Elle était pluridisciplinaire et faisait partie de la COMUEuniversité Sorbonne-Paris-Cité. Elle se définissait comme « l’université des sciences de l'homme et de la santé[3] ».
Conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Paris-Descartes était divisée en plusieurs composantes. On trouvait d’une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part les « instituts et écoles ». Ainsi, l’université était structurée au moment de sa dissolution de la manière suivante[N 2] :
12, rue de l'École-de-Médecine, le centre administratif et historique est implanté dans les bâtiments du collège de chirurgie construits à l'emplacement de l'ancien collège de Bourgogne,
1, rue Maurice Arnoux, pour les études d’odontologie.
Enseignement et recherche
Formation
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L'université Paris-Descartes proposait plus de quatre cents formations diplômantes ou qualifiantes ouvertes en formation initiale et en formation continue.
L'ouverture internationale et européenne était fréquemment mise en avant (master Erasmus Mundus) au même titre que les formations innovantes dans le domaine de la recherche (licence « Frontières du Vivant »[19]) et en sciences humaines.
Des partenariats nationaux (master Economics and Psychology (Dual Master of Science in English) en partenariat avec l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le Cogmaster en partenariat avec l'ENS) témoignaient de l'aspect novateur et du souhait de l'université Paris-Descartes d'augmenter sa visibilité au niveau européen et international tout en proposant de nouvelles formations pluridisciplinaires de haute qualité.
Relation internationales
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Recherche
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En 2009, l’université se situait dans les places 152 à 200 au classement de Shanghai (les universités ne sont pas départagées à ce rang), ce qui correspond aux places 6 et 7 des établissements français[20]. Elle est classée 364e au classement généraliste du Times Higher Education Supplement[21], 211e du classement Life Sciences & Biomedicine[22].
Bibliothèques
Le service commun de la documentation de l'université Paris-Descartes regroupait dix bibliothèques. La bibliothèque Henri-Piéron et la bibliothèque de sciences humaines et sociales Paris Descartes-CNRS font référence au niveau national dans les domaines, respectivement, de la psychologie et de la sociologie.
La bibliothèque interuniversitaire de santé (BIU santé) regroupait, à compter du ,la bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie (BIUM) et la bibliothèque interuniversitaire de pharmacie (BIUP), les deux sites restant toutefois distincts. Elles étaient interuniversitaires mais administrativement rattachées à Paris-Descartes.
Vie étudiante
Évolution démographique
Évolution démographique de la population universitaire
Le film La Crème de la crème (2014) a été tourné dans l'université[36], dans l'amphithéâtre Janet, sur le site de Malakoff.
Le film Première Année (2018) a été tourné sur le site des Saints-Pères.
Affaire du Centre de don des corps
Cette section est liée à une affaire judiciaireen cours (septembre 2020). Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie.
Le , L'Express accuse l'université de conserver les corps et organes confiés au centre de don des corps (CDC) de façon indigne[37],[38]. Le , Paris Match diffuse des photographies suggérant que les faits remonteraient à 1988[39],[40]. D'autres enquêtes dévoilent un système de vente de corps et de trafic d'organes voire de squelettes[41],[42]. Certains corps auraient été vendus à l'industrie automobile pour servir dans des crash-tests[43] et à l'armée pour des expériences militaires et des tests d'explosions[44]. L'enquête journalistique révèle que les alertes lancées en interne, depuis au moins 2009, concernant les dysfonctionnements du CDC ont été ignorées[45], notamment par les présidents successifs de l'université Axel Kahn[43],[46] et Frédéric Dardel[47], le doyen de l'université Gérard Friedlander, le vice-doyen Antoine Tesnière et le dirigeant du centre du don des corps de 2004 à 2014 Guy Vallancien[48].
À l'annonce du scandale, certains proches des victimes se regroupent dans l'association « Charnier Descartes Justice et Dignité pour les Donneurs » (CDJD) pour regrouper les plaintes des familles de victimes[49].
L'enquête de l'IGAS dénonce de graves manquements éthiques mais contredit L'Express quant à l'existence d'un trafic[50],[51],[52]. Une information judiciaire est ouverte le [53]. L’université de Paris[54], deux employés du centre[55] et l'ancien président de l'université Paris-Descartes Frédéric Dardel[56] sont mis en examen pour « atteinte à l’intégrité physique de cadavres » en mai et juin 2021.
Depuis le centre de don des corps (CDC) de l'université Paris-Descartes, qui était décrit comme le plus grand d'Europe et le fleuron de l'anatomie française a été fermé[57]. 32 600 corps auraient subi des exactions[48].
↑Baptiste Bouthier, « Faire de la recherche dès la première année d'université, une expérience pour réconcilier les jeunes et la science », Le Monde, (lire en ligne).
↑« L'affaire du charnier de Descartes remonterait jusqu'en 1988, selon des photos exhumées par Paris Match », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑C.Courrèges, Dr M-A.Desailly-Chanson et M.Saïe (IGAS) – E.Pimmel et P.Poquillon (IGéSR), « Conditions du fonctionnement du centre du don des corps de l’université Paris-Descartes », IGAS, (lire en ligne [PDF])
↑Rémi Dupré, « Affaire du « charnier » de Paris-Descartes : les familles demandent l’accès au rapport de l’IGAS », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Affaire du « charnier » de Paris-Descartes : le parquet de Paris ouvre une information judiciaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Affaire du « charnier » de Paris-Descartes : l’Université de Paris mise en examen », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Affaire du « charnier de Descartes » : « Je comprends que ce soit choquant, mais on n’avait pas le choix » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Don de corps à la science : Frédéric Dardel, l’ancien président de l’université Paris-Descartes, mis en examen », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« Fermeture du Centre du don des corps de l’université Paris-Descartes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )