L'attribution des points se fait selon le barème 8, 6, 4, 3, 2, avec 1 point pour l'auteur du meilleur tour en course.
Plusieurs pilotes peuvent se relayer au volant d'une même voiture et marquer des points, à condition d'avoir couvert au moins le tiers de la distance prévue. Les points sont alors divisés, sans tenir compte du nombre de tours bouclés par chacun.
L'inter-saison est marquée comme l'année précédente par les transferts des deux pilotes majeurs de la discipline Juan Manuel Fangio et Stirling Moss. Malgré le titre conquis l'année précédente chez Ferrari, Fangio a décidé de rejoindre Maserati à cause de ses rapports conflictuels avec Enzo Ferrari tout au long de la saison 1956.
Les écuries et pilotes sur fond rose ont participé au Grand Prix d'Allemagne en catégorie F2.
Résumé du championnat du monde 1957
Les derniers exploits de Fangio
Comme de coutume, la saison débute en janvier sous l'été argentin et Juan Manuel Fangio s'impose sur ses terres et signant de manière victorieuse son retour chez Maserati. En trustant les quatre premières places (Fangio-Behra-Menditeguy-Schell), les Maserati se positionnent d'emblée au-dessus des Ferrari tandis que les Vanwall ont boycotté la course, Moss (pilote vanwall) ayant pris le volant d'une Maserati privée.
Quatre mois plus tard à Monaco, Vanwall entre en course tandis que deux cruelles absences affectent Ferrari. À seulement 26 ans, le grand espoir italien Eugenio Castellotti a trouvé la mort dans une séance d'essais à Modène. Peu de temps après, le gentleman-driver espagnol Alfonso de Portago se tue aux Mille Miglia. La course monégasque est facilement remportée par Fangio qui a profité d'un carambolage général derrière lui qui a éliminé les Moss sur Vanwall et les Ferraristes Collins et Hawthorn. Tony Brooks sauve l'honneur britannique en amenant sa Vanwall à la deuxième place.
Fangio remporte également le Grand Prix de France malgré des pneus à l'agonie et le retour en force des hommes de la Scuderia Ferrari notamment de Luigi Musso brillant deuxième. Avec trois victoires en trois courses et aucun concurrent qui se détache pour mener la chasse, le titre semble acquis pour l'Argentin.
Au Grand Prix de Grande-Bretagne, les titulaires de Vanwall, Tony Brooks et Stirling Moss, sont de retour et profitent des abandons des Maserati de Behra et Fangio sur casse mécanique pour se partager la victoire. Moss relaye Brooks à partir du vingt-sixième tour à cause d'ennuis d’alternateur de sa propre voiture et à une jambe encore convalescente de Brooks. Cette victoire est la première d'une voiture britannique en championnat du monde.
En Allemagne, au Nürburgring, Fangio retrouve le chemin de la victoire au terme d'une course que les spécialistes considèrent aujourd'hui comme la plus grande de sa carrière et l'une des plus belles de l'histoire de la Formule 1. Sorti vainqueur d'une longue course-poursuite derrière les Ferrari de Collins et Hawthorn, l'Argentin s'assure de son cinquième titre mondial, le quatrième consécutif.
Moss et Vanwall prennent date
Inexistants en Allemagne, Moss et Vanwall terminent la saison en trombe en remportant coup sur coup les Grand Prix de Pescara et d'Italie à l'issue d'une implacable domination.