Tour de France 2010Tour de France 2010 Andy Schleck devant Alberto Contador
Le Tour de France 2010 est la 97e édition du Tour de France cycliste. Il s'est déroulé du 3 au . Le Luxembourgeois Andy Schleck remporte cette édition après le déclassement de l'Espagnol Alberto Contador de l'équipe Astana pour dopage par décision en date du 6 février 2012 du Tribunal arbitral du sport[2],[3]. Il devance au classement général Samuel Sanchez et Jurgen Van den Broeck. Andy Schleck remporte par la même occasion et pour la troisième fois le maillot blanc de meilleur jeune. Il est le premier Luxembourgeois à remporter le Tour depuis Charly Gaul qui a gagné en 1958. L'Italien Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese), vainqueur de deux étapes, est le lauréat du classement par points et le Français Anthony Charteau celui du maillot à pois du classement de la montagne. PrésentationParcoursLe prologue a lieu à Rotterdam aux Pays-Bas. Après Amsterdam en 1954, premier départ du Tour hors de France, la « Grande Boucle » est partie de Schéveningue en 1973, de Leyde en 1978 et de Bois-le-Duc en 1996. Il s'agit donc du cinquième départ du Tour aux Pays-Bas. C'est le troisième départ des Pays-Bas en trois grands tours consécutifs, après Assen pour le Tour d'Espagne 2009 et Amsterdam pour le Tour d'Italie 2010. Après une première étape de plaine, deux étapes empruntent les routes de deux types de classiques : les classiques ardennaises entre Bruxelles et Spa ; et les classiques flandriennes entre Wanze et Arenberg. Cette étape, la troisième, emprunte 13,2 km de routes pavées. Puis viennent trois étapes de plaines et une étape de moyenne montagne entre Tournus et la station des Rousses, avec une arrivée précédée d'une montée finale de 14 km. La huitième étape comprend l'ascension du col de la Ramaz et une montée finale vers Morzine-Avoriaz. Après la première journée de repos, la neuvième étape est longue de 204 km et comprend quatre ascensions : les cols de la Colombière, des Aravis et des Saisies puis le col de la Madeleine et ses 25,4 km de montée à 6,1 % jusqu'à Saint-Jean-de-Maurienne. L'année 2010 étant l'année du 150e anniversaire de l'annexion de la Savoie par la France, l'étape du 14 juillet démarre de la capitale savoyarde, Chambéry. Cette étape de moyenne montagne est suivie de deux étapes de plaine, la 11e et la 13e, et d'une étape vallonnée, la douzième. Viennent ensuite les Pyrénées, à l'honneur cette année pour célébrer les 100 ans du premier passage dans ce massif. Cela commencera avec la 14e étape, qui part de Revel, passe par le Port de Pailhères et finit par la montée vers Ax 3 Domaines, longue de 7,9 km à 8,3 %. Lors de la 15e étape, les coureurs franchiront trois cols : le col du Portet-d'Aspet et le col des Ares, empruntés lors de la première étape de montagne en 1910, et le Port de Balès, emprunté seulement en 2007. La 16e étape, Bagnères-de-Luchon-Pau, sera marqué par l'enchaînement Peyresourde-Aspin-Tourmalet-Aubisque. Après la deuxième journée de repos, lors de la 17e étape, les coureurs partiront de Pau, franchiront le col de Marie-Blanque et le col du Soulor, avant le Tourmalet. Ce sera la deuxième fois que l'arrivée sera jugée à son sommet, après une première en 1974. Deux prix seront attribués au sommet du Tourmalet : le souvenir Jacques Goddet lors de la 16e étape et le souvenir Henri Desgrange lors de la 17e étape. Suivent une étape de plaine, puis un contre-la-montre de 51 km, avant l'arrivée sur les Champs-Élysées[4],[5],[6],[7],[8]. ÉquipesVingt-deux équipes participent à ce Tour de France[9]. En vertu d'un accord signé en 2008, 16 équipes sont assurées de participer au Tour 2010 :
Six autres équipes ont été sélectionnées fin mars 2010 :
ParticipantsListe des participantsLe Tour de France 2010 a été disputé par 198 coureurs répartis dans 22 équipes représentant 32 pays; 170 arrivants. Favoris au classement généralAlberto Contador (Astana) est un des principaux favoris à sa succession[10]. Andy Schleck (Team Saxo Bank), deuxième en 2009, ainsi que son coéquipier et frère Fränk, vainqueur du Tour de Suisse, sont parmi ses principaux rivaux[11],[12]. Lance Armstrong (Team RadioShack) est épaulé par l'une des meilleures équipes de ce Tour, avec notamment Levi Leipheimer et Andreas Klöden[13]. Les Liquigas-Doimo ont également plusieurs cartes à jouer, avec notamment Ivan Basso, vainqueur du Tour d'Italie, et Roman Kreuziger[14]. Cadel Evans (BMC Racing)[15], Denis Menchov (Rabobank)[16] et Carlos Sastre (Cervélo TestTeam) sont également cités parmi les favoris. Parmi les outsiders, sont notamment cités Bradley Wiggins (Team Sky)[17], Christian Vande Velde (Garmin-Transitions), Luis León Sánchez (Caisse d'Épargne), Joaquim Rodríguez (Team Katusha) Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi), Jurgen Van den Broeck (Omega Pharma-Lotto) et Robert Gesink (Rabobank)[18],[19]. Andy Schleck, Roman Kreuziger et Robert Gesink seront donc les principaux candidats au maillot blanc de meilleur jeune[20],[21]. Comme souvent, il est difficile de dégager un favori pour le maillot pois. En effet, seul Egoi Martínez (Euskaltel-Euskadi) a déclaré viser ce classement. Damiano Cunego (Lampre-Farnese) et Juan Manuel Gárate (Rabobank) semblent les plus à même pour contrecarrer ses plans[22],[23],[24]. Favoris au classement par pointsThor Hushovd (Cervélo TestTeam), Mark Cavendish (Team HTC-Columbia) et Tyler Farrar (Garmin-Transitions) sont les principaux favoris au maillot vert, avec comme principaux rivaux Óscar Freire (Rabobank), Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese), José Joaquín Rojas (Caisse d'Épargne), Gerald Ciolek (Team Milram), Robbie McEwen (Team Katusha) et Edvald Boasson Hagen (Team Sky)[25],[26],[27]. Règlement de la courseLe règlement officiel général de l'épreuve est consultable ici.
Maillot jauneIl récompense le leader du classement général, addition des temps réalisés à chaque étape. En cas d’égalité de temps au classement général, les centièmes de seconde enregistrés par les chronométreurs lors des épreuves contre-la-montre « individuel » sont réincorporés dans le temps total pour départager les coureurs et décider de l’attribution du maillot jaune. Classement par pointsLe classement par points est établi en fonction du barème suivant :
Un coureur qui arrive hors des délais (par exemple dans un éventuel gruppeto) à une étape et qui est repêché reçoit une pénalité équivalente au nombre de points attribués au vainqueur de l'étape. Cette pénalité est automatique et peut conduire à un solde de point négatifs. À l'issue de chaque étape le leader de ce classement porte le maillot vert. En cas d'égalité de points au classement général, les coureurs sont départagés par le nombre de victoires d'étape, puis par le nombre de victoires dans les sprints intermédiaires comptant pour le classement général par point et enfin par le classement général individuel au temps en cas d'égalité absolue. Classement de la montagneLe classement de la montagne est établi en fonction du barème suivant :
Les points attribués dans les côtes hors-catégorie, 1re et 2e catégories sont doublés lorsqu'il s'agit du dernier col d'une étape. En cas d'égalité de points entre 2 coureurs au classement général final, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des cols hors catégorie est déclaré vainqueur. Si l'égalité demeure, le coureur ayant obtenu le plus grand nombre de places de premier au sommet des cols de première catégorie est déclaré vainqueur, et ainsi de suite jusqu'au cols de 4e catégories, puis enfin par le classement général individuel au temps en cas d'égalité absolue. Classements et prix annexesLe classement des jeunes est réservé aux coureurs nés en 1985 ou plus tard. Le premier d’entre eux au classement général individuel au temps est leader journalier des jeunes. À l’issue de la dernière étape, il est déclaré vainqueur du classement des jeunes. En cas d'ex-æquo, les mêmes critères de départage que pour le maillot jaune sont appliqués. Le classement général par équipes s’établit par l’addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe dans toutes les étapes. À l’issue de la dernière étape, l'équipe créditée du plus petit temps est déclarée vainqueur du classement par équipes. En cas d'ex-æquo, les équipes sont départagées par leur nombre de victoires d’étapes par équipes, puis par leur nombre de places de deuxième par équipes et ainsi de suite. Le prix de la combativité récompense le coureur le plus généreux dans l’effort et manifestant le meilleur esprit sportif. Ce prix, établi dans les étapes en ligne, est décerné par un jury présidé par le directeur de l’organisation. Le combatif de l’étape porte dans l’étape suivante un dossard rouge. À l'issue de la dernière étape un Super Combatif est désigné par les membres du Jury du Tour de France. Déroulement de la course3 – 10 juillet : Un début de Tour mouvementéAu départ de cette édition, 198 coureurs représentent 31 pays différents au sein de 22 équipes. Cependant la veille du départ, l'Espagnol Xavier Florencio est interdit de départ par son équipe Cervélo TestTeam pour avoir pris un médicament contenant une substance interdite sans l'accord de son équipe. Il n'est pas remplacé et ce sont donc 197 coureurs qui s'élancent sur le prologue de Rotterdam. Celui-ci est remporté par Fabian Cancellara (Team Saxo Bank), qui s'empare du même coup du maillot jaune et du maillot vert, devant Tony Martin (Team HTC-Columbia), à 10 secondes, et David Millar (Garmin-Transitions), à 20 secondes. Parmi les favoris pour la victoire finale, Lance Armstrong (Team RadioShack) et Alberto Contador (Astana) sont les mieux placés, respectivement 4e et 6e à 22 et 27 secondes. Cancellara conserve le maillot jaune à l'issue de la 1re étape entre Rotterdam et Bruxelles, remportée au sprint par Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese) et marquée par de nombreuses chutes. Sylvain Chavanel (Quick Step) fait coup double lors de la 2e étape, qu'il remporte sur les routes des classiques ardennaises, puisqu'il s'empare également du maillot jaune. Son coéquipier Jérôme Pineau prend le maillot à pois. Les chutes intervenues dans la descente de la côte de Stockeu causent l'abandon de Christian Vande Velde. Le peloton ne dispute pas le sprint pour la deuxième place. Lors la 3e étape, que s'adjuge Thor Hushovd (Cervélo TestTeam) (il s'empare aussi du maillot vert), l'équipe Team Saxo Bank reprend le maillot jaune avec Fabian Cancellara et Andy Schleck fait partie, avec Cadel Evans (BMC Racing), des grands bénéficiaires de cette étape qui passe par de nombreux secteurs pavés. Fränk Schleck chute et doit abandonner[28]. Lance Armstrong, victime d'une crevaison, est l'autre grand perdant de la journée[29],[30]. L'étape suivante, allant de Cambrai à Reims, est remportée au sprint par Alessandro Petacchi, sa deuxième victoire dans ce tour[31]. La cinquième et la sixième étape, respectivement Épernay-Montargis et Montargis-Gueugnon sont remportées au sprint par Mark Cavendish[32],[33]. L'issue de la 7e étape ressemble à celle de la deuxième. En effet, Sylvain Chavanel s'impose à la station des Rousses et prend la tunique de leader, et Jérôme Pineau conforte son maillot à pois. 11 – 13 juillet : Les AlpesAndy Schleck (Team Saxo Bank) remporte la 8e étape, devançant au sprint Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi), et prend 10 secondes aux autres favoris et la deuxième place au classement général. Cadel Evans (BMC Racing) s'empare de la tête du classement général et Alberto Contador (Astana) de la troisième place. Lance Armstrong (Team RadioShack) chute, une nouvelle fois, au pied du col de la Ramaz, craque dans l'ultime ascension et perd toute chance de gagner le Tour. Cadel Evans, alors maillot jaune, craque à son tour durant la 9e étape remportée par Sandy Casar (La Française des jeux), à cause d'un trait de fracture au coude. L'Australien, en larmes à l'arrivée, se voit obligé d'abandonner sa tunique au Luxembourgeois Andy Schleck, devant Contador. Samuel Sanchez et Denis Menchov (Rabobank) sont respectivement troisième et quatrième à près de trois minutes. Anthony Charteau (BBox Bouygues Telecom) s'empare du maillot à pois. 14 – 17 juillet : Sur la route des PyrénéesSérgio Paulinho (Team RadioShack) s'impose à Gap lors de la 10e étape. Jérôme Pineau (Quick Step) reprend le maillot de meilleur grimpeur. Mark Cavendish (Team HTC-Columbia) remporte le lendemain sa 3e étape. Lors de la 12e étape, Alexandre Vinokourov (Astana), dernier rescapé de l'échappée matinale, est victime de l'attaque de son coéquipier Alberto Contador, battu par Joaquim Rodríguez (Team Katusha) pour le gain de l'étape mais qui reprend 10 secondes à Andy Schleck et aux coureurs en tête du classement général. Déçu, Vinokourov se rattrape le lendemain en franchissant la ligne en solitaire. Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese), troisième, prend la tête du classement par points. 18 – 22 juillet : Duels et succès français dans les PyrénéesChristophe Riblon (AG2R La Mondiale) s'adjuge en solitaire la 14e étape. En revanche, Andy Schleck (Team Saxo Bank) et Alberto Contador (Astana) se neutralisent, et laissent même partir Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi) et Denis Menchov (Rabobank), pourtant troisième et quatrième au classement général. Lors de la 15e étape, remportée par Thomas Voeckler (BBox Bouygues Telecom), Andy Schleck attaque dans le Port de Balès. Il est victime d'un saut de chaine. Alberto Contador le rattrape, ne l'attend pas, lui reprend 39 secondes et s'empare du maillot jaune pour 8 secondes. Pierrick Fédrigo (BBox Bouygues Telecom) s'impose lors de la 16e étape. Thor Hushovd (Cervélo TestTeam) reprend le maillot vert et Christophe Moreau (Caisse d'Épargne) revient à 15 pts d'Anthony Charteau dans la conquête du maillot à pois. Lors de la 17e étape, Andy Schleck et Alberto Contador s'échappent dans le Tourmalet, puis se neutralisent. Schleck franchit la ligne le premier, mais Contador reste en jaune. Dans la lutte pour la troisième place, Samuel Sanchez reprend 8 secondes à Denis Menchov et compte désormais 21 secondes d'avance sur son rival. 23 – 25 juillet : Derniers changementsMark Cavendish s'impose au sprint lors de la 18e étape. Alessandro Petacchi prend la tête du classement par points. Le dernier contre-la-montre, remporté par Fabian Cancellara (Team Saxo Bank), voit Alberto Contador conforter son maillot jaune. Quant à la bagarre pour le podium, Denis Menchov passe devant Samuel Sánchez (Euskaltel-Euskadi). La 20e et dernière étape est le théâtre de la lutte finale pour l'obtention du maillot vert, dont les acteurs sont Alessandro Petacchi (Lampre-Farnese), Thor Hushovd (Cervélo TestTeam) et Mark Cavendish (Team HTC-Columbia). Ce dernier franchit la ligne le premier et Petacchi remporte le classement par points, avec 11 points d'avance sur Cavendish et 21 sur Hushovd. Le peloton étant arrivé groupé, Alberto Contador (Astana) remporte ce Tour de France 2010, son troisième après 2007 et 2009. Il a 39 secondes d'avance sur Andy Schleck (Team Saxo Bank), soit le temps exact perdu lors du saut de chaîne, qui s'adjuge également pour la troisième fois le maillot blanc de meilleur jeune. Denis Menchov (Rabobank) complète le podium, à 2 minutes et 1 seconde. Anthony Charteau (BBox Bouygues Telecom) remporte le classement du meilleur grimpeur et le Team RadioShack celui de la meilleure équipe. Alberto Contador sera par la suite déclassé à la suite du jugement du TAS de janvier 2012 après son contrôle positif au clenbuterol lors du tour de France 2010. Andy Schleck est alors déclaré vainqueur de la course. La moyenne de ce Tour est de 39,896 km/h. ÉtapesClassementsClassement général finalInitialement vainqueur (en 91 h 58 min 48 s), Alberto Contador est déclassé en 2012. Les vingt premières places sont réattribuées, dont la 1re au profit d'Andy Schleck, afin que tous les points UCI qu’offrent la course soient répartis, mais la 21e place reste vacante. Lance Armstrong, initialement 23e à 39 min 20 s de Contador, et Carlos Barredo, 41e à 1 h 20 min 11 s de Contador, sont aussi déclassés et leurs places respectives sont laissées vacantes. En 2014, Denis Menchov, classé troisième à 2 min 1 s d'Alberto Contador puis deuxième après la disqualification de ce dernier (à 1 min 22 s d'Andy Schleck), est à son tour déclassé pour violation des règles antidopages. Conformément à la révision du 1er septembre 2013 de l’article 2.6.037 du règlement de l’UCI, seules les trois premières places sont alors réattribuées, les autres places ne sont pas modifiées, ainsi Sánchez est reclassé 2e, Van den Broeck 3e et la 4e place est laissée vacante[37]. Classements annexes finalsClassement par points
Classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeune
Évolution des classementsLe classement a été modifié après la fin du Tour 2010, en février 2012, avec la suspension d'Alberto Contador pour dopage. Contador avait porté le maillot jaune de leader de la 15e étape jusqu'à la dernière étape. Classement mondialLes 20 premiers du général et les cinq premiers de chaque étape marquent des points pour le Classement mondial UCI 2010.
Aspects extra-sportifsPrixTout au long du parcours, plus de 3,27 millions d'euros sont distribués. Au départ, chaque équipe reçoit la somme de 51 243 €. En outre, chaque équipe présente à l'arrivée avec au moins sept coureurs obtient une prime de 1 600 € par coureur présent.
Lutte antidopage et déclassement de Alberto ContadorLe , après plusieurs mois de désaccord avec l'UCI, l'AFLD est interdite de contrôles sur le Tour de France, bien qu'elle ait fait appel devant l'AMA. En 2009, l'AFLD avait affirmé que l'équipe kazakhe Astana aurait bénéficié d'un traitement de faveur de la part de l'UCI. L'UCI se retrouve seule pour organiser les contrôles antidopage sur ce Tour[46]. Le , veille du départ, l'équipe Cervélo écarte et suspend l'espagnol Xavier Florencio pour violation du règlement interne. Florencio aurait pris sans autorisation médicale de l'éphédrine pour soigner une douleur à la selle[47]. Le , Alberto Contador est suspendu à titre provisoire par l'UCI en raison d'un « résultat d’analyse anormal dans un échantillon d’urine prélevé lors de la deuxième journée de repos du Tour de France 2010 ». Cette analyse a révélé la présence de clenbuterol. La faible concentration de ce produit conduit l'UCI à mener « des investigations scientifiques complémentaires, en collaboration avec l'Agence mondiale antidopage. Alberto Contador affirme avoir été victime d'une contamination alimentaire[48],[49]. La fédération espagnole de cyclisme blanchit le coureur, puis le tribunal arbitral du sport (TAS) se saisit de l'affaire. Le TAS doit prendre sa décision en août 2011, ce qui permet à Contador de participer au Tour 2011[50]. Après la fin du Tour 2011, le TAS annonce que l'audience de Contador est reportée en novembre 2011[51]. Le 6 février 2012, le tribunal arbitral du sport annonce que le coureur est suspendu pour deux ans avec effet rétroactif[52]. Alberto Contador est déclassé du Tour de France 2010, et la victoire est attribuée par l'UCI à Andy Schleck[53] qui affirme « n'avoir aucune raison d'être heureux » de cette décision et estime que « c'est juste un jour très triste pour le cyclisme »[54]. Le directeur du Tour Christian Prudhomme estime que « dix-huit mois d'attente, c'est trop long, beaucoup trop long »[55]. En octobre 2012, l’UCI annonce qu'une procédure disciplinaire à l’encontre du coureur espagnol Carlos Barredo est ouverte à la suite d'anomalies dans son passeport biologique[56]. Il est finalement suspendu deux ans et est disqualifié des courses auxquelles il a participé entre le 26 octobre 2007 et le 24 septembre 2011 dont sa 41e place sur cette édition du Tour de France qui reste vacante[44],[57]. Notes et référencesNotes
Références
Bibliographie
Liens externes
|