À ce jour, 19 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 22,889 ± 7,865 Mpc (∼74,7 millions d'al)[5], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Caractéristiques
Les étoiles de NGC 3640 montre des signes d'une perturbation gravitationnelle et elle présente des structures en forme de coquilles inégales[6]. Ces caractéristiques indiquent une fusion récente avec une petite galaxie pauvre en gaz. On peut observer une voie de poussière de 30 secondes d'arc le long du petit axe dans une direction nord-sud. La vitesse de rotation de NGC 3640 est élevée et supérieure à celle d'autres galaxies elliptiques de luminosité similaire[7]. La masse d'hydrogène neutre (région HI) de NGC 3640 est environ de 1,85 x 107 et sa masse d'hydrogène ionisé (région HII) est inférieure à 7,44 x 107[8]. Le centre de la galaxie renferme un trou noir supermassif dont la masse est estimée à 107,99±0,39, soit un intervalle allant de 41 à 240 millions de masses solaires[9].
Groupe de NGC 3640
Selon un article de A.M. Garcia paru en 1993, NGC 3640 est la galaxie la plus brillante d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Selon Garcia, ce groupe comprend six autres galaxies : NGC 3611, NGC 3645 (NGC 3630 dans l'article), NGC 3641, NGC 3664, NGC 3664A (PGC 35042) et UGC 6345[10]. Abraham Mahtessian mentionne aussi l'existence de ce groupe, mais la galaxie NGC 3664A ne figure pas dans sa liste. De plus, la galaxie UGC 6345 est notée 1117+0248, notation abrégée pour CGCG 1117.6+0248[11].
Selon Vaucouleurs et Corwin, NGC 3643 fait partie du même groupe de galaxies que NGC 3645[12]. NGC 3643 est d'ailleurs dans la même région du ciel que NGC 3645 et la distance qui nous en sépare 31,1 ± 2,3 Mpc (∼101 millions d'al) est semblable à celle de NGC 3645. Il est donc raisonnable de supposer que NGC 3643 fasse aussi partie du groupe de NGC 3640.
↑Tomer Tal, Pieter G. van Dokkum, Jenica Nelan et Rachel Bezanson, « THE FREQUENCY OF TIDAL FEATURES ASSOCIATED WITH NEARBY LUMINOUS ELLIPTICAL GALAXIES FROM A STATISTICALLY COMPLETE SAMPLE », The Astronomical Journal, vol. 138#5, , p. 1417-1427 (DOI10.1088/0004-6256/138/5/1417, lire en ligne)
↑Gary A. Welch, Leslie J. Sage et Lisa M. Young, « THE COOL INTERSTELLAR MEDIUM IN ELLIPTICAL GALAXIES. II. GAS CONTENT IN THE VOLUME-LIMITED SAMPLE AND RESULTS FROM THE COMBINED ELLIPTICAL AND LENTICULAR SURVEYS », The Astrophysical Journal, vol. 725#1, , p. 100-114 (DOI10.1088/0004-637X/725/1/100, lire en ligne)
↑Bililign T. Dullo et Alister W. Graham, « Depleted cores, multi-component fits, and structural parameter relations for luminous early-type galaxies », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 444#3, , p. 2700-2722 (table 4). (DOI10.1093/mnras/stu1590, Bibcode2014MNRAS.444.2700D, lire en ligne)
↑A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1, , p. 47-90 (Bibcode1993A&AS..100...47G)
↑Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
↑(en) de Vaucouleurs, G., de Vaucouleurs, A., and Corwin, H.G., Second Reference Catalogue of Bright Galaxies, Austin, University of Texas Press, , 387 p. (lire en ligne), page 288