Dans la Géographie, Strabon donne un aperçu pittoresque de ce peuple[3]. Selon lui, les Massagètes sont monothéistes et pratiquent des sacrifices de chevaux ; ils seraient monogames mais les hommes n'hésiteraient pas à prendre la femme d'autrui pour maîtresse et s'adonneraient à une forme de nécrophagie rituelle au détriment des ennemis abattus.
Le fondateur de l'empire perse, Cyrus, s'est battu contre les Massagètes et leur reine Tomyris selon Hérodote, et contre les Sakas selon Strabon. Leur culte du Soleil, mentionné par Hérodote, semble tout à fait iranien. Sur les immenses étendues de la steppe eurasienne, une nébuleuse de peuples iraniens apparentés se donnaient des noms divers ; leurs cultures s'entremêlaient et variaient localement[4].
Au VIe siècle, Procope de Césarée mentionne dans son ouvrage intitulé Guerres de Justinien la présence de Massagètes parmi les troupes byzantines qui, sous le commandement de Bélisaire, combattirent les Vandales en Afrique[5] et les Ostrogoths en Italie[6]. Le Massagète le plus connu de cette période est un certain Aïgan qui fit notamment partie de la garde personnelle de Bélisaire.