Le , il est nommé secrétaire d’État chargé du Numérique dans le gouvernement Édouard Philippe. Lors des élections législatives de 2017, il est élu député dans la seizième circonscription de Paris. Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et du ministre de l'Action et des Comptes publics, chargé du Numérique. Il démissionne du gouvernement le afin de se préparer aux élections municipales à Paris, puis reprend son siège à l'Assemblée nationale le mois suivant.
Biographie
Formation et débuts
Mounir Mahjoubi naît le à Paris[1], au sein d’une famille ouvrière originaire du Maroc, plus précisément de Beni Mellal[2]. Ses parents se sont installés en France en 1974. Son père était peintre en bâtiment et sa mère femme de ménage[3]. Ils se séparent lorsqu’il a 16 ans.
Mounir Mahjoubi décroche une maîtrise en droit des affaires et droit fiscal à Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Durant ses études de droit (2002–2006), il rencontre Thomas Hollande, le fils de Ségolène Royal et François Hollande auquel il confie son désir d'aider la candidate à l'élection présidentielle de 2007[6]. Il participe à la création de la « Ségosphère », association pour la mobilisation de la jeunesse pour la campagne présidentielle de Ségolène Royal[6].
En 2009, Mounir Mahjoubi obtient un master en finance et stratégie à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po)[7]. S'illustrant dans le cadre de concours d'éloquence, il est membre de la Conférence Olivaint durant ses études à Sciences Po[8].
Il obtient un CAPcuisine en , souhaitant ouvrir « un restaurant accessible et local dans le 19e arrondissement » de Paris[9],[10].
Carrière d’entrepreneur
Après ses fonctions de secrétaire d'Etat
En 2006, à 22 ans, Mounir Mahjoubi lance une start-up appelée « FairSense » et spécialisée dans la vente en ligne d’autocollants muraux. Cette activité est un échec, ce qui le conduit à y mettre un terme l'année suivante, en 2007[11].
En , il crée un cabinet de conseil spécialisé dans l'innovation : « Mounir & Simon », qu'il quitte en [11]. En parallèle, il lance l'association « Le Bridge » dont le but est de connecter les start-ups européennes et les investisseurs de Paris et Londres grâce à des événements et des rencontres[12].
Avec Guilhem Chéron et Marc-David Choukroun, il cofonde en 2010 Equanum[13], société intermédiaire dans le commerce alimentaire de niche qui développe une plate-forme informatique en ligne qu'elle propose comme service payable au pourcentage sur transaction à des commerçants indépendants. Cet outil de vente, baptisé La Ruche qui dit oui, est dévolu aux produits des agriculteurs et préparations des transformateurs agroalimentaires.
Il quitte la direction de cette entreprise en 2012 pour rejoindre la campagne de François Hollande, en vue de l'élection présidentielle[14].
De 2012 à 2016, il est le directeur général adjoint de la société BETC Digital[15], agence française de publicité fondée par Mercedes Erra.
En , il co-créé la société French Bureau[16], une start-up dont le but est d'accompagner de grandes entreprises dans leur démarche d'innovation et qui sera renommée Possible Future en juin 2018.
Après avoir quitté ses fonctions politiques, il empoche plusieurs millions d’euros en revendant les parts de Possible Future au géant du conseil Capgemini Invent.
Le , il est nommé par François Hollande président du Conseil national du numérique[21],[22] (CNNum), en même temps que les 30 membres du conseil, et rencontre Emmanuel Macron, ministre de l'Économie à l'époque. Les chantiers prioritaires du Conseil national du numérique sont la transformation numérique des petites ou moyennes entreprises, la transformation des universités et l'inclusion des plus faibles[23].
En , il quitte le CNNum pour rejoindre la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en tant que responsable numérique de la campagne[24].
Le , il est nommé secrétaire d’État chargé du numérique dans le gouvernement Édouard Philippe[27]. Le , lors d'un remaniement ministériel, il est nommé secrétaire d’État auprès du ministre de l'Économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics, chargé du numérique.
↑Auprès du Premier ministre du 17 mai 2017 au 16 octobre 2018, puis auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics à partir du 16 octobre 2018 jusqu’au 27 mars 2019.