésie : Sous les cendres des conques (1985), Dire le vrai / To Tell the Truth (avec Nicolas Kurtovitch)(édition bilingue de 18 poèmes (traduction anglaise de Raylene Ramsay et Brian Mackay)(1999), À l’orée du sable & La paix en soi (texte écrit avec Nicolas Kurtovitch)(2014),
Recueil d’aphorismes : Par les temps qui courent (1996),
Théâtre : Kënâké 2000 (pièce inédite, mise en scène par Pierre Gope lors du Festival des Arts mélanésiens à Nouméa en 2000),
Romans : Les Cœurs barbelés (1998), L’Homme-lézard (2002), L’Âge du perroquet-banane, parabole païenne (2003), Nouméa – Mangrove (2010), Un si long battement de coeur (2013), Le bouclier rouge (2014), Caledonia blues (2020)
Recueils de nouvelles : Nos Silences sont si fragiles (1995), Ce ne sont que des histoires d’amour (1996), Ce n’est pas la faute de la lune (1997), La Chasse (1999), À l’Ancre de nos vies (2000), Le cri de l’acacia (2007), La chasse et autres nouvelles (2009), Caledonia Blues (2020)
Anne Bihan (1955, Le Pellerin)[61], Miroirs d’îles (1984),
Pascal Gonthier[62] (1955, Roanne), Lapérouse, un destin égaré (1996), La dernière mort d'Eloi Machoro (1997), La chute de Drexell Neuman (1998), La trilogie du bout du monde (2006),
Nicolas Kurtovitch (1955, Nouméa)[63], lui-même issu d'une famille implantée dans l'archipel depuis le XIXe siècle, et auteur contemporain néo-calédonien le plus productif et peut-être le plus connu. Son style est décrit par Jean-Claude Bourdais comme « une écriture en marche qui permet toujours une ascension », un itinéraire initiatique « toujours ancré dans l’espace ou le lieu dont il parle » qui débouche et se poursuit « par la défense et le combat permanent pour ce que le rêve a laissé entrevoir et permis d’atteindre. Seule la vigilance permet d’éviter que le rêve ne soit qu’un mirage »[64]. Son œuvre, mêlant culture occidentale et influences océaniennes ou orientales, cherche à « réconcilier deux mondes et rêve d'une fraternité universelle qui ne contredirait pas le lien au sol natal »[65]. Elle comprend[66] :
essentiellement des recueils de poésie : Sloboda en 1973, Vision d'Insulaire en 1983, Souffle de la nuit en 1985, L'Arme qui me fera vaincre en 1988, Homme montagne en 1993, Assis dans la barque en 1994, Avec le masque en 1997, Dire le vrai / To Tell the Truth qui est une édition bilingue de 18 poèmes avec l'auteur kanakDéwé Gorodey en 1999, On marchera le long du mur en 2000, Poème de la solitude et de l'exil en 2001, Autour Uluru et Ode aux pauvres en 2002, Le Piéton du Dharma qui a reçu le prix 2003 du Salon du livre insulaire d'Ouessant[67], Le dit du cafard taoïste, 2005,
des recueils de nouvelles : Forêt, Terre et Tabac en 1993 qui défend l'idée d'une « relation symbiotique avec l'univers naturel et spirituel »[68], Lieux en 1994 puis réédité en 2006 avec d'autres nouvelles et Totem en 1997,
des pièces de théâtre : Le Sentier Kaawenya en 1998 mis en scène pour l'inauguration du Centre culturel Tjibaou, Les dieux sont borgnes avec le dramaturge et metteur en scène kanakPierre Gope en 2002 et La Commande en 2004,
un roman, Good night friends, paru aux éditions « Au Vent des Îles » à Papeete en 2006, sur le thème d'un kanak qui a quitté sa terre pour aller à la ville et tombe dans une histoire d'envoûtement avec un meurtre, avec en toile de fonds les questions du nom et de la terre dans la société kanak, du mélange des cultures (des mélanésiens qui aiment l'opéra), entre autres[69].
et des participations à plusieurs anthologies, ouvrages collectifs et revues, en Nouvelle-Calédonie et en France (notamment la revue Autrement et Passerelles),
Jacqueline Exbroyat[70] (1931-2013[71],[72],[73]), Albert Lavigne, négociant, poète et communard (2002), Une île si longue (2006), Le colonel Gally-Passebosc (2007)[74], Le caillou sauvage (2010), Le feu de brindilles (2013),
Frédéric Ohlen (1959-, Nouméa)), Brûlures (2000), Premier sang (2001), Fils du ciel (2011), Quintet (2014),
Catherine Laurent (1962-, Lorraine), Dernière Campagne (2003),
Dany Dalmayrac[77],[78] (1958), juriste, anthropologue, Les sentiers de l'espoir (Kanak et Nippo-kanak) (2003), L'île monde (2004, nouvelles),
José Lopez-Aguilera, récits autobiographiques sur la Nouvelle-Calédonie, les Îles Cook et Vanuatu,
Samir Bouhadjadj (Maroc, 1977-), Le poids des rêves (2007), Le nouveau nez (2009), Le bal des innocents (2011),
Arlette Peirano[79] (1951-, Agen), L'ensorceleuse des étoiles (1999), Kanak blanc (2001), Tabou suprême (2002), Métis de toi (2003), Le gardien de l'île noire (2005), Esclavardage (une arobase entre nous),
Evelyne André-Guidici[81], Okaï et choda, sur la route de l'ancienne légende, Humanis éd, 2016,
Georges Nurdin,PhD[82] (Nouméa, 1954-), Wanamatcha!, éd L' Harmattan 2018 ; La Prophétie des Pétroglyphes, éd. L' Harmattan 2020; AVA Nouméa Fatale , éd.L Harmattan 2023
Rosada Alexandre[83] (Nouméa 1988-), Sortir du désert, La montagne de la vérité, Paroles dans l'air du temps, Edmond Chartier, déporté, Pieds Noirs de Calédonie, Fils de lumière, Vagabondages initiatiques "L'amour révélé" 2021. Editions Écrire en Océanie.
Joël Paul (1952, citoyen calédonien), né en 1952 en Picardie. Joël Paul débarque en Nouvelle-Calédonie à la fin des années soixante après un voyage de 45 jours à bord du Calédonien, paquebot des Messageries Maritimes. Marié et père de quatre enfants, cet authentique autodidacte est aussi blogueur littéraire ecrivainducaillou sur over-blog. 1998, La balade du petit tricot (prix jeunesse Bernheim) édité en 2007 par la direction provinciale de l’enseignement traduit en plusieurs langues vernaculaires, 2001 Le Ben Ameur, nouvelle, 2006 Coup de soleil sur le Caillou, recueil de nouvelles, 2008 Le Calédonien, roman, sélectionné dans plusieurs concours, 2009, Entropie Édilivre, 2011, Che si ascuiga le castagne ora, nouvelle prix des bibliothécaire de la province nord, C’est ça le destin commun une nouvelle/scénario pour le théâtre lauréate d’un concours de la bibliothèque Bernheim, 2012, Le Vigile du dispatcheur sélectionné dans le cadre du festival Ecrits d’ici : Métiers de nuit, monologue théâtraux a été lu, par la compagnie toulonnaise "Le Bruit des hommes", 2013, Mes nuits avec Roymata, recueil de nouvelles, Cthulhu et le tabou kanak finaliste du concours du Très très court Sort Édition, 2014, "I'have a dream" monologue concours "lâchez-vous" pour la fête des Fous à Lier, Les visiteurs de Château Hagen, roman, Nostalgie pour la compagnie théâtrale "Les Artgonautes, 2015, Allāhu ākbar", maison du livre (MLNC) en soutien à la liberté d'expression à la suite de l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, 2016, participation à l’écriture de Paroles de Thio, un spectacle de la compagnie Les Artgonautes, 2017, Les Moustaches de Tigres, roman lancé au salon de Papeete. Depuis 2017, participation dans de nombreux ouvrages collectifs, les Sillages de l'AENC, 2018, 2019,2020 et 2021 pour les SILO, salon international du livre océanien et Chroniques Insulaires 2019,2020 (paroles de Nouvelle-Calédonie) et Le Chaudron de Nick
Anne Bihan (1955, Le Pellerin), Le Café du phare (1983), Port-Nazaire (1986), Traversées (1997), L’Endormi-du-Bout-du-Ciel (1999), Crash (1999), Concordances, synopsis du spectacle d’entrée de la Nouvelle-Calédonie en l’an 2000 (1999), Théâtre pour la vie (2000), La Leçon de l’Inévitable (2000), Façades (2001), Parades (À)(2002), Nouméa: Traversées (2004), V ou Portraits de famille au couteau de cuisine (2003), Lieux-dits (Eau de vie et Et le chant des oiseaux sur l’arbre du monde)(2002), Collision (2004), Collision et autres traversées (2007),
Catherine Laurent (1962, Lorraine), Les jours perdus (2014),
Pierre Gope (1966, Maré)[84],[85], poète et dramaturge, kanak de Maré. Une de ses pièces, Les Champs de la Terre, fable poétique inspirée du folklore calédonien et surtout kanak, a ainsi été représentée au Festival d'Avignon en 2006 et a fait ensuite l'objet d'une tournée en Europe. Autres œuvres : Où est le droit ? Okorentit ? (1997), Les dieux sont borgnes (2002, avec Nicolas Kurtovitch, Wamirat, le fils du chef de Pénélo (1992), Les Murs de l'oubli (2003)...
Frédéric Ohlen (1959, Nouméa))[87], La Voie solaire (1996), La peau qui marche et autres poèmes (1999), Le Marcheur insolent (2002), La Lumière du monde (2005), Anima aeterna (2010 ?),
Katia Imasango (1964, Nouvelle-Calédonie), Comme un arbre dans la ville (2000), La main qui parle (2002), En Chemin (2002), Pour tes mains sources (2011),
Denis Pourawa (1974, Nouméa), Entre voir : les mots des murs (2006), La Tarodière (2010),
Paul Wamo (1981, Wetr/Lifou)[88], Le Pleurnicheur (2006), J’aime les mots (2008),
Louis-José Barbançon (1950, Nouméa), Le Pays du non-dit: Regards sur la Nouvelle-Calédonie (1992), La Terre du lézard (1995), Le Javelot brisé (1997),
Chantal Deltenre, Camp Est, Journal d'une ethnologue au centre pénitentiaire de Nouméa, Nouvelle Calédonie, Editions Anacharsis, 2022 (ISBN979-1027-904-440)
Economiste : Georges Nurdin Ph.D ( International Corporate Governance and cross cultural Management, Emerging Multinationals, La méthode MBM, Leadership in Action, le temps des turbulences, Gouvernance et conseil d' administration, Gouvernance et investisseurs en capital, Gouvernance et filiales de groupe, Gouvernance et cybersécurité)
En 1996, est créé le prix "Livre Mon Ami" décerné par des enfants âgés de 9 à 13 ans vivant en Nouvelle-Calédonie à un ouvrage de littérature d'enfance et de jeunesse de parution récente et de langue française. L'auteur qui remporte le prix est ensuite invité à se rendre en Nouvelle-Calédonie pour rencontrer ses jeunes lecteurs.
Depuis 2007, la Maison du Livre de Nouvelle-Calédonie[129], association (loi de 1901) MC-MLNC fédère associations, auteur, éditeurs, imprimeurs, relieurs, diffuseurs, distributeurs, libraires, bibliothèques, médiathèques, afin de favoriser l'accès de tous au livre et à la lecture. Installée dans la Maison Célières[130], 21 rue du Port-Despointes (Nouméa), de 2007 à 2017, elle emménage dans le pavillon Eiffel de la bibliothèque Bernheim, 41, av. du Maréchal Foch (Nouméa).
L'association néo-calédonienne Écrire en Océanie[131] vise à la promotion de l'écrit en Océanie, publie la revue trimestrielle Épisodes. Elle publie aussi de très nombreux auteurs comme Léopold Hnacipan, Frédérique Viole, Evelyne André-Guidici, Noëlla Poemate et promeut les écrivains émergents comme Isa Quala ou Dick Samuel Ukeiwé.
Maisons d'édition
La Nouvelle-Calédonie, vieille terre d'édition, publie les productions contemporaines auprès d'éditeurs variés :
France : L'Harmattan, Karthala, La Table ronde, Le Serpent à Plumes, Vents du sud[132]...
Papeete : Au Vent des îles[133], Les éditions du Pacifique[134]...
Nouméa : Presses universitaires de la Nouvelle-Calédonie (PUNC), Éditions du Cagou, Grain de sable[135], Plume de notou[136], Joy[137], Imprimeries réunies de Nouméa[138], Solaris[139], IRD[140], ADCK, Globasia, Madrépores[141], , l'Éclectique[142], Éditions Humanis[143], Pearl, Tiaa-Manu, Île de Lumière, Expressions, Le Rocher-à-la-voile, Bois de jade, La Brousse en folie, L’Herbier de Feu, etc.
Recherche
Revue Notre Librairie (Revue des littératures du Sud), no 134, mai-, Littérature de Nouvelle-Calédonie,
CORAIL, Coordination pour la recherche dans les arts et lettres en Océanie,
Collectif (dir. de collection, dir. d'ouvrage: Gilbert Bladinières), Chroniques du pays kanak, 4 tomes, dont le no 3 sur Arts et Lettres, Nouméa, 1999, Planète Mémo éd,
↑Yannick Essertel, « Missionnaires maristes et anthropologie au xixe siècle : aux sources de l'ethnologie et des collections océaniennes ? », Histoire et missions chrétiennes, no 8, , p. 159-183 (DOI10.3917/hmc.008.0159, lire en ligne).
↑Anglevielle, Frédéric, « La Mission mariste en Nouvelle-Calédonie, 1843-1903 », Revue d'histoire de l'Église de France, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 79, no 202, , p. 115–137 (DOI10.3406/rhef.1993.1097, lire en ligne, consulté le ).
↑Annales de la propagation de la foi, , 592 p. (lire en ligne), p. 143.
↑Teppaz, M., « Paul Bloc, Les filles de la Néama et le colon Brossard », Journal de la Société des Océanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 23, no 23, , p. 170–171 (lire en ligne, consulté le ).
↑O'Reilly, Patrick, « Soury-Lavergne, Antoine. Les Morceaux calédoniens. Recueils de poésies d'un colon français établi en Nouvelle-Calédonie », Journal de la Société des Océanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 9, no 9, , p. 405–406 (lire en ligne, consulté le ).
↑Illouz, Charles, « Hommage à Marie-Joseph Dubois. Petite énigme d'ethnobotanique, Maré (îles Loyauté) », Journal de la Société des Océanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 110, no 1, , p. 97–111 (DOI10.3406/jso.2000.2119, lire en ligne, consulté le ).
↑Emmanuel Riondé, « Apollinaire Anova. Une conception kanake du monde et de l’histoire (1929-1966) », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le ).
↑Gilbert Bladinières, Nicolaï Michoutouchkine - Aloï Pilioko, 50 ans de création en Océanie, Nouméa, Madrépores, , 220 p. (ISBN978-2-9525502-3-9, lire en ligne).
↑Gilbert Bladinières, Paul Mascart, Roland Mascart - Dans la lumière, un autre regard sur la Nouvelle-Calédonie des années 1930, Nouméa, ADCK, , 320 p. (ISBN9782909407715).
↑Jean-Pierre Doumenge, Éliane Métais et Alain Saussol, La Nouvelle Calédonie: occupation de l'espace et peuplement, Presses Univ de Bordeaux, (ISBN9782905081049, lire en ligne).
↑Leblic, Isabelle, « Joël Dauphiné, 1998, Canaques de la Nouvelle-Calédonie à Paris en 1931. De la case au zoo », Journal de la Société des Océanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 107, no 2, , p. 237–239 (lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Chanson, Identités autochtones et missions chrétiennes: brisures et émergences, KARTHALA Editions, (ISBN9782845868076, lire en ligne)
↑« R. Dousset-Leenhardt, Colonialisme et contradiction. Nouvelle-Calédonie 1878-1978. Les causes de l'insurrection de 1878. — ID., Terre natale, terré d'exil », L'Homme, vol. 20, no 1, (lire en ligne, consulté le ).
↑Dominique Bretteville, « Charles Illouz, De chair et de pierre. Essai de mythologie kanak (Maré, îles Loyauté) », L’Homme. Revue française d’anthropologie, no 163, , p. 305–307 (ISSN0439-4216, lire en ligne, consulté le ).
↑Jonathan Chibois, « Michel Naepels, Conjurer la guerre. Violence et pouvoir à Houaïlou (Nouvelle-Calédonie) », Lectures, (ISSN2116-5289, lire en ligne, consulté le ).
↑Guiart, Jean, « Sénés, Jacqueline. La vie quotidienne en Nouvelle-Calédonie de 1850 à nos jours », Journal de la Société des Océanistes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 41, no 80, , p. 133–140 (lire en ligne, consulté le ).
Eddy Banaré, « Les Représentations de la mine dans la littérature de la Nouvelle-Calédonie », L'Amuse-Bouche : La revue française de Yale. The French Language Journal at Yale University, no 1, printemps 2010, p. 14-17.
Virginie Soula, Histoire littéraire de la Nouvelle-Calédonie (1853-2005), éd. Karthala, 2014,
Sylvie André, Le roman autochtone dans le Pacifique Sud. Penser la continuité, L'Harmattan, Pis, 2008, 300 p. (C.R. 477-488 de Jean Guiart, Ça plaît ou ça plaît pas, III, 2010),