Horace Vernet suit les traces de son père dans la peinture militaire, dont il fait sa spécialité et où il se révèle être un peintre brillant.
Formation
Il reçoit sa formation dans l'atelier de son père à qui Théodore Gericault rend souvent visite. Les deux jeunes peintres deviennent amis et cela influence probablement un style romantique dans l'œuvre de Vernet[2]. Géricault lui permet aussi de rencontrer des gens d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, bien avant qu'Horace ne visite réellement l'Algérie en 1833. Le serviteur et modèle de Géricault, Mustapha, a peut-être servi de modèle pour le portrait de 1818 conservé au musée d'Art Dahesh à New York[3].
Il épouse en 1811 Louise Pujol, fille de Pierre Pujol dont il aura deux filles, Louise et Henriette, morte l'année de sa naissance en 1812. Stimulé par les besoins financiers découlant de son mariage précoce, il exploite ses facilités naturelles dans un grand nombre d'œuvres vendables qui jaillissent de son atelier : créations de mode, caricatures, portraits, chevaux à la manière de Carle et paysages à la manière de Joseph[4]. De 1811 à 1815, il crée des caricatures pour le Journal des dames et des modes[1].
C'est un bonapartiste fidèle et il fait ses débuts au Salon en 1812 avec La Prise d'un campement fortifié près de Glatz, qui avait été commandée par le roi Jérôme de Westphalie, frère de Napoléon[6]. Son talent impressionna tellement Jérôme Bonaparte qu'il lui commanda un portrait équestre[1].
En 1814, il fait partie des défenseurs civils de Paris contre les alliés qui approchent, épisode qu'il représentera plus tard dans La Barrière de Clichy (1820, Louvre)[4]. Il est chevalier de la Légion d'honneur en décembre 1814. Il est chargé de peindre plusieurs portraits de Napoléon avant l’éviction de l’empereur[2] et réalise également trois portraits de lui en 1815-1816 pour Charles Kinnaird, 8e Lord Kinnaird d'Inchture, un collectionneur d'art qui avait été député et représentant élu pair pour l'Écosse[7].
En 1822-1823, il réalise un portrait de son ami Géricault dans lequel il le dépeint en artiste romantique qui souffre peut-être aussi physiquement. Ce portrait est probablement peint lorsque Géricault est atteint de la maladie qui lui coûte la vie en 1824[8].
Pendant les premières années de la Restauration, son atelier est très fréquenté et sert de lieu de rencontre d'artistes et de vétérans ouvertement hostiles au gouvernement Bourbon. Il fait étalage de son culte de Napoléon, mais obtient le soutien de Louis-Philippe, duc d'Orléans, chef de la branche cadette de la dynastie[4]. Gabriel Delessert, futur préfet de police de Paris en 1836, lui commande son portrait en 1821[9]. Lorsque certaines de ses peintures sont rejetées du Salon de 1822 en raison de leur prétendu caractère antiroyaliste, il les expose dans son atelier, attirant de nombreux visiteurs.
La Révolution de juillet 1830, qui met sur le trône Louis-Philippe, lui ouvre de vastes possibilités d'emploi officiel. Il reçoit de nombreuses commissions d'État pour des tableaux de batailles[4], et devient, dès son retour de Rome, professeur à l'École des Beaux-Arts.
Pendant son séjour à Rome, de 1829 à 1835, il se lie d'amitié avec le sculpteur danois de renommée internationale Bertel Thorvaldsen qui a passé la majeure partie de sa vie professionnelle à Rome, et dont il fait le portrait en 1833[10].
Voyages en Orient
Il est envoyé en Algérie en 1833 à la demande de Louis-Philippe. Il arrive en peintre officiel et est reçu avec des marques considérables d’attention : deux bataillons lui sont affectés pour ses déplacements. S’il est fasciné par l’armée française — qu’il nomme lui-même désormais « l’armée d’Afrique » —, il l’est tout autant par leurs adversaires valeureux et aux costumes pittoresques[11]. Ses peintures ont alors pour objectif d'alimenter la propagande colonialiste, et Vernet s'attache à peindre uniquement l’aspect glorieux de la conquête de l'Algérie[12].
Il reviendra durablement marqué par la découverte du pays, et au cours de ses cinq longues visites en Afrique du Nord (1833, 1837, 1839-1840, 1845, 1853), il dessine avidement et rassemble sur place une documentation sur les conquêtes françaises à Alger et au Maroc, matériel qu'il transforma plus tard en grandes toiles pour Versailles[4].
En , il voyage avec son cousin Charles Burton et un photographe ami et élève, Frédéric Goupil-Fesquet(en). Ils avaient été précédés en Égypte de quelques semaines par le Franco-Canadien Gaspard-Pierre-Gustave Joly, qu'ils rencontrent en novembre.
Le tableau L'Artiste et ses compagnons voyageant dans le désert est exposé au Salon de Paris de 1844 sous le titre Voyage dans le désert. Vernet était célèbre pour sa superbe mémoire et sa capacité à se passer de croquis préparatoires. On a longtemps supposé que ce tableau était l’œuvre que Vernet appelait le « petit tableau de notre caravane dans le désert ». Il l'a peint, comme il l’a dit à sa femme, lors de sa deuxième visite en Russie. En 2016, Michèle Hannoosh a identifié de manière convaincante les hommes comme étant Vernet lui-même, Charles Burton et Frédéric Goupil-Fesquet[13].
Célébrité et critiques
Il est sévèrement jugé par Charles Baudelaire dans sa critique des Salons de 1845 et 1846 : « M. Horace Vernet est un militaire qui fait de la peinture. — Je hais cet art improvisé au roulement du tambour, ces toiles badigeonnées au galop, cette peinture fabriquée à coups de pistolet, comme je hais l'armée, la force armée, et tout ce qui traîne des armes bruyantes dans un lieu pacifique. Cette immense popularité, qui ne durera d'ailleurs pas plus longtemps que la guerre, et qui diminuera à mesure que les peuples se feront d'autres joies, — cette popularité, dis-je, cette vox populi, vox Dei, est pour moi une oppression. »[14]. En revanche, il était grandement défendu par Théophile Gautier[15].
Une de ses deux filles, Louise, épouse le peintre Paul Delaroche, son cadet de huit ans, mais elle meurt en 1845, à l'âge de 31 ans. La douleur lui inspirera le tableau L'Ange de la Mort[16].
L'année 1850 le trouve au siège français de Rome. En 1854, il visite les champs de bataille de Crimée. Il avait entre-temps, lors de deux longs séjours en Russie en 1836 et 1842-1843, bénéficié du patronage du tsar Nicolas Ier[4], ce qui explique peut-être qu'il n'ait jamais exposé son allégorie de La Pologne écrasée par la Russie[17].
À l’Exposition universelle de 1855 à Paris, il occupe comme Ingres une salle entière et reçoit la médaille d’honneur, ce qui le place en tête des peintres de son époque. Le peintre anglais Edwin Henry Landseer dit de lui : « Les tableaux de Vernet l’emportent sur ceux de tous ses rivaux car ils ne procèdent que de lui-même… ».
Fin de carrière
Enrichi, il acquiert en 1855 un domaine au lieu-dit « Les Bormettes », sur le territoire de la commune de La Londe-les-Maures, alors simple faubourg de Hyères, charmé par la beauté du site dont l’eau bleutée et les collines galbées lui rappellent l’Algérie où il avait auparavant séjourné. Il s’y fait construire un vaste château médiéval composé de différents corps de bâtiments hétéroclites et de style divers.
Au mois de , Napoléon III, apprenant la grave maladie de l’artiste, lui écrit : « Mon cher Monsieur Horace Vernet, je vous envoie la croix de Grand officier de la Légion d'honneur comme au grand peintre d'une grande époque… »[18]. Il meurt en janvier 1863, à 73 ans. Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre (5e section).
Au moment de sa mort, c'est l'artiste le plus célèbre de France, membre de trente académies, admiré et imité dans toute l'Europe et profondément ancré dans la culture populaire[4].
« Il était un homme d’esprit, caractère aimable, une nature droite, honnête, loyale, vive et sensée », écrit Sainte-Beuve[19].
Alexis Witkofsky qui habitait au palais de l'Institut à Paris, fit son portrait en habit d'académicien en 1864. Il est conservé au Château de Versailles[21].
Simon Meister (1796-1844), peintre de bataille et portraitiste prussien.
Au cours des sept années à l'Académie de France à Rome, il traite des sujets variés, avec des peintures de la vie populaire italienne (Confession du brigand), des sujets orientaux (Le Conteur arabe) et des anecdotes historiques (Rencontre de Raphaël et Michel-Ange au Vatican)[4].
Mais il est surtout connu pour des sujets académiques traditionnels, en particulier ses scènes militaires réalistes. Quatre très grandes toiles pour la Galerie des Batailles à Versailles, sont exposées au Salon de 1836[4]. Trois d'entre elles sont consacrées aux guerres napoléoniennes : La bataille de Friedland, La bataille de Wagram et La bataille d'Iéna. Elles ont été commandées à Vernet par Louis-Philippe Ier dans le cadre de la politique intérieure de la Monarchie de Juillet visant à rehausser le prestige de la France[23]. Les tableaux illustrent diverses anecdotes de la vie militaire de Napoléon Ier dans lesquelles il apparaît comme un empereur sévère et puissant, image que Louis-Philippe cherche à s'associer pour rallier les bonapartistes à sa cause et restaurer le statut de grande puissance de la France aux yeux de l'Europe après le Congrès de Vienne. Cette tâche cruciale est confiée à Vernet qui, sous la Restauration, produit activement des tableaux sur les guerres napoléoniennes et le Premier Empire, y compris pour le cercle de Louis-Philippe[24].
Le 30 avril 1838 il reçoit une commande de sept tableaux pour la "Décoration de la 5ème salle du pavillon du Roi à Versailles", dont L'Attaque de la citadelle d'Anvers, 22 décembre 1832[25]. Cette commande sera remplacée par celle du 29 juin 1840 de 14 tableaux, dont celui de La Prise de Bougie par le général Trézel, 2 octobre 1833[26]. Il conçoit son travail comme une forme de reportage qui nécessite une observation réaliste sur les théâtres de guerre[4].
L'Orientalisme
De retour d'Egypte, alors qu'il est à Rome, il peint en 1833, son premier tableau orientaliste, Le Conteur arabe, daté de 1834, pour le 12e comte de Pembroke qui vivait à l'époque à Paris. De ce tableau conservé à la Wallace Collection à Londres il a réalisé une deuxième version, avec des variantes, intitulée Le Parlementaire et le medjeles conservée au musée Condé à Chantilly[27].
À son retour d'Algérie en 1833, il s'exclame : « Certes, Rome continue à enflammer le génie des artistes, mais quel genre d'émotion ne s'emparent d'eux lorsqu'ils sont inspirés par un peuple qui a conservé ses anciennes coutumes pendant tant de siècles » (cité dans : La fondation de la National Gallery à Berlin, Cologne 2013, p. 153). Cette citation témoigne de sa curiosité et de son enthousiasme pour ces pays lointains, et pourtant, dans son genre oriental et ses images d'histoire, il est resté pris dans des perspectives entièrement européennes, peignant un pays plein d'exotisme, de danger et de plaisir sensuel. Le tableau Marchand d’esclaves, a été peint en 1836 pour le compte de Jean-Pierre-Marie Jazet, qui l'a vendu au marchand d'art Louis Friedrich Sachse en 1837 pour la collection du banquier berlinois Wagener. Il est conservé à la Alte Nationalgalerie de Berlin, est connu grâce à de nombreuses reproductions. Le sujet était populaire dans la peinture orientale de la seconde moitié du XIXe siècle[28].
Lors de l'exposition au Salon de Paris de 1839, il expose La Chasse au lion, réalisé en 1836 et conservé à la Wallace Collection à Londres. C'est un souvenir de sa première visite en Algérie, et s'appelait «Chasse dans le désert du Sahara 28 mai 1833» . Des œuvres antérieures sur un sujet similaire par Rubens entre autres, auraient été familières à Vernet. Par ailleurs, Delacroix qui a réalisé plusieurs tableaux sur ce thème est son contemporain[29].
Le tableau Juda et Tamar exposé au Salon de Paris de 1843 et conservé à la Wallace Collection à Londres, montre la conviction de Vernet que les sujets bibliques pouvaient être basés sur des scènes arabes contemporaines parce que la vie y était restée inchangée pendant des milliers d'années - une conception qui a été louée mais aussi beaucoup critiquée du vivant de Vernet[30].
Les daguerréotypes
Il prend le premier daguerréotype du port de Marseille en 1839 et lors de son premier voyage en Orient en compagnie[31] de son neveu Charles Burton et d'un photographe ami et élève, Frédéric Goupil-Fesquet, équipés de matériel produit par Lerebours[32]. Les trois hommes rapportent leurs daguerréotypes qui donnent lieu à un livre, les Excursions daguerriennes publiées sous forme de lithographies par Lerebours en 1842
Exemples d'œuvres
Portrait du duc d'Orléans (Louis-Philippe) (1818), huile sur toile, 62 × 52 cm, Chantilly, Musée Condé[33]
Portrait de Louise Vernet (1814-1845), fille de l’artiste, future épouse du peintre Paul Delaroche (vers 1832-1834), huile sur toile, 100 × 74 cm, musée du Louvre[37]
École nationale supérieure des beaux-arts : caricature. Horace Vernet a dessiné une caricature représentant le roi Louis XVIII venant de déféquer, avec à ses pieds un étron, à ses côtés, un personnage s’apprêtant à torcher le royal postérieur. Annoté de la main de l’artiste : Le porte coton du Roi Louis Dixhuit fait par Horace Vernet chez nous le [46]. Le porte-coton était une fonction de laquais et désignait un employé au service des latrines. Ce dessin provenant de la collection du colonel Louis Bro, ami d’Horace Vernet, fut vendu aux enchères à Reims le , no 172 du catalogue où il est reproduit. Il a été offert à l’École nationale supérieure des beaux-arts par une association[Laquelle ?][47].
Soldat Klephte Plume, encre brune et lavis brun, H. 0,179 ; L. 0,206 m[48]. Paris, Beaux-Arts de paris[49] Daté de 1827, Vernet, qui n'a pas encore voyagé en Orient dessine un soldat klephte, sorte de hors la loi des montagnes actif aux côtés des Grecs pendant la guerre d'indépendance que soutient la France. Appuyé contre un rocher, une main sur la tête, le soldat fixe le lointain de son regard inquiet. Derrière lui, le ciel menace. Très achevée, cette feuille pourrait correspondre à une étude préparatoire pour un tableau non retrouvé.
Six chevaux en liberté dans un paysage plume, encre brune, lavis brun, encre de Chine et rehauts de blanc, H. 0,139 ; L. 0,25 m[50]. Paris, Beaux-Arts de Paris[51] Le dessin représente un groupe de chevaux libres en pleine nature. Dans un paysage tourmenté, balayé par le vent et éclairé par le soleil couchant, des chevaux sont livrés à leurs instincts. Ils s'élancent dans une course effrénée, sautant et se cabrant, s'adonnant à des jeux subtils et familiers. Archétype de l’œuvre romantique, cette feuille fait écho à la passion de toute une génération de peintres - de Gros à Delacroix - pour le cheval.
Son œuvre gravé complet est vendu aux enchères en 1861[réf. nécessaire].
Postérité
Une commune d'Algérie porta son nom pendant la colonisation française.
Dans un article intitulé « Le Daguerréotype au harem », paru dans La Presse en , le journaliste Pitre-Chevalier raconte l'aventure vécue chez le pacha Mehemet Ali par un peintre photographe, désigné par les initiales H. V., qui pourrait être Horace Vernet[53]. L'article se conclut par ces mots : « S'il faut en croire l'ami du célèbre peintre qui nous a garanti l'authenticité de cette aventure, elle formera le sujet d'un charmant tableau que nous verrons à l'exposition de 1841. »
Arthur Conan Doyle fait de son héros Sherlock Holmes le petit-neveu d'un peintre nommé "Vernet" dans L'Interprète grec. Sherlock Holmes explique que sa grand-mère était la sœur du peintre Vernet, sans préciser s'il s'agit d'Horace ou de son grand père Claude Joseph Vernet. Il est toutefois vraisemblable, au vu de la date de naissance fictive de Sherlock Holmes, que Doyle fasse bien référence à Horace Vernet.
Notes et références
↑ abc et d(en) « Biographie », sur Musée de Cleveland (consulté le ).
↑ a et b(en) « Horace Vernet », sur Musée d'Arizona (consulté le ).
↑(en) « Horace Vernet », sur Musée d'Art Dahesh (consulté le ).
↑ abcdefghi et j(en) « Biographie », sur National Gallery of Art (consulté le ).
↑(en) Michèle Hannoosch, « Horace Vernet’s ‘Orient’: photography and the Eastern Mediterranean in 1839, a daguerrean excursion », The Burlington magazine, , p. 264-271 (lire en ligne).
↑Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 30-32, Cat. 3
↑Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 33-35, Cat. 4
Carolina Brook (trad. de l'italien), Delacroix et le romantisme en France : Jean-Auguste-Dominique Ingres, Horace Vernet, Théodore Géricault, Camille Corot, Paul Delaroche, Théodore Chassériau, Paris, Le Figaro : les Éd. du Toucan, , 334 p. (ISBN978-2-8105-0018-5).
François Fossier et Isabelle Chave, Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome : Tome 5, Horace Vernet 1829-1834, Le Puits aux Livres, , 581 p. (ISBN978-2953486513).
Pierre Sanchez, Horace Vernet dessinateur lithographe 1816-1838. Catalogue raisonné de l'œuvre lithographié, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2016 (ISBN978-2359680737). — Tirage limité à 100 exemplaires, tous numérotés. Toutes les lithographies d'Horace Vernet sont décrites et reproduites dans cet ouvrage.
Mauviel Maurice, Algerie, des peintres de la conquête : Eugene Fromentin et Horace Vernet, Wallada, , 456 p. (ISBN978-2493109040).
Horace Vernet et Frédéric Auguste Antoine Goupil Fesquet, Voyage d'Horace Vernet en Orient, rédigé par M. Goupil Fesquet, Legare Street Press, , 380 p. (ISBN978-1017223286).
Catalogue de l'exposition Horace Vernet, Château de Versailles, sous la direction de Valérie Bajou, en coédition avec les éditions Faton, novembre 2023.
Valérie Bajou (dir.), Catherine Pégard (préface) et Laurent Salomé (préface), Horace Vernet, coédition Faton/Château de Versailles, , 448 p. (ISBN978-2878443448).