Les habitants de cette commune s'appellent les Saint-Mauriciens. Sobriquet : les Chats[1].
Géographie
Village des monts du Lyonnais situé entre le carrefour intercommunal de Bellevue (sur la D 342 reliant Lyon à Saint-Étienne) et le village de Saint-Didier-sous-Riverie.
Son territoire s'étend du nord au sud sur 10 km. Sa superficie est de 16 km2.
À l'ouest, le village est séparé du département de la Loire sur 6 km par le Bozançon (ruisseau), qui se jette dans le Gier au niveau du hameau de la Madeleine. Sur cette distance, aucun pont carrossable ne franchit la vallée du Bosançon, obligeant tout véhicule à passer par Rive-de-Gier ou Saint-Didier-sous-Riverie, ce qui crée un gros détour pour rallier Saint-Maurice à Saint-Joseph, par exemple.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Désille-sur-Dargoire[2].
Sport et Culture
Le club de volleyballESSM Volley a été fondé en 1971. Entre 2000 et 2010, l'équipe féminine évolua pendant 7 saisons au niveau Nationale 3 ; Saint-Maurice est le village le moins peuplé de France ayant eu une équipe féminine à un tel niveau.
Le Tennis Club des Chats (TCC) a été créé en 1988.
La troupe de théâtre amateurL'Emporte Pièces a été créée en 2009, mais existait sous le nom de Théâtre de Saint-Maurice depuis 1979. Depuis 2009, la troupe est commune aux villages de Saint-Maurice-sur-Dargoire et Saint-Didier-sous-Riverie. Un spectacle par saison est monté, dont les représentations sont généralement données en automne.
Héraldique
Les armes de Saint-Maurice-sur-Dargoire se blasonnent ainsi :
Parti, au premier de gueules à saint Maurice en légionnaire romain d'argent tenant de sa senestre une palme de martyr d'or, au second coupé au I de sinople à l'épi de blé d'or posé en fasce, surmonté d'un marteau et d'une tenaille d'argent passés en sautoir, et au II d'argent au chat couché de sable allumé de sinople, surmonté d'un chêne arraché d'azur.
Retraitée de l'enseignement 2e adjointe au maire de Chabanière
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[4],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 293 habitants, en évolution de +6,31 % par rapport à 2009 (Rhône : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La Roussillière : ancien membre de la commanderie de Chazelles-sur-Lyon au sein du grand prieuré d'Auvergne. Les Hospitaliers détenaient un pré et une terre sur la paroisse de Saint-Martin-la-Plaine et percevaient des rentes féodales et foncières avec directe sur les paroisses de Dargoire, Saint-Didier, Saint-Martin et Saint-Maurice. Ils levaient également une dîme sur le blé et le vin mais uniquement sur le territoire de la Roussillière[8].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Maurice de Boissieu, « Excursion archéologique de la société de la DIANA à Saint-Galmier, Saint-Médard, Chevrières et Chazelles-sur-Lyon le 21 juillet 1898 (compte-rendu) », Bulletin de la Diana, , p. 465, lire en ligne sur Gallica