Il coule globalement du sud-est vers le nord-ouest en traversant l'Ouest de la Charente, puis il passe en limite de la Charente-Maritime sur 18 km avant de confluer dans la Charente à Salignac-sur-Charente près du lieu-dit le Port du Lys, en limite avec la commune de Merpins et en face de la commune de Saint-Laurent-de-Cognac, à l'altitude de 4 mètres[3].
Sa pente est faible et les zones inondables formaient des marais envisageables de réinstaller comme zones tampons des inondations. Le Né a une longueur de 66,1 km[1].
le ruisseau des Chintres (rg) 2,6 km sur la seule communes de Salignac-sur-Charente.
Hydrologie
Débit de pointe en : 80 m3/s.
Le Né a plusieurs stations hydrométriques sur son cours :
à Nonaville (Pont-à-Brac), station R406000101.
à Salles-d'Angles, station R4122520 (1969-1999), à l'altitude 30 mètres pour un bassin versant de 602 km2 et un module de 5,26 m3/s.
à Salles-d'Angles, les Perceptiers (total[Quoi ?]), station R4122523 (1994-2012), à 20 mètres d'altitude pour un bassin versant de 602 km2 et un module de 4,80 m3/s[2].
Natura 2000
L'ensemble formé par la rivière le Né et ses principaux affluents a été désigné comme zone spéciale de conservation au titre de la Directive habitats, faune, flore de 1992 et fait partie du réseau européen Natura 2000 depuis 2013.
Le site Natura 2000 de la vallée du Né forme un ensemble alluvial s’étirant sur plus de 4 600 ha, et s’étend sur 57 communes et deux départements : la Charente (52 communes sur environ 4 200 ha) et la Charente-Maritime (cinq communes sur environ 400 ha).
L’intérêt majeur du site réside dans la présence d’une population de vison d'Europe (Mustela lutreola), espèce d'intérêt communautaire en voie de disparition en Europe Occidentale. Le vison d'Europe est un petit mammifère carnivore, inféodé aux zones humides des vallées alluviales[6].
Les formes anciennes sont « aquam vocatam Net » vers 1090, « usque ad Ne » vers 1145, « in riberia Neti et in terris ultra Netum » au XIIe siècle, « prope Nedum » en 1229, « prope fluvium Ne » dans le premier quart du XIIIe siècle, « in loco qui dicitur Capd Nedi » vers 1300. Peut-être une racine celte[7].