L'altitude minimale, 155 mètres, se trouve au nord-ouest, là où le Manoire quitte la commune et entre sur celle de Saint-Crépin-d'Auberoche. L'altitude maximale avec 252 ou 253 mètres[Note 1],[1] est localisée au sud-est du lieu-dit Lavignac. Sur le plan géologique, le territoire communal se compose de calcaires du Crétacé au nord et de sables, argiles ou graviers tertiaires au sud[2].
Sur les hauteurs calcaires en rive droite du Manoire et à l'écart des routes principales, le bourg de Milhac-d'Auberoche se situe, en distances orthodromiques, treize kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Thenon et dix-sept kilomètres au sud-est de Périgueux.
En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche, Milhac-d'Auberoche était limitrophe de six autres communes. Au nord-ouest, son territoire était distant d'une centaine de mètres de celui d'Eyliac.
Outre le bourg de Milhac-d'Auberoche proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[6] :
la Ballargie
Beaulieu
Beaulieu Sud
la Besse
la Borie
les Bouges
la Brouchaudie
Cadillac
Careymet
les Chabaudies
Chante Grêle
les Chapey
les Chauffours
le Chirpeau
le Claud Barrat
Combe de Guilhem
le Communal
Contarias
la Croix de la Merlatie
la Croix de la Rebière
Cruciferny
Font de Fas
les Foucaudies
les Fourgnaux
la Gare
les Goudies
les Grandes Coupes
les Grands Champs
l'Homme Mort
le Lac Miaule
Lac Nègre
Lavignac
Leygalie
les Loubatières
la Lue
Mallauvit
Marbois
Margoutias
Massoubras
les Migoux
la Montagne
Mordesé
la Nane
les Nadaux
Pareytex
la Prouméralie
les Pruneaux
la Reynie
Roumegier
Salagnel
Sardines
les Triquettes
la Veyssière
le Vignaud
la Vigne Morte.
Toponymie
La première mention écrite connue du lieu, Miliacus, date de l'an 856, lors d'un don à l'abbaye Saint-Martial de Limoges[7]. Milliacus apparait en 956, puis Milhacum dans un pouillé au XIIIe siècle[7]. Le nom de Milhac est relevé au XVIIe siècle[7]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est déjà identifié sous le nom de Milhac d'Auberoche[8]. La variante orthographique Millac-d'Auberoche est relevée au XIXe siècle par le vicomte de Gourgues[7].
Milhac est dérivé d'un nom romanisé de personnage Emelius, suivi du suffixe -acum, définissant le « domaine d'Emelius »[9]. La seconde partie du nom apparaît tardivement au XVIIIe siècle[8]. Elle correspond à l'ancienne châtellenie d'Auberoche dont dépendait la paroisse au Moyen Âge[10].
En occitan, la commune porte le nom de Milhac d'Auba Ròcha[11].
Histoire
Le territoire communal a fait l'objet d'une occupation humaine dès la préhistoire[9].
Au , Milhac-d'Auberoche fusionne avec cinq autres communes pour former la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des six anciennes communes en « communes déléguées »[13],[14].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[17],[18]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[13].
Les habitants de Milhac-d'Auberoche sont les Milhacois[24].
En 2016, , dernière année en tant que commune indépendante, Milhac-d'Auberoche comptait 593 habitants. . À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012 pour Milhac-d'Auberoche[25]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Au , la commune déléguée de Milhac-d'Auberoche compte 551 habitants[26].
Les données économiques de Milhac-d'Auberoche sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.
C'est à Milhac-d'Auberoche que se trouve l'une des deux installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) du département de la Dordogne, l'autre se trouvant à Saint-Laurent-des-Hommes[29]. Ouvert en 1992, le site est arrivé à saturation en 2014, avec plus de deux millions de tonnes d'ordures enfouies en vingt-deux ans, et a été remplacé par un autre de 51hectares, à proximité, entre Milhac-d'Auberoche et Fossemagne, au lieu-dit Madaillan[29]. Ce dernier est dimensionné pour stocker les déchets jusqu'en 2042, à raison de 110 000 tonnes par an[29].
↑Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p. 19.
↑Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 242, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN2-84373-342-1)
↑ a et b« Arrêté n° PREF/DDL/2016/0128 portant création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 147-150 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑« Arrêté n° PREF/DDL/2016/0131 modifiant l'arrêté portant création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche », Recueil des actes administratifs de la Dordogne, , p. 129-132 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Sources : Milhac d'Auberoche honore ses Maires (document de la mairie) + Registres de délibérations communales (périodes 1871-1947 et 1971-1989). Consultés le 6 décembre 2012.
↑« Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 22.
↑À Milhac-d'Auberoche, Sud Ouest édition Périgueux du 3 avril 2014, p. 16.