La commune est au sud du pays d'Auge. Son bourg est à 4,5 km au nord-ouest d'Exmes, à 5,5 km au sud-est de Chambois, à 15 km à l'ouest de Gacé et à 16 km à l'est d'Argentan[1].
Le nom de la localité et attesté sous les formes Villa Badeni vers 1183, Viilebadain en 1413[3].
Si l'ancien françaisville — hérité du latinvilla et ayant le sens originel de « domaine rural » — est intégré fréquemment dans la toponymie, en particulier en Normandie, il est plus rare dans l'Orne et plus rare encore tête du toponyme[4]. Selon René Lepelley, Badin est un patronyme[5].
Histoire
En 1821, Villebadin, qui compte alors 38 habitants, absorbe les communes d'Argentelles (197 habitants[6], à l'est de son territoire), Barges (77 habitants[7], à l'ouest) et Champobert (que l'on écrit aujourd'hui Champaubert, 169 habitants[8], au sud)[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 124 habitants, en évolution de −5,34 % par rapport à 2015 (Orne : −1,53 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Villebadin a compté jusqu'à 415 habitants en 1836, à la suite de la fusion de communes en 1821, mais les quatre communes totalisaient 515 habitants en 1806. Il faut cependant noter que les chiffres du recensement de 1831 n'ont pas été conservés ou relevés[9].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Jean-François Miniac (préf. Alain Lambert), Les Grandes Affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions de Borée, coll. « Les Grandes Affaires criminelles », , 336 p. (ISBN978-2-84494-814-4)