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Au cours de sa séance du , la Société scientifique des Basses-Alpes sous la vice-présidence de Victor Lieutaud, propose de créer un comité chargé d'étudier la création d'un musée départemental à Digne. Ce comité est créé le et se réunit le de la même année sous la présidence du préfet Huet. Le comité décide la création d'une commission d'étude placée sous la présidence de Paul Martin, artiste peintre. Un arrêté préfectoral du autorise la création d'une Société du Musée et approuve ses statuts. L'inauguration officielle du premier local situé dans l'ancienne gendarmerie a lieu le . La ville de Digne-les-Bains décide le d'acheter l'ancien hôpital pour y installer le musée. L'inauguration du nouveau musée a lieu le et l'ouverture au public s'effectue le [1].
Les salles d'exposition
Cabinet d'Étienne Martin
Un espace est consacré à Étienne Martin qui est, avec son père Paul Martin, à l'origine de la création du musée et en a été le conservateur de 1905 jusqu'à sa mort en 1945. Étienne Martin a mis en place la section des beaux-arts du musée grâce aux dons des membres de l'Association des Artistes Marseillais dont il assure la présidence de 1912 à 1916 et de 1920 à 1923. Ce cabinet ne constitue pas une restitution à l'identique, mais a été construit à partir des éléments connus du domaine familial, la villa Saint-Martin acquise en 1873. Cette pièce, où le portrait du père Paul Martin figure en bonne place, évoque l'ambiance raffinée et l'éclectisme des milieux cultivés du XIXe siècle ; ainsi voisinent des objets très divers : lances, sagaies, meubles et tableaux.
Salle des paysages
Les collections de peintures présentées dans cette salle ont été en grande partie rassemblée par Paul et Étienne Martin. Les tableaux représentent essentiellement des paysages ou des scènes de la vie quotidienne. Une touche contemporaine est donnée par l'immense paroi d'argile placée au fond de la salle et réalisé in situ par l'artiste écossais Andy Goldsworthy.
Parmi les tableaux exposés, on peut citer les œuvres des peintres suivants :
Le photographe voyageur Bernard Plossu vient à Digne-les-Bains depuis 1994. La réserve naturelle géologique de Haute-Provence lui confie la réalisation du premier inventaire photographique de son territoire. Le musée Gassendi possède une collection de deux-cent-cinquante photographies qui sont exposées par roulement.
Cabinet Gassendi
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Salle de l'art ancien
Cette salle rouge regroupe les peintures les plus anciennes du musée de la première moitié du XVIe siècle au début du XIXe siècle, ainsi que des œuvres contemporaines d'Hubert Duprat :
Frans Pourbus le Jeune : Portrait de seigneur (huile sur bois) et Portrait de jeune seigneur (huile sur bois).
Anonyme : La Halte dans les ruines : Ce tableau a fait l'objet d'une restauration qui, après suppression des repeints, a permis de retrouver l'état d'origine de la peinture. Au centre de la scène une jeune femme est en train de courir, sa robe est remontée pour y recueillir des fleurs. Elle lève les bras devant son visage, tout en regardant le jeune homme à droite, car elle veut se protéger des éclaboussures qu'il lui envoie avec sa main gauche. Cette iconographie de paysage avec des ruines, très en vogue à l'époque, a retrouvé grâce à la restauration son caractère mouvementé original.
Anonyme : Judith présentant la tête d'Holopherne
Anonyme : À la table d'Hérode, Salomé apporte la tête de Saint-Jean
Le Vallon des thermes et la chapelle Saint-Gilles à Digne, sépia
Les Bains de Digne, encre de chine
Vue de Digne prise des abords de Notre-Dame du Bourg ou Vue de Digne, du couvent de la Sainte-Enfance, dessin à la plume rehaussé de lavis à l'encre de Chine
↑La taille de ces deux derniers tableaux est inhabituelle ( 150 cm de haut et 201 cm de large ) car l'artiste les destinait à l'exposition du grand Salon à Paris. Ces œuvres ont été réalisées pour s'imposer face à une rude concurrence. Un chien est présent sur les deux toiles : c'est un clin d'œil au fidèle compagnon de l'artiste. Le motif principal de ces deux tableaux est cependant la diligence, moyen de transport utilisé par le peintre, alors enfant, pour venir passer ses vacances à Digne.[réf. nécessaire]