Il est rattaché à l'École de Paris de l'après-guerre, dite Nouvelle École de Paris.
Biographie
Jean Monneret, né le à Chalon-sur-Saône, est le fils d'un père cuisinier en hôtellerie ayant suivi son frère dans ses projets de commerces à Monte Carlo.
Enseignant, puis directeur du cours Montmartre (1960-1975), il devient professeur d'arts plastiques et d'histoire de l'art à l'École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art à Paris (1974-1988) ; il maintient l'étude du dessin dans les différents postes qu'il occupe.
Sa peinture, figurative, avec un graphisme aux contours noirs expressifs à une certaine époque, n'est pas sans rappeler la façon de Bernard Buffet, son cadet de six ans. Présent dans la plupart des Salons de peinture, et représentatif de l'esprit de liberté des peintres, il est régulièrement élu président du Salon des indépendants entre 1977 à 2001. Il est président fondateur de la fédération des Salons historiques du Grand Palais.
En 1997, Le Salon des indépendants, qui se tient à l'espace Eiffel-Branly, offre une rétrospective du peintre avec environ 60 œuvres, de 1943 à 1997[3].
Au cours de sa carrière de peintre et, surtout, à partir de l'arrivée d'André Malraux aux commandes du ministère de la Culture, Jean Monneret ne cessera de défendre la liberté d'expression en matière d'arts plastiques contre toute forme de dirigisme institutionnel. En 1999, dans le catalogue raisonné du Salon des indépendants, il publie un violent manifeste contre l'« art d'État » qualifié, selon lui, d'« art contemporain » par des fonctionnaires qui dépenseraient l'argent public pour imposer cet art à la population, alors que celle-ci le rejetterait.
Jubilons, jubilez ! 37 artistes fêtent 30 ans d'expositions, musée Faure, Aix-les-Bains, mai 2018[12].
Réception critique
« Une texture savoureuse, un sens de la muralité, des formes bien intégrées dans une composition classique, une farandole de couleurs bien accordées. » - Gérald Schurr[15]
« De 1941 à 1950, il se spécialisa dans les paysages urbains traditionnels, puis s'attacha dans les années 50 à décrire les sites des grands chantiers de construction, barrages, routes, voies de chemin de fer. Depuis 1971, attiré par la modernité, il privilégie la représentation de vues caractéristiques de métropoles - La Défense, Manhattan -, de machines futuristes - véhicules spatiaux. » - Dictionnaire Bénézit[1]
Publications
Autobiographie
Étincelle d’Éternité - Une vie d'artiste aux XXe et XXIe siècles, éditions Harmattan, 2021[16].
Historien et critique d'art
De la Bible à nos jours - 3000 ans d'art, Société des artistes indépendants / Comité français Terre d'Israël rêves et réalités, 1985.
La femme et ses artistes - La femme et ses peintres - La femme corps et âme, Société des artistes indépendants, 1986.
Tout savoir sur la peinture, Dessein et Tolra éditeurs, 1988.
Le sport dans l'art de la préhistoire à nos jours, Sand éditeur, 1998[17].
Le triomphe du trompe-l'œil, Société des éditions Mengès, 1999.
Promenade autour de l'art contemporain, éditions SAI, 2001 (ISBN2907220497).
Catalogue raisonné du Salon des Indépendants 1884-2000 : les Indépendants dans l'histoire de l'art, éditions Éric Koehler, Paris, 2000 (ISBN2907220454)[18].
Jean Monneret explique la technique de Paul Cézanne et présente une aquarelle qu'il vient de réaliser à la "façon Cézanne", Journal de 13H00, France 2, 29 septembre 1995 (journaliste : Patrice Chêne) (visionner en ligne - Archives INA, durée : 1'56").