Le , Marie Moreau prononce ses vœux perpétuels et prend le nom de sœur Marie-Joseph, cinq de ses compagnes reçoivent l’habit et commencent le noviciat. Elle est reconnue supérieure générale par ses sœurs en 1831 et sera réélue tous les trois ans jusqu’en 1843[2].
En 1996, les sœurs de la Pommeraye entrent dans la fédération carmélitaine apostolique avec cinq autres instituts apostoliques français : les sœurs de Sainte Thérèse d'Avesnes, les sœurs de Notre-Dame du Mont-Carmel d’Avranches, les sœurs de l’Immaculée du Mont-Carmel de Nantes, les sœurs de Saint-Martin de Bourgueil et les auxiliatrices de la charité. En 2005, la congrégation de l’Immaculée du Mont-Carmel et celle de Saint-Martin de Bourgueil fusionnent avec la Providence de la Pommeraye[5].
Le , le Saint-Siège reconnaît l'institut qui devient de droit pontifical[6].
2005 : Sœurs de l’Immaculée du Mont Carmel ; congrégation diocésaine fondée le à Châteaubriant par Marie Veullet (1820-1889) en religion Marie de l'Immaculée-Conception pour l'enseignement des enfants, les soins à domicile, les soins des vieillards et des malades dans les hôpitaux et les maisons de retraites[9].
2005 : Sœurs de Saint-Martin de Bourgueil ; congrégation diocésaine fondée en 1824 à Tours par Athénais Haincque et Pauline Bazire sous le nom de Filles de Notre-Dame du Mont Carmel pour le service des vieillards et des malades et l'instruction chrétienne des enfants. Après de grandes difficultés extérieures et une grave crise interne, la congrégation prend en 1934 le nom de sœurs de Saint Martin de Bourgueil. Elle réalise son désir de retour à l'esprit des origines par l'affiliation à l'ordre des Carmes en 1956[10]. En 1830, à la suite des Trois Glorieuses, le père Boutelou, directeur spirituelle de la congrégation, est soupçonné d'être contre-révolutionnaire et subit l'exil. Il trouve refuge aux États-Unis où il invite les sœurs à traverser l'Atlantique, deux sœurs arrivent sur le nouveau continent le ; l'une d'elles, Thérèse Chevrel donne naissance aux sœurs de Notre Dame du Mont Carmel de Lacombe[11].
Activité et diffusion
Les Sœurs de la Providence se consacrent principalement à l'éducation et aux soins des malades.
En 2017, la congrégation comptait 362 sœurs dans 54 maisons[13].
Notes et références
Notes
↑Françoise Marquette, sœur de Jacques Marquette, fonde en 1685 à Laon une communauté de sœurs pour procurer une éducation gratuite aux jeunes filles dans une école sur le modèle de celle qui est ouverte quelques années plus tôt par les Frères des Écoles chrétiennes. Elle consacre tous ses biens à cette œuvre et place les écoles dans sa propre maison au Champ Saint-Martin en imposant aux sœurs de rester dans ce lieu. Ces sœurs sont appelées « sœurs marquettes », elles vivent en communauté en prononçant des vœux simples et élisent une supérieure tous les trois ans. Elles sont dispersées sous l'épiscopat d'Étienne-Joseph de La Fare, évêque de Laon (1724-1741) car soupçonnées de partager les idées jansénistes. La congrégation disparaît à la révolution française.[8]
↑ a et bMaximilien Melleville, Histoire de la ville de Laon et de ses institutions, vol. I, Laon, Imprimerie du journal de l'Aisne, (lire en ligne), p. 336-339