Elle est diffusée du 7 avril au 20 octobre 2015 sur France 2.
Principe de l’émission
Chaque numéro retrace la vie d'un grand personnage de l'Histoire et met en lumière des lieux hautement emblématiques du patrimoine.
Le reportage est constitué d'images d'archives, de reconstitutions, d'extraits de films et iconographies, ainsi que d'entretiens avec des spécialistes (historiens, écrivains, conservateurs...). Des plateaux sont également réalisés en extérieur dans différents lieux liés au sujet évoqué[1].
Liste des épisodes inédits
Élisabeth Ire, la reine vierge
Description
A l'occasion d'une exposition sur les Tudors au Musée du Luxembourg[2], cette émission dresse le portrait de la reine d'Angleterre Élisabeth Ire. Surnommée « la reine vierge », elle fait partie des figures marquantes de l’Histoire de l’Angleterre.
L’émission revient sur son règne, sa lutte à mort avec sa cousine catholique Mary Stuart, mais également les expéditions aux Amériques, le développement du théâtre avec William Shakespeare ou la construction de chefs-d’œuvre architecturaux comme le château de Burghley[3],[4].
À l’occasion de cette émission, Stéphane Bern déclare :
« C’est une femme incroyable. Elle a régné 44 ans. C’est une femme à poigne, une femme marquée par son enfance, entre Henri VIII et Anne Boleyn, son infortunée mère. […] C’est une femme qui a tout donné. Son époque c’est l’explosion des arts. On l’appelle l’ère élisabéthaine. Sous son règne, l’Angleterre est à son apogée[5]. »
L'hebdomadaire Télé-Loisirs note qu'il s'agit d'un « récit passionnant, riche en rebondissements et en images de fiction soigneusement choisies »[4].
De son côté, l'hebdomadaire Télé Star note : « Avec un sens aigu de l'Histoire, Stéphane Bern et ses spécialistes déroulent le récit passionnant d'un mythe, une souveraine à l'aura fascinante et véritable précurseur du féminisme anglo-saxon »[6].
Cette émission retrace le destin du roi de France Louis XVI, qui fut destitué et guillotiné lors de la Révolution Française. Elle s’attarde sur sa personnalité, celle d’un homme cultivé et passionné par les progrès techniques, mais également sur son soutien à la naissance des États-Unis d’Amérique[7].
Le magazine Télé 2 semaines note que cette émission constitue « Une très bonne analyse de la personnalité complexe de ce roi éclairé avec des intervenants passionnants »[8].
À l’occasion du bicentenaire de la bataille de Waterloo, cette émission retrace le destin de Napoléon Bonaparte, empereur des Français de 1804 à 1815. De l'Arc de Triomphe au dôme des Invalides, en passant par la Corse et l’Italie, celle-ci tente de percer les secrets de ses nombreuses victoires militaires, les raisons de son échec en Espagne et en Russie, ainsi que son héritage politique[11].
Le magazine Télé-Loisirs note : « Ce portrait élogieux évoque bien ses victoires militaires et ses grandes réformes qui ont changé la France »[13].
De son côté, Le Figaro note : « Ce film offre une plongée saisissante au cœur de l’épopée napoléonienne et permet de mieux saisir la complexité et les contradictions de celui qui se sacra lui-même empereur à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804. [..] Génial chef de guerre, qui ne sut toutefois pas s’arrêter à temps dans sa soif de conquêtes, Napoléon apparaît avant tout comme un homme d’action. Un souverain qui, à bien des égards (code civil, Conseil d’État, Cour des comptes, légion d’honneur) fit entrer la France dans la modernité »[14].
Stratège politique, elle utilise la légende du roi Arthur, qu'elle enjolive, pour justifier les conquêtes de son époux, Henri II. Elle négocie et utilise ensuite ses fils pour conserver le trône d'Angleterre et d'Aquitaine. Enfin, elle assume la régence pour le compte de son fils, Richard Cœur de Lion, parvenant à mâter toutes les rébellions[17].
Le magazine Télé-Loisirs note : « Un numéro fantastique qui retrace à merveille cet incroyable destin grâce à des images de fiction prenantes et un Stéphane Bern passionné. C'est avec virtuosité que l'animateur revient sur les pas de cette reine dans des décors époustouflants. Une plongée captivante, trépidante, à la réalisation parfaitement maîtrisée »[18].
De son côté, le journal La Croix note : « Grâce à un ton enthousiaste, qui ne cède pas à la simplification, cet épisode de Secrets d'histoire tient en haleine. On aime que chaque détail soit commenté par des spécialistes enjoués. Même les visites échappent à l'emphase : au château de Douvres, on nous explique de façon simple l'origine des couleurs vives des meubles, qu'on admire au passage. Et l'on reste surtout marqué par l'intérêt féroce d'Aliénor pour les questions politiques européennes et la santé du royaume d'Angleterre, sur laquelle elle veillera jusqu'à sa mort »[19].
Femme séductrice et cultivée, elle côtoie les grands esprits de son temps, comme La Fontaine ou La Rochefoucauld. Très courtisée, elle résiste aux avances d’hommes prestigieux comme le prince de Conti, le maréchal de Turenne ou surintendant du roi, Nicolas Fouquet. L’émission est l’occasion de visiter de nombreux châteaux, comme ceux de Versailles, de Grignan ou le château des Rochers ainsi que les demeures du Marais[21],[22].
Le magazine Télé-Loisirs note : « Une plongée merveilleuse dans le monde des lettres de la célèbre marquise grâce à des anecdotes croustillantes racontées par des historiens passionnés. Riche en témoignages amusants, ce récit fait la part belle aux séquences de fiction étonnantes. La visite des lieux où vécut l'aristocrate est également stupéfiante de beauté »[24].
De son côté, l’hebdomadaire La Vie note : « Malgré l'aspect a priori aride de l'émission, la personnalité flamboyante des intervenants fait, comme d'habitude, tout le sel du programme. À l'image de l'historien Michel de Decker, qui détaille avec malice les histoires de coucheries du mari de la marquise ! »[25].
Après Aliénor d'Aquitaine et la Marquise de Sévigné, Secrets d'histoire clôture son triptyque estival sur les « insoumises » avec une émission sur Désirée Clary, reine de Suède et de Norvège[27].
Issue d’une famille bourgeoise de Marseille, elle est tout d’abord fiancée à Napoléon Bonaparte, mais celui-ci la délaisse six-mois plus tard pour Joséphine de Beauharnais. Elle se marie finalement avec un autre général français, Jean-Baptiste Bernadotte et monte sur le trône de Suède avec lui en 1818, devenant ainsi la première souveraine de la dynastie Bernadotte qui règne toujours en Suède[28].
L’hebdomadaire La Vie note : « Pour ce dernier numéro de l'été, l'équipe de Secrets d'histoire s'aventure en terres scandinaves et nous ouvre les portes du château de Rosersberg, la résidence de Rosendal et le palais royal de Stockholm, où séjourna le couple souverain. Quoiqu'un peu répétitif dans sa narration, ce documentaire reste de bonne facture »[29].
De son côté, le magazine Télé 2 semaines note : « Un numéro captivant sur un personnage étonnant qui donne l'occasion de découvrir des lieux superbes. Cette reine de Suède, d'origine française, est moins célèbre dans nos livres d'histoire, mais sa vie n'en est pas moins surprenante. Retracé avec passion par Stéphane Bern et les historiens, un récit qui transporte littéralement »[30].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment :
À l'occasion du tricentenaire de la mort de Louis XIV, l'émission propose deux numéros consécutifs sur le règne du « Roi-Soleil ».
Dans ce premier numéro, l’émission retrace l’enfance du monarque, sa prise du pouvoir, sa conception de l'État et de la monarchie absolue, ses batailles, ses amours, ainsi que son goût pour les arts, l'architecture, les jardins, la musique ou la danse[32].
Interviewé pour l'occasion sur Europe 1, Stéphane Bern déclare :
« C’est un itinéraire fascinant. Il a régné 72 ans. C’est un record de longévité. Il y a bien sûr des choses qu’on peut lui reprocher comme les guerres. D’ailleurs Secrets d'histoire ne cache rien. On a un regard critique. Il a créé la carte de France telle qu’on la connaît aujourd’hui au prix de certaines guerres [..] mais il a aussi agrégé autour de lui tous les talents de son temps : Molière, Racine, Corneille, le Nôtre, LeBrun, Mensart. Il a également mis en scène la monarchie française et domestiqué la noblesse. [..] C’est un homme qui ne peut pas laisser indifférent. Il a laissé l’image du Roi Soleil même s’il y a quelques ombres à ce soleil. C’est ce qu’on a voulu montrer : à la fois le grand roi et puis l’homme avec ses passions, ses faiblesses, son amour des femmes et de la guerre[33]. »
Le magazine Télé-Loisirs note : « Bien documenté et réalisé, le magazine de Stéphane Bern relate la destinée du plus célèbre souverain français à l'heure où on célèbre le tricentenaire de sa mort. Le programme de France 2 lui rend hommage avec brio. Un régal »[35].
Dans ce second numéro sur Louis XIV, l’émission s’attarde sur la fin de la vie du monarque, ses problèmes de santé, ainsi que les différents décès qui vont entraîner des problèmes pour la succession au trône de France[37].
À l'occasion de la diffusion de l'émission, Stéphane Bern déclare : « C'est un numéro qui décrit l’héritage de Louis XIV et ce qu’il a laissé. [..] Il y a d’ailleurs une scène très émouvante aux Archives Nationales, c’est quand j’ouvre l’armoire de fer et qu’on retrouve le testament de Louis XIV »[33].
Isabelle Morini-Bosc, journaliste à RTL, juge que cet numéro et le précédent sont « excellents » et « très critiques sur Louis XIV ». La journaliste note également : « En les regardant, on se rappelle cette formule : "Il n’appartient qu'aux grands hommes d'avoir de grands défauts". La voix royale ! »[38].
Cette émission retrace le destin de Charlemagne, célèbre roi des Francs qui fut couronné empereur par le pape en 800. D'Aix-la-Chapelle à l'abbaye de Saint-Gall en Suisse en passant par Reims, l’émission retrace la vie de celui qui est considéré comme l’un des pères de l’Europe, ses différentes conquêtes mais également son rôle de protecteur des arts et de la religion catholique[40].
Le documentaire est agrémenté d’extraits de la série allemande Karl der Grosse, avec Alexander Wüst dans le rôle de Charlemagne[41].
Le magazine Télé-Loisirs note : « Un portrait à la fois intéressant et vivant. En fin de reportage, ce numéro évite l'hagiographie habituelle en abordant l'image de Charlemagne au cours des siècles suivants. Ce procédé apporte un éclairage contrasté sur le personnage, lui donne du relief et l'inscrit plus dans la réalité que dans le fantasme »[43].
De son côté, le quotidien Ouest-France note : « Voici un portrait équilibré pour cet empereur à la fois grandiose et sanguinaire contre les Saxons. On regrette l’absence de cartes pour montrer toute la complexité des royaumes de l’époque, ce qui aurait pu souligner le tour de force réalisé par ce gaillard, aussi brillant sur les champs de bataille que pour gérer les affaires d’États »[42].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment :
De son arrivée devant le roi Charles VII à Chinon, à sa mort tragique à Rouen, l’émission retrace son incroyable destin, tout en tentant d’analyser les différentes interprétations et mystères qui subsistent sur sa vie. Des hauteurs de la forteresse de Chinon aux fastes du palais archiépiscopal de Rouen, en passant par la cathédrale de Reims, l’émission en profite pour faire visiter au téléspectateur les lieux emblématiques de l’histoire de celle qui est surnommée la « Pucelle d’Orléans »[45].
« On verra des endroits extraordinaires, avec des séquences tournées à Reims où l'on voit les trésors de la cathédrale : le calice des rois de France, la Sainte Ampoule, etc. [..]. J'ai eu ces objets en main, c'était un moment très spécial, comme un télescopage du temps… Je pense que ce Secrets d'histoire fera date[46] »
Le site Actu.fr note : « Stéphane Bern, en compagnie de nombreux spécialistes, étudie le personnage devenu légende ; ce qui explique les entorses faites à la réalité historique. [..] Son épopée est un des événements fondateurs de notre nation. Mais elle a aussi donné lieu à diverses interprétations, précise France 2. [..] Une déambulation dans un joyau architectural pour rendre hommage à une héroïne de l’histoire de France »[47].
De son côté, le magazine Télé-Loisirs note : « Sans se départir de son enthousiasme légendaire, qui confine par moments à l’emphase, Stéphane Bern nous offre ici une incursion captivante, jalonnée de scènes de reconstitution vivantes et d’interventions d’historiens éclairantes, dans la courte vie de cette amazone qui a marqué l’histoire de France »[48].
Au sujet des critiques négatives sur ce numéro, jugé parfois « confus », Stéphane Bern déclare :
« Nous essayons d'être le plus exhaustif possible, et certains peuvent être perdus. Mais il faut accepter une fois pour toutes que le but de Secrets d'histoire n'est pas de raconter une vie de A à Z. Cette émission est réalisée pour que le plus de gens possible s'intéressent à l'Histoire[46] »
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment :
Cette émission retrace le destin de l’aventurier vénitien Giacomo Casanova, célèbre pour ses aventures libertines et pour avoir connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie.
Du raffiné casino Venier aux sinistres geôles du palais des Doges, l’émission raconte sa jeunesse, celle d’un enfant malade et chétif, sa carrière d’abbé, d’espion, de violoniste, de magicien et de charlatan ainsi ses nombreux voyages dans les différentes cours d’Europe[50],[51].
Le magazine Télé-Loisirs note : « Un récit rocambolesque, absolument captivant, riche en anecdotes et superbes panoramas de Venise. À l'image de la vie trépidante du célèbre séducteur, ce numéro retrace son histoire sans temps mort grâce, notamment, aux historiens qui la racontent avec passion. On est par ailleurs surpris d'en apprendre encore sur le mystérieux Casanova »[51].
Lieux de tournage
Parmi les lieux visités par l'émission, on retrouve notamment
L'ensemble des numéros est diffusé en prime-time, à l'exception du numéro « Louis XIV, le roi est mort, vive le roi !» qui est diffusé en deuxième partie de soirée.
Chaque numéro dure entre 1 heure 30 et 2 heures.
Audiences
En termes d'audiences, le numéro consacré au roi Louis XVI permet à l'émission d'obtenir son meilleur score de la saison (3,81 millions de téléspectateurs[53]).
Portrait de Napoléon Bonaparte à l'occasion du 200e anniversaire de la bataille de Waterloo. Rediffusé le à l'occasion du 250e anniversaire de la naissance de Napoléon.
↑« "Jeanne d'Arc, au nom de Dieu" dans Secrets d'histoire ce soir sur France 2 », Le Zapping du PAF, (lire en ligne)
↑ a et bFlorent Buisson, « Stéphane Bern évoque le "Secrets d'histoire" sur Jeanne d’Arc, diffusé sur France 2 ce soir », La République du Centre, (lire en ligne)
↑Solène Bertrand, « Jeanne d'Arc, figure héroïque de Rouen, vedette de France 2, dans « Secrets d'histoire » », Actu.fr, (lire en ligne)
↑ a et bBenjamin Lopes, « Secrets d'histoire : Stephane Bern et Louis XVI plébiscités sur France 2 », toutelatele.com, (lire en ligne))
↑Benjamin Lopes, « Secrets d'histoire : Elizabth 1re, la reine vierge est plébiscités sur France 2 », toutelatele.com, (lire en ligne))
↑Benjamin Lopes, « Secrets d'histoire : moins de 3 millions d'amateurs pour Napoléon et Stéphane Bern », toutelatele.com, (lire en ligne))
↑Benjamin Lopes, « Secrets d'histoire : Aliénor d'Aquitaine, une insoumise qui fascine les Français », toutelatele.com, (lire en ligne))
↑Benjamin Lopes, « Avant Désirée Clary, Secrets d'histoire et Stephane Bern visent les amateurs avec la Marquise de Sévigné », toutelatele.com, (lire en ligne))
↑Benjamin Lopes, « Secrets d'histoire : Désirée Clary moins performante que la Marquise de Sévigné », toutelatele.com, (lire en ligne))
↑ a et bBenjamin Lopes, « Secrets d'histoire : une audience royale pour Louis XIV, Stéphane Bern et France 2 », toutelatele.com, (lire en ligne))