Née au Cambodge de parents chinois, elle immigre à Québec en 1973[4]. Titulaire d'un baccalauréat en administration, d'un baccalauréat en droit et d'une maîtrise en administration des affaires, elle exerce comme avocate à partir de 1998 dans le cabinet d'avocats de Marc Bellemare, son mari[2]. Très impliquée dans la société, elle milite pour la reconnaissance par le gouvernement canadien du génocide cambodgien et pour les droits des jeunes et des minorités ethniques. Elle est élue à la présidence du Jeune barreau de Québec en 2006. En 2008, elle reçoit le prix Louis-Philippe Pigeon du jeune barreau[4]. Elle enseigne le droit administratif à l'École du Barreau de Québec depuis 2013[5].
Bâtonnière de Québec en 2010-2011, elle devient vice-présidente du comité exécutif du Barreau du Québec en 2014, puis est élue Bâtonnière du Québec en [1],[5], en remplacement de Me Bernard Synnott.
Controverse
Le , après que Mme Khuong a reconnu avoir fait l'objet d'une plainte policière pour vol à l'étalage, le conseil d'administration du Barreau du Québec décide à l'unanimité de demander sa démission. Mme Khuong ayant refusé de démissionner, le conseil d'administration du Barreau du Québec prend à l'unanimité la décision de la suspendre jusqu'à nouvel ordre[6]. Le , elle démissionne de ses fonctions de bâtonnière et est remplacée par Me Claudia P. Prémont.