Chemin de la Maladrerie Voie de Sèvres Grand chemin de Sèvres Chemin de Meudon Chemin des Charbonniers Chemin du Boullouer Rue des Petites-Maisons Rue de l'Hôpital-des-Petites-Maisons Rue du Boullouer Rue du Boullaier Rue du Boulloy Rue du Bouloir-Saint-Germain
En 1355, elle est indiquée dans le censier sous le nom de « voie de Sèvres », puis prend successivement les noms « grand chemin de Sèvres », « chemin de Meudon », « chemin des Charbonniers », « chemin du Boullouer » avant de devenir « rue du Boullouer », puis « rue du Boullaier », « rue du Boulloy » et « rue du Bouloir-Saint-Germain » à partir de 1568.
No 6 : bâtiment de 1 200 m2, ancienne agence bancaire, construit en 1902 par l’architecte Georges-Eugène Balleyguier, rénové à trois reprises et réhabilité en 2023[6].
L'écrivain Joris-Karl Huysmans vécut à cette adresse la plus grande partie de sa vie, dans un appartement situé au premier étage sur cour, aménagé dans les bâtiments de l'ancien couvent des Prémontrés. Il donna une description très précise des lieux au XIXe siècle dans Le n°11 de la rue de Sèvres (De tout, 1901). Il raconte également par ailleurs y avoir rendu visite, en 1920, au peintre Émile Bouneau (1902-1970), qui habitait au dernier étage, sous les toits[7].
Pierre Seghers y installe sa jeune maison d'édition à la Libération de Paris en 1944[8].
No 59 formant angle avec le no 2, rue Saint-Placide : maison (XVIIIe siècle[14]) avec niche d'angle abritant une Vierge à l'Enfant. En 1838, le marchand de vin et traiteur nommé Guignet occupe ce lieu. En cette année, la goguette parisienne dénommée Frileux y établit son siège hivernal[15].
No 135 (ou 155 ?[21] ) : en 1888, domicile du peintre Henri Rousseau (1844-1910), dit Le Douanier Rousseau. Sa première femme, Clémence Boitard, y meurt le 7 mai 1888 à l'âge de 37 ans[22].
↑Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute dans le quotidien Excelsior du 9 janvier 1919, p. 5 (en ligne).
↑Commission du vieux Paris, Rapport sur le couvent des Dames hospitalières de Saint-Thomas de Villeneuve, rue de Sèvres, 25 et 27, qui va prochainement disparaître pour le percement du boulevard Raspail, procès-verbal de la Commission du vieux Paris du , pp. 2018-2019.
↑Société du salon d'automne, Exposition de 1905: Catalogue de Peinture, Dessin, Sculpture, Gravure, Architecture et Arts Décoratifs, Grand Palais des Champs-Élysées, Cie Française des Papiers-Monnaie, Paris, , 228 p.
↑Anne Dugast, Isabelle Parizet, Dictionnaire par noms d'architectes des constructions élevées aux XIXe siècle et XXe siècle, Commission des travaux historiques 1996.
↑ Maurice Lecœur, Autour de Guillaume Fouace, éditions Isoète, Cherbourg-Octeville, 2010.
↑Archives départementales de Paris, 6 AZ 976, voir aussi DE 1-2, Mémoire d'ouvrages de charpente faits en l'hôtel du comte de Rosmadec, rue de Sèvres, par Guérin maître charpentier et exécutés par Couvert architecte, maître maçon le 16 novembre 1771.
Annexes
Liens externes
Nomenclature officielle des rues de Paris : Rue de Sèvres.