André Vingt-Trois est né à Paris dans le 5e arrondissement, d'une famille franc-comtoise. Il est le fils d'Armand Vingt-Trois et de Paulette Vuillamy (1911-2010). Son patronyme sous forme de nombre a vraisemblablement été donné à un ancêtre orphelin abandonné : cela pourrait être « le numéro d'une porte ou le numéro d'un lit ou le numéro du jour », selon le livre d'entretiens avec Pierre Jouve, Une mission de liberté[2].
Il relance les trois axes diocésains de son prédécesseur, Michel Moutel : « la prière, la charité et la mission » et, le , invite les communautés paroissiales à décrypter « les chemins de Dieu dans [leur] histoire » pour « mieux comprendre comme Il nous appelle à annoncer l’Évangile »[3]. Avec « Avance au large », le , il demande à chaque communauté de « préparer un projet local d’action »[4]. Le , il invite à « rendre grâce à Dieu pour le chemin parcouru » et se réjouit de « l’acte d’espérance sur l’avenir » posé par les communautés locales par les objectifs qu’elles se sont fixés[5].
Après les attentats du 11 septembre 2001, il organise des rencontres interreligieuses[6] permettant aux différentes confessions et religions d’apporter leur regard sur différents sujets, tels que la « transmission des convictions religieuses » le pour la 5e rencontre[7].
Le , il autorise par décret les pèlerinages et le culte public célébré à L'Île-Bouchard en l’honneur de « Notre-Dame de la Prière », au terme d’une enquête diocésaine de dix-huit mois.
Archevêque de Paris
Il est nommé archevêque de Paris[note 1] par le papeJean-Paul II le , jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes. Il succède au cardinal Lustiger, en fonction depuis le et démissionnaire en raison de son âge, comme le veut la règle. Il est installé le et devient ainsi le 30e archevêque de Paris.
En 2013, il préside le jubilé de la cathédrale Notre-Dame de Paris, à l'occasion de son 850e anniversaire ; il nomme et bénit, entre autres, les nouvelles cloches et le nouveau bourdon installé pour l'occasion.
Le , il est nommé comme envoyé spécial du pape à l'occasion de la consécration de la nouvelle cathédrale du diocèse de Créteil[16].
Le , le diocèse de Paris annonce que le cardinal est hospitalisé depuis plus d'un mois, atteint du syndrome de Guillain-Barré à la suite d'une infection virale[17]. Il « reprend ses activités » après avoir « quitté l'hôpital à la fin du mois d'avril » 2017[18].
Le , il devient président de la CEF. Il accède ainsi, à 64 ans, à la plus haute fonction au sein de l'Église catholique de France[19]. Comme ses prédécesseurs, il est élu lors d'une assemblée plénière pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Ces assemblées, qui réunissent tous les évêques de France (120 environ), se tiennent deux fois par an à Lourdes. Elles prennent des décisions concernant l'Église catholique romaine en France, et émettent des avis sur des questions de société.
Le , André Vingt-Trois fixe à Notre-Dame de Paris les grandes orientations de son diocèse. Son intervention Notre mission à Paris définit quatre champs prioritaires : les jeunes, le social, la famille et l’éthique[21]. Dans cette ligne, qui reprend les acquis des décennies précédentes et la dynamique de la mission diocésaine de Paris Toussaint 2004, le cardinal Vingt-Trois invite les paroisses à un travail de discernement pour qu’elles concentrent davantage de force pour aller vers ceux « qui ne (…) demandent plus rien »[21].
Après trois années de visites pastorales des paroisses de 2005 à 2008, les « Assises de la Mission » se tiennent en 2008 et 2009[22]. À partir de douze thématiques se dégageant des visites pastorales, et pour que les orientations diocésaines ne soient pas « un choix arbitraire de l’archevêque », André Vingt-Trois demande aux paroisses d’effectuer une synthèse lui permettant de promulguer des « orientations missionnaires diocésaines »[23].
Les Assises de la Mission conduisent aux trois années de « Paroisses en Mission », entre 2009 et 2012. Dans son intervention introductive du , le cardinal Vingt-Trois rappelle que « l’objectif diocésain [de Paroisses en Mission] est de faire adhérer le plus grand nombre possible des catholiques parisiens [à] six points d’attention » : la formation, la vie spirituelle, l’appartenance à une communauté, la visibilité de l’action, l’annonce de l’Évangile et la culture de l’appel[24].
Le travail des années 2009 à 2012 permet de préparer et de mobiliser les catholiques parisiens à l’opération « Avent 2014 », pendant laquelle plus de cinq cents projets missionnaires sont déployés durant le mois de [25]. Lors du lancement le , le cardinal Vingt-Trois envoie les catholiques de Paris « à travers la ville pour annoncer que la naissance de Jésus est la cause et la source de notre joie »[26].
En , alors qu’il lance un programme pastoral diocésain « Mission 2015-2018 », il explique aux paroisses : « C’est pour favoriser cet enracinement dans la durée que, depuis dix ans, je me suis efforcé de vous proposer des programmes d’action pluriannuels et de réfléchir les objectifs de vos communautés dans ce cadre. »[27] Dans la suite de l'Avent 2014, et pour se « mettre en “état permanent de mission”, comme (…) y invite le pape François », il propose trois pistes prioritaires : Annoncer, Partager, Transmettre[27].
Le diocèse de Paris renforce ainsi une « culture missionnaire (…) au sein même des paroisses dans le cadre d'un diocèse »[28].
Jeunesse
Le cardinal Vingt-Trois fait de la jeunesse l’une des priorités missionnaires de son diocèse, comme il l’annonce aux paroisses de Paris le [21]. Il le redit en 2008 aux personnes en responsabilité auprès des jeunes : « L’action et la pastorale auprès des jeunes est bien évidemment pour moi quelque chose de tout à fait décisif »[29].
Chaque année, il préside en novembre une messe de rentrée pour les étudiants d’Île-de-France[30] et il participe au printemps au pèlerinage des 18-30 ans à Chartres[note 2] et au rassemblement du Frat[note 3].
Au long de ses interventions, il appelle les participants à « porter cette question : “Seigneur, qu’est-ce que tu veux que je fasse ?” »[31] et à travailler pour la paix en invitant « [au] geste de réconciliation et de pardon, [au] sourire là où règne l’indifférence ou la haine, [à] aller vers ceux qui ne sont pas comme nous, [à] accueillir ceux qui ne sont pas comme nous, [à] faire pour eux une place à notre table »[32].
En , dans sa lettre pastorale La famille et la jeunesse : une espérance !, il écrit aux jeunes : « Si vous avez la chance de vivre dans une famille unie et paisible, sachez que c’est un don formidable. (…) Si votre famille traverse des moments de tension, si vos parents se sont séparés, sachez que vous êtes pour eux un gage d’espérance »[33].
Solidarité
Vingt-Trois invite les catholiques parisiens à vivre la charité en approfondissant les liens avec ceux qui souffrent. La charité, « c’est apprendre à donner quelque chose de soi-même, ce qui nous est le plus précieux et le plus difficile à accorder : notre temps, notre attention ou notre présence aux autres »[34] explique-t-il lors du Forum de la Charité organisé en 2009.
Il se réjouit du « succès [d’]un mode de présence très proche des besoins et des personnes nécessiteuses »[34] des paroisses parisiennes et demande la création dans chaque paroisse d’une « équipe locale pour la solidarité »[21].
En 2008, le cardinal André Vingt-Trois encourage l’ouverture des locaux paroissiaux pendant la période de grand froid pour accueillir de manière fraternelle des sans-abri et crée ainsi l'opération « Hiver Solidaire ». « En 2016, 24 paroisses ont participé et accueilli 159 sans-abris avec plus de 2 000 bénévoles »[35].
Le cardinal André Vingt-Trois célèbre régulièrement des messes à Notre-Dame de Paris en présence de sans-abri[note 4].
Famille
André Vingt-Trois est président de la Commission de la famille de la Conférence des évêques de France de 1998 à 2005[36] et consulteur du Conseil pontifical pour la famille à partir de 1995[37]. Il appelle à consolider les structures familiales qui fondent la société française, convaincu que : « la famille est l’un des éléments constitutifs les plus importants de la construction et du développement du tissu social »[38].
Il encourage l’écoute, la formation et l’accompagnement des jeunes et exhorte la société à apprendre « à intégrer (…) les jeunes à qui on distribue des diplômes sans s’inquiéter de savoir s’il y a du travail au bout »[39].
Il alerte sur les dangers d’un monde où les intérêts économiques sont systématiquement privilégiés aux dépens des intérêts humains, comme il a pu le dire sous forme d’une boutade à un journaliste à l’occasion de la 5e Rencontre des familles à Valence en Espagne en 2006 : « La société n’a pas perdu ses valeurs, elles les a changées ! C’est le règne du CAC 40 ! ». Il appelle les chrétiens à « prendre conscience et faire prendre conscience des valeurs qui sont plus importantes : la générosité et le sens du service ; sortir de soi-même et entrer en relation avec les autres, être utile à l’humanité »[40].
En 2010-2011, pour l’Année « Famille et Jeunesse » du triptyque Paroisses en mission, le cardinal Vingt-Trois publie le livre La Famille, un bonheur à construire. Des couples interrogent l’archevêque de Paris. Il rappelle alors que « ce n’est pas la doctrine catholique qui fait que l’homme et la femme sont différents [et] que c’est mieux d’élever un enfant entre un homme et une femme qu’autrement. Les sociétés humaines ont codifié le système éducatif bien avant la doctrine catholique. L’adhésion au Christ donne un sens plus plénier à tout cela, mais cela existe par ailleurs »[41].
Convaincu de l'efficacité du témoignage[42], le cardinal Vingt-Trois envoie aux évêques de France le une proposition nationale de prière pour la France à l’occasion de l’Assomption du [43]. Il invite à prier « pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère »[44].
Mariage homosexuel
En septembre 2012, il est consulté par Christiane Taubira, Garde des Sceaux, concernant l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe où il souhaite infléchir le contenu de ce projet de loi en déclarant selon lui «il ne faut pas se laisser entraîner dans un débat idéologique homophile/homophobe»[45].
Début novembre 2012, lors d'une assemblée plénière devant 120 évêques à Lourdes, il dénonce la gravité de l'enjeu du mariage homosexuel qui selon lui bouleverserait en profondeur les fondements de la société et la "pression ostentatoire de quelques lobbies"[46]. Il encourage les catholiques à « se manifester » pour qu’ils apportent au débat national leurs contributions réfléchies[47] ; il regrette que les aspects idéologiques l’aient emporté sur la recherche du meilleur service des générations à venir[48].
Fin novembre 2012, lors d'une visite à Rome, il fait un long plaidoyer pour les liens de sang dans la famille, et s'inquiète de la perte du principe de filiation, en cas d'adoption dans le cadre du mariage homosexuel. Il se dit en accord avec Christiane Taubira, qui avait elle-même dit qu'il s'agissait d'une "réforme de civilisation", et donc "pas seulement deux ou trois virgules à changer dans le Code civil" tout en craignant qu'un jour qu'on puisse "acheter un enfant sur internet"[49],[50].
Sollicité par le législateur, il fait remarquer à la Commission des lois de l'Assemblée nationale le : « Toute la jurisprudence française des procédures d’adoption est fondée sur “l’intérêt supérieur de l’enfant”. Or, on est frappé ici par l’absence de référence aux conséquences prévisibles pour les enfants. Comme si le projet ne visait qu’à satisfaire les attentes des adultes, auxquels, par ailleurs, il semble reconnaître un "droit à l’enfant" »[51].
Euthanasie
Il demande que la vie soit mieux respectée, de son début jusqu’à la fin. Il observe que s’il « y a une telle campagne d’opinion en faveur de l’euthanasie, c’est aussi parce qu’on ne sait que faire avec les gens en fin de vie »[52]. Il dénonce les manipulations sur les embryons et rappelle que l’embryon « n’est pas une personne accomplie, mais [qu’]on ne peut nier qu’il est un être pleinement enraciné dans l’existence humaine »[53]. Régulièrement, il pointe les législations qui visent à se débarrasser des plus faibles, malades ou âgés. Ainsi, par exemple, il questionne en : « Comment se satisfaire de l’élimination des individus non-conformes aux ratios d’une normalité supposée ? On ne sauve pas l’homme si on ne respecte pas les plus faibles ou si on rejette les plus diminués ou les plus exposés »[54].
Monde politique
Comme archevêque de Paris, André Vingt-Trois a des contacts réguliers avec les autorités politiques du pays[55]. Il préside chaque année une messe de rentrée des parlementaires à Sainte-Clotilde[56]. Il participe aussi à l’instance de dialogue entre le Gouvernement et l’Église catholique créée en 2002[57].
André Vingt-Trois est régulièrement auditionné dans le cadre de projets de loi et de mission d’études : le par la mission d’information parlementaire sur la famille[58] ; le dans le cadre d’une consultation sur les cellules souches embryonnaires et le clonage[59] ; le par la Commission Veil sur la réforme de la Constitution française[60] ; en 2009 sur le principe du repos dominical[61] ; devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe le [51] et au Sénat le [62].
Écologie
Il incite les chrétiens à « mettre en œuvre une manière de vivre qui ne repose pas seulement sur la satisfaction de tous nos désirs » et ainsi à « réviser nos modes de consommation »[63].
Lors de la COP21, il déclare, à l’occasion d’une table-ronde organisée au collège des Bernardins le : « Si nous persistons à exclure la perspective d’une réalité qui transcende l’humanité, on se voue alors à l’impuissance pour résoudre les problèmes de l’homme et notamment la question écologique »[64].
Relations avec le judaïsme
À la suite de son prédécesseur, le cardinal Vingt-Trois est investi dans le dialogue avec le judaïsme, estimant « qu’il ne peut pas y avoir de catholicisme sans lien profond avec le judaïsme »[65].
Le , il organise avec le Consistoire de Paris une soirée célébrant le quarantième anniversaire de Nostra Ætate[66]. En , à l’occasion du cinquantième anniversaire de la déclaration conciliaire Nostra Ætate, il reçoit la Déclaration pour le Jubilé de Fraternité à venir rédigée par cinq personnalités du judaïsme français[67]. À la suite du cardinal Lustiger qui avait lancé ces rencontres en 2003[65], il se rend aux États-Unis pour participer à la rencontre entre évêques catholiques avec des très hauts représentants de l’orthodoxie juive à New York et Washington[68].
Du 12 au , le cardinal Vingt-Trois conduit un pèlerinage en Terre sainte avec près de 600 pèlerins[69]. Du 21 au , il effectue un voyage en Israël, à l’occasion de l’inauguration d’un mémorial au cardinal Lustiger sur le site de l’abbaye bénédictine d’Abu Gosh[70].
Accusations de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur majeur
Début 2016 il est informé de suspicions d'abus sexuels de la part du supérieur des Missions étrangères de Paris de Georges Colomb et avant son ordination épiscopale, mais aucune démarche n'est faite par André Vingt-Trois. Georges Colomb sera ordonné par le cardinal Vingt-Trois en mai 2016.
Le 13 juin 2023, trois titres de la presse catholique, La Croix, Famille Chrétienne et La Vie, publient une enquête issue d’une « collaboration inédite pour vérifier certaines informations et mutualiser plusieurs contacts – chaque titre restant indépendant quant au travail journalistique »[71],[72],[73]. Georges Colomb se mettra en retrait de son diocèse lors de la publication conjointement par La Vie, Famille Chrétienne et La Croix, d'une enquête le visant. Le 17 novembre 2023, Georges Colomb est mis en examen pour tentative de viol[74],[75],[76].
André Vingt-Trois, La liberté dans la foi : entretiens avec Michel Cool, La Tour d'Aigues, France, l'Aube, coll. « Monde en cours/A voix nue », , 123 p. (ISBN978-2-7526-0509-2)
André Vingt-Trois, Évêques, prêtres et diacres : année du Sacerdoce, Paris, Éditions Médiaspaul, , 166 p. (ISBN978-2-7122-1111-0)
André Vingt-Trois, Une mission de liberté : entretiens avec Pierre Jouve, Paris, Éditions Denoël, coll. « Hors collection », (ISBN978-2-207-26187-3)
André Vingt-Trois, Dieu ouvre des chemins : itinéraires en suivant l'Évangile de saint Matthieu, Paris, Éditions Salvator, , 224 p. (ISBN978-2-7067-1203-6)
André Vingt-Trois, collectif, Dialogue entre la foi chrétienne et la pensée contemporaine, Les Plans, Suisse, Éditions Parole et Silence, , 180 p. (ISBN978-2-84573-298-8)
André Vingt-Trois, collectif, Voici l'homme : conférences de Carême à Notre-Dame de Paris, Les Plans, Suisse, Éditions Parole et Silence, , 161 p. (ISBN978-2-84573-399-2)
André Vingt-Trois, collectif, Qu'est-ce que la vérité ?, Les Plans, Suisse, Éditions Parole et Silence, , 175 p. (ISBN978-2-84573-561-3)
André Vingt-Trois, collectif, Qui dites-vous que je suis ? : conférences de carême de Paris, 2008, Les Plans, Suisse, Éditions Parole et Silence, , 157 p. (ISBN978-2-84573-646-7, BNF41245296)
André Vingt-Trois, collectif, Saint Paul : Juif et apôtre des nations, Les Plans, Suisse, Éditions Parole et Silence, , 151 p. (ISBN978-2-84573-760-0, BNF42015480)
André Vingt-Trois, collectif, Vatican II : Une boussole pour notre temps, Les Plans, Suisse, Éditions Parole et Silence, , 160 p. (ISBN978-2-84573-853-9, BNF42172166)
↑Revue des deux mondes, « Conversation – Les frontières de la laïcité : l’humanisme, la religion et la loi », sur revuedesdeuxmondes.fr, (consulté le ) : « Cela veut donc dire qu’il y aura des enfants nés d’un couple hétérosexuel et des enfants nés d’un couple homosexuel. Où sera la parité pour eux ? C’est une parité qui introduit une disparité. Tout cela n’a jamais été discuté : il n’y a pas eu d’échange d’arguments. (…) Nous n’étions pas dans un processus de débat laïc, mais dans un processus idéologique. ».
↑Sophie de Ravinel, « Mgr André Vingt-Trois : “L'Église est missionnaire ou elle n'existe pas” », Le Figaro,
↑BFM TV, « Quand des députés se retrouvent à la messe », sur bfmtv.com, (consulté le ) : « C’est une tradition méconnue : à chaque rentrée parlementaire, l’Église catholique organise une messe à Paris pour les députés et les sénateurs. ».
↑gouvernement.fr, « 9 septembre 2015 - Communiqué - Instance nationale de dialogue avec l'Eglise Catholique », sur gouvernement.fr, (consulté le ) : « La délégation de l’Église catholique en France était composée de Mgr Luigi VENTURA, nonce apostolique, le cardinal André VINGT-TROIS, archevêque de Paris, Mgr Georges PONTIER, archevêque de Marseille, président de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre-Marie CARRÉ, archevêque de Montpellier, vice-président, Mgr Pascal DELANNOY, évêque de Saint-Denis, vice-président, Mgr Bertrand de la SOUJEOLE, secrétaire de l’instance de dialogue et Mgr Olivier RIBADEAU-DUMAS, secrétaire général de la Conférence des évêques de France. ».
↑Famille chrétienne, « Les 40 ans de Nostra Aetate », sur famillechretienne.fr, (consulté le ) : « À l'initiative du diocèse et du Consistoire de Paris, catholiques et juifs de Paris ont célébré ensemble le 40e anniversaire de Nostra Aetate. ».
↑Sophie Lebrun, « Soupçons d’abus et violences sexuelles : que se passe-t-il aux Missions étrangères de Paris ? », La Vie, (lire en ligne)
↑Héloïse de Neuville et Matthieu Lasserre, « Abus sexuels : aux Missions étrangères de Paris, une cascade d’enquêtes et des questions », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).