La commune se situe sur la côte de Lumière, au milieu de la façade atlantique : elle s'inscrit ainsi dans le prolongement naturel de la station balnéaire Les Sables-d’Olonne. C'est une composante du pays des Olonnes, deuxième pôle urbain et premier pôle touristique de la Vendée.
Géologie et relief
Le territoire municipal de Château-d’Olonne s’étend sur 3 129 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 34 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 59 mètres[2],[3].
Liaisons TER quotidiennes depuis la gare de Nantes jusqu'aux Sables-d'Olonne. Cette ligne est électrifiée depuis le 14 décembre 2008, permettant des liaisons directes vers Paris par TGV.
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Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 9 665, alors qu'il était de 8 149 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 66,1 % étaient des résidences principales, 30,4 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,2 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants, était de 75,84 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (71,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) a beaucoup diminué, passant de 6,1 % à 3,8 %, le nombre de logements sociaux étant passé de 332 à 242[I 3].
Projets d'aménagements
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Toponymie
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Durant la Révolution, la commune porte le nom de Beau-Séjour[1].
Le Château-d'Olonne tient son nom du fait que la commune abritait autrefois un château à la place de l'actuelle église Saint-Hilaire. Le château ayant été détruit au début du XVIIe siècle sous les ordres de Richelieu afin d'éviter une potentielle invasion des Anglais, l'église actuelle fut bâtie sur les ruines de l'ancien château avec les mêmes pierres.
L'épilogue de la « der des ders » portant le germe du cataclysme suivant, la débâcle de 1940 amène 400 réfugiés sur la commune. L'armée d'Occupation s'installe aussi avec un millier d'hommes et hisse le drapeau à croix gammée sur l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier. À la Libération, l'armée allemande quitte Les Sables-d'Olonne sans vraiment combattre. Mais quelques jours plus tard, les 30 et 31 août 1944, des convois ennemis reviennent. Les affrontements de la Bataille des Portes tournent à l'avantage des Forces Françaises de l'Intérieur, FFI. La guerre est finie, mais elle tue encore : deux mois après l'armistice, cinq enfants meurent dans l'explosion d'un obus abandonné[réf. nécessaire].
Agriculteur, Conseiller d'arrondissement, Président de la Société de courses des Sables d'Olonne, Croix de guerre 14-18, Médaille du mérite UNC, Officier du Mérite agricole Renommé en 1941
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 2].
En 2016, la commune comptait 14 030 habitants[Note 3], en évolution de +5,07 % par rapport à 2010 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,2 %, 15 à 29 ans = 12,3 %, 30 à 44 ans = 15,6 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 34,8 %) ;
52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 12,6 %, 15 à 29 ans = 11,2 %, 30 à 44 ans = 15,3 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 37,9 %).
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[23]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,2
7,3
75 à 89 ans
10,6
14,9
60 à 74 ans
15,7
20,9
45 à 59 ans
20,2
20,4
30 à 44 ans
19,3
17,3
15 à 29 ans
15,5
18,9
0 à 14 ans
17,4
Manifestations culturelles et festivités
La commune propose une grande diversité d'activités culturelles telles que des concerts en plein air à la scène des Vallées, des « Rencontres Cinéma » à thèmes à la salle culturelle La gargamoëlle ainsi que de nombreuses manifestations interculturelles et d'échanges régionaux avec le pays basque notamment.
Économie
Tourisme
Située sur la Côte de Lumière, la commune bénéficie d'un climat privilégié, caractérisé par un fort taux d'ensoleillement et une grande douceur des températures en toutes saisons, ce qui contribue à son attractivité touristique et résidentielle.
↑Bien que le nom initial de la commune soit « Le Château-d'Olonne » tel que reporté sur la carte de Cassini (aller voir), il est orthographié par erreur « Chateau d'Ollonne » en 1793 (an II) selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque. Puis, il est orthographié « Le Château-d'Olonne » et « Château-d'Olonne » en 1801 selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine. L'INSEE a retenu la graphie « Château-d'Olonne » dans le Code officiel géographique de la République française, [lire en ligne] pour les statistiques officielles, toutefois les documents municipaux et d'autres agences de l'État utilisent le nom « Le Château-d'Olonne ».
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN2-84561-263-X), p. 94.
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.