Après un précédent opus qui n'avait pas rencontré le succès escompté, Dany Brillant ayant lui-même reconnu que ses textes étaient sans doute trop engagés par rapport aux précédents, le chanteur souhaitait revenir à ce qui a fait le succès de ses débuts[2]. Le chanteur avait toujours envisagé d'enregistrer un jour en Italie. Après Cuba et Londres, il souhaitait revenir à la culture méditerranéenne :
« Je suis né en Tunisie, dans le bassin méditerranéen, et j'ai toujours été bercé par la culture italienne. Là-bas, on cultive la décontraction mais aussi la mélancolie. Ca me ressemble bien[2]. »
« Quand j'étais enfant, j'allais tout le temps en vacances en Italie. Ce disque est sûrement le plus proche de moi dans le sens où je me sens très méditerranéen. J'ai été élevé aux pizzas, aux pâtes et à l'huile d'olive ! »
« Pour moi, c'est le plus grand cinéma du monde. Il est moins vigoureux que ce qu'il était dans les années cinquante et soixante avec Rossellini, Fellini, Visconti, Risi, De Sica... mais il reste mon cinéma préféré parce qu'il porte en lui une profonde humanité. Le Voleur de bicyclette, les Vitteloni, le Fanfaron... c'est le cinéma de la rue. Il plaît au peuple et au cinéphile. Les cinéastes italiens ont su toucher au chœur en filmant la vie, en étant toujours entre le tragique et le comique. Ils ont su retranscrire ce paradoxe. Nous, on ne sait pas le faire[3]. »
L'album s'est vendu à 384 000 exemplaires[4]. L'album fut disque d'or (plus de 100 000 disques vendus) au bout d'un mois seulement, et fut récompensé l'année suivante par un disque de platine (plus de 200 000 disques vendus)[5],[6],[7].