Sory Kandia KouyatéSory Kandia Kouyaté
Sory Kandia Kouyaté, né le à Manta (Bodié actuel) (Dalaba) Guinée et mort le à Conakry, est un maître griot, conteur, musicien, compositeur et chanteur guinéen. BiographieSory Kandia Kouyaté est issue de la grande famille des griots descendant de Balla Fasséké Kouyaté. Issu d’une famille de conteurs, il quitte la cour royale d’un dirigeant local pour rejoindre une communauté d’artistes et du futur président de la Guinée indépendante. En 1977, il participe au FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos, au Nigeria, et réunit près de 60 pays[1]. Sory Kandia Kouyaté était un chanteur guinéen, considéré à sa mort précoce en 1977 comme l'un des chanteurs africains les plus puissants et les plus fascinants du monde. Connu pour sa voix puissante, sa musique mêle tradition et jazz avant l'essor mondial de la musique africaine[2],[3],[4],[5]. Engagement citoyen et politiqueIl s'engage auprès d'Ahmed Sékou Touré avant et pendant l'indépendance, en tant qu’ambassadeur de la révolution par sa musique, en tant que la voix de la Révolution, représenta la Guinée aux Nations unies, à travers l’Afrique et derrière le rideau de fer[6]. ReligionMusulman, il effectue le pèlerinage à La Mecque successivement en 1973, 1974 et 1975 avec ses sept enfants ainsi que ses deux épouses[7]. Résolution de conflitIl est artisan dans l'apaisement des tensions de guerre sous la houlette d'Ahmed Sékou Touré en 1975 par ses récits et la maîtrise de l'histoire des deux pays du même empire autrefois, divisé par les colons. Il arrive à faire embrasser deux chefs d'État celui de la Haute-Volta Burkina Faso actuel de Sangoulé Lamizana et le Mali de Moussa Traoré[8],[6]. DiscographieAprès sa rencontre avec Sekou Touré à 18 ans lors d'un tournoi à Labé , il redécouvre Conakry avant de s'installer brièvement dans la capitale de la moyenne Guinée et créa sa troupe de 12 élément avant d'intégrer les Ballets Africains de Fodéba Keïta six mois plus tard. Une rencontre de gloire qui l'envoie en tournée régional, africaine (Dakar) et à l'international notamment la France en 1956, le Royaume-Uni, Belgique, l'Allemagne fédérale, les États-Unis et l'Est de l'URSS[7].
Il est la voix de l'Afrique avant Miriam Makeba[9]. Selon l'ethnomusicologue Henri Lecomte Celui-ci, a été une des voix les plus aimées de l’ouest africain à sa mort, le [10],[11]. Collaboration et co-création (duo)Après une tournée au USA avec les Ballets Africains de la république de Guinée, il s'envole pour l'Autriche ou il partage la scène avec Paul Robeson. Filmographie
Récompense et reconnaissant internationale
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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