Gabrielle Logerot enseigne ensuite au lycée de filles à Niort[2].
Ayant opté pour le nom de plume Réval, elle traite dans plusieurs ses romans de la vie des filles dans les établissements scolaires et de leur place dans la société : Lycéennes (1902), La Bachelière (1910[3]).
Elle est remarquée dès son premier livre, Les Sévriennes, publié en 1900 et dans lequel elle témoigne de son expérience à Sèvres. Elle peint, « par des tableaux successifs et par le récit d’une courte aventure, un milieu très spécial, "sélect" et très fermé »[4].
En 1904, alors que la question de l’éducation et l’instruction des filles prend de l’importance, elle publie L’Avenir de nos filles, ouvrage énumérant les professions féminines. Elle y souligne la précarité des autrices : « seule une femme riche peut, dans une certaine mesure, concilier ses devoirs de mère et d’écrivain[5] ».
En novembre de la même année, elle cofonde le prix Vie heureuse[6] qui deviendra plus tard le prix Femina. Avec vingt-et-une autres rédactrices du journal La Vie heureuse, elle souhaite constituer une contre-proposition au prix Goncourt jugé misogyne[7].
↑Annuaire du Centenaire de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles, Paris, Collection de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles, no. 20, , 307 p. (ISSN0768-326X), p. 219
↑Gabrielle Réval, Les Sèvriennes, Paris, (lire en ligne)
↑Emilio Sciarrino, « Femmes écrivains à la « Belle Époque » en France & Italie », Acta Fabula, no vol. 12, n° 4, (ISSN2115-8037, lire en ligne, consulté le )