Les élections à la Députation générale de La Rioja de 1991 (en espagnol : Elecciones a la Diputación General de La Rioja de 1991) s'est tenue le dimanche , afin d'élire les trente-trois députés de la troisième législature de la Députation générale de La Rioja.
Les élections municipales, organisées simultanément, développent un scénario assez similaire. En tête, les socialistes sont bloqués à 40,9 %, tandis que les conservateurs suivent avec 32,5 %. Les centristes restent la révélation du scrutin en captant 10,1 %, les régionalistes fermant la marche en totalisant 5 %. À la mairie de Logroño, où sont inscrits 41 % des électeurs, le PSOE se contente de 42,9 % et 13 élus sur 27, l'AP récoltant pour sa part 10 sièges et un score de 32,6 %. Le CDS, avec ses 11,9 %, empoche 3 conseillers, le dernier revenant au PRP et ses 5,2 %.
En conséquence de cette Députation générale fragmentée, Joaquín Espert échoue lors du premier vote d'investiture, le , comptant 13 voix favorables, 14 contre et 6 abstentions. Toutefois, lors du second vote deux jours plus tard, il obtient le soutien du PRP et devient président de La Rioja par 15 voix contre 14. En , il s'accorde avec le CDS et les régionalistes pour former une coalition stable.
La Rioja constitue une circonscription unique. Seules les forces politiques – partis, coalitions, indépendants – ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau du territoire régional participent à la répartition des sièges.
Bien qu'il ne retrouve pas son niveau de 1983, le Parti socialiste de La Rioja-PSOE retrouve une partie du terrain perdu en 1987, puisqu'il gagne 3 700 suffrages et 2 députés, alors même que 1 500 électeurs de plus ont boudé les urnes. Cette progression ne lui permet pas de distancer le Parti populaire de La Rioja, au contraire. Le PPLR engrange 9 700 voix supplémentaires et affiche – lui aussi – une hausse de 2 sièges, conservant ainsi l'écart d'un élu avec les socialistes. C'est l'effondrement du Centre démocratique et social (CDS), qui disparaît carrément de la Députation générale, qui explique cette belle performance du PPLR, les centristes ayant tout simplement perdu 9 400 voix favorables et leurs 4 élus, puisqu'ils sont repassés sous la barrière légale des 5 %. Si, à l'inverse, le Parti riojain sauve sa place à l'assemblée, il abandonne 1 500 voix en quatre ans et se maintient de justesse au-dessus de la limite réglementaire.