À ce jour, deux mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 47,750 ± 13,081 Mpc (∼156 millions d'al)[6], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 3783 pourrait être d'environ 55,6 kpc (∼181 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.
Un trou noir supermassif au centre de NGC 3783
Selon les auteurs d'un article publié en , la masse du trou noir central de NGC 3783 est de 8,71 x 106 (106,94)[7].
Selon un article publié en un trou noir supermassif dont la masse est de (29,8 ± 5,4) x 106 se trouve au centre de NGC 3783[8].
Selon une étude publié en , la masse du trou noir central de NGC 3783 est 50,1 +14,5 -11,2*106 (107,7 ± 0,11)[9].
Le spectre de rayons X réalisé par le télescope spatial Chandra de NGC 3783 révèle la présente d'atomes fortement ionisés plongeant vers le trou noir supermassif se trouvant au centre de cette galaxie. Des ions d'oxygène, de néon, de magnésium, de silicium, de soufre d'argon et de fer ont été détectés dans le flot de particules[10],[11].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 3783 serait à l'intérieur d'un rayon de 1 kpc de 0,05 /an[12].
↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
↑Jong-Hak Woo et Urry, « ACTIVE GALACTIC NUCLEUS BLACK HOLE MASSES AND BOLOMETRIC LUMINOSITIES », The Astrophysical Journal, vol. 579, , p. 46 pages (lire en ligne [PDF])
↑B. M. Peterson, L. Ferrarese, K. M. Gilbert et et al., « Central Masses and Broad-Line Region Sizes of Active Galactic Nuclei. II. A Homogeneous Analysis of a Large Reverberation-Mapping Database », The Astrophysical Journal, vol. 613, no 2, , p. 682-699 (DOI10.1086/423269, Bibcode2004ApJ...613..682P, lire en ligne [PDF])
↑M. Yu. Piotrovich, Yu. N. Gnedin, N. A. Silant'ev, T. M. Natsvlishvili et S. D. Buliga, « A polarimetric method for measuring black hole masses in Active Galactic Nuclei », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 454, no 1, , p. 1157-1160 (DOI10.1093/mnras/stv2047, Bibcode2015MNRAS.454.1157P, lire en ligne [PDF])