Claude Gouffier
Claude Gouffier[1], né en 1500 ou 1501 à Boisy (Pouilly-les-Nonains) et mort après le à Villers-Cotterêts, est un courtisan français, grand écuyer de France du à sa mort[2]. Il fut seigneur de Boisy, de St-Loup et d’Oiron, duc de Roannais, comte d'Étampes et de Caravas et de et Grand écuyer de France. Il aurait très certainement inspiré à Charles Perrault, le personnage du Marquis de Carabas dans le Le Chat botté[3]. BiographieEnfanceClaude Gouffier est né en 1500 ou 1501, issu de la Famille Gouffier, solidement installée à la cour, il est le fils ainé d'Artus Gouffier de Boisy (1474-1519), Grand maitre de France et gouverneur du futur François Ier ainsi que d'Hélène de Hangest († 1537), issue de la noblesse picarde. La bataille de Pavie et ses suitesComme l'était son père et l'est son oncle, Claude est très proche du roi, il l'accompagne à la bataille de Pavie, cette bataille qui se déroule lors de la sixième guerre d'Italie qui oppose François Ier à son rival de toujours, l'empereur du St Empire, Charles Quint. Cette bataille tourne cependant vite à la catastrophe pour les français, largement battus, François Ier est fait prisonnier tout comme Claude et Guillaume II Gouffier est tué. De premier gentilhomme à grand écuyerClaude Gouffier profite du prestige de son père, pour se faire une place de choix à la cour, mais il n'est pas très proche de François Ier et doit n'obtient que des fonctions sans équivalence par rapport à celle de son père. Cependant, dès 1535 il est nommé premier gentilhomme de France puis devient capitaine des cent gentilhomme de la maison du roi en 1545. Enfin, le il devient grand écuyer de France, titre qu'il gardera jusqu'à sa mort en 1570 et qui est le plus prestigieux de sa vie et dont les références à sa charge, sont présentes au sein du château d'Oiron[4]. Le château d'OironClaude Gouffier, hérite comme on l'a dit plus haut, de la seigneurie de Oiron, où la famille possède un château, qu'il va grandement modifier. Le faisant passer d'un logis médiéval à un château Renaissance. Claude décida de faire ériger une galerie Renaissance dû à son amour pour les arts de la Renaissance, c'est certainement à la suite de son emprisonnement en Italie après la bataille de Pavie en 1525 qu'il aurait vu dans une villa italienne une galerie ressemblante à celle-ci et que l'idée lui serait ensuite venue de faire construire cette galerie[5]. Érigée entre 1546 et 1549 et longue de plus de 55 mètres, la galerie débute par une cheminée, qui est un hommage à François Ier, où l'on peut voir l'inscription marquée ci-dessous[6] :
Les peintures de la galerie, racontent la guerre de Troie, avec l'Iliade puis le début de l'Énéide, trois scènes ne racontent pas cette guerre, deux montrant les enfers et le chien Cerbère et le huitième des douze travaux d'Hercule où il doit ramener les juments de Diomède au roi d'Argos, Eurysthée. Ces peintures auraient été refaites après un incendie ayant gravement endommagé le château en 1627. Claude acquit une importance notable à la cour notamment sous le règne d'Henri II et de ses successeurs, profitant d'un certain prestige auprès de Catherine de Médicis. Preuve de son importance, il accueille au moins deux fois la cour au château, la première fois, celle d'Henri II en 1551, avec notamment Catherine de Médicis et Diane de Poitiers, puis une autre fois, Charles IX et Catherine de Médicis en , lors de leur Grand Tour de France[7]. Dernière années et mortLes dernière années de la vie de Claude Gouffier sont compliquées, il est fait prisonnier pendant les guerres de religion et le château est pillé en et à nouveau en , par les Huguenots lors de la 3e guerre de Religion, avant la bataille de Moncontour. Il meurt à Villers-Cotterêts, après le , son gisant est aujourd'hui visible à la collégiale, derrière celui de son père, Artus. Mariage et descendanceClaude Gouffier a eu 5 épouses, avec lesquelles il aura 10 enfants[8] :
Terres et titresPar son père, il est seigneur d'Oiron, capitaine d'Amboise de Chinon et bailli de Vermandois en 1519 puis seigneur de Boisy en 1524 mais aussi comte de Maulévrier (érigé par François Ier en 1542). Il hérite également de sa sœur, Hélène Gouffier, veuve de Louis de Vendôme, morte sans descendance, de la baronnie de Pouzaugues. De son mariage en 1545 avec Françoise de Brosse, il obtient en dot en 1551, la baronnie de Palluau, qui entre dans la possession de la famille. En Poitou, il achète pour 40 000 livres en 1541, la châtellenie de Merle-Fougereuse DistinctionNotes et référencesNotes
Références
Bibliographie
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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