En janvier 1913, Floyd MacFarland, ancien coureur américain mais aussi manager et organisateur, organisa la première course de six jours à Paris dans le Vélodrome d'Hiver avec trois équipes américaines.
L'équipe Léon Hourlier-Léon Comès remporte la seconde épreuve des Six Jours de Paris. Tous les spécialistes du tourniquet du Madison Square Garden, de Salt-Lake-City, de Boston, de Melbourne sont battus par les deux Français. Hourlier vient « coiffer » tous les Américains et les Australiens sur le poteau lors d'un dernier « rush » qui étonna Goullet et Clark, laissa le blond Joé Fogler stupéfait, Floyd MacFarland ahuri, et les sportsmen français dans la joie[1].
La compétition se tint jusqu'en 1958 au Vélodrome d'hiver de Paris, également appelé « Vel' d'Hiv' » dans le langage populaire. Ernest Hemingway[2], quand il résidait à Paris, venait souvent assister aux Six Jours.
La Houppa anime les Six Jours en 1936 et obtint cette année-là un gros succès. Les coureurs eux-mêmes, debout sur leurs pédales, l'accompagnèrent dans un charivari indescriptible[3].
Paul Morand, « La nuit des Six-Jours », Ouvert la nuit, Paris, Gallimard 1922.
Dominique Grandfils "Au Temps du Vel' d'Hiv'", Gremese, 2014.
Sébastien Penuisic, sous la direction de Luc Capdevila, Les Six Jours au Vel'd'Hiv' (1913-1939) : un sport-spectacle-évènement parisien, mémoire de maîtrise en histoire, Université de Rennes 2, 2001, 230 pages.