Député à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale, il est membre du Comité de salut public en 1793-1794 ; son rôle dans les succès des armées françaises de la Révolution lui vaut les surnoms de « Grand Carnot » et d'« organisateur de la Victoire ».
Directeur en 1795, il joue un rôle politique dans l'opposition durant le règne de Napoléon, mais est tout de même promu général en 1812, puis comte de l'Empire (titre inachevé car il n'alla pas retirer les lettres à la chancellerie[2]) et ministre de l'Intérieur lors des Cent-Jours. Il meurt en exil comme régicide, ayant voté la mort de Louis XVI en 1793.
Il est l'une des principales figures de la famille Carnot.
Lazare Nicolas Marguerite Carnot descend d'une famille bourgeoise d'origine calviniste, dont les membres ont exercé les professions de marchand puis de notaire et de magistrats[3],[4].
Il est le fils de Claude Carnot, avocat et notaire, et de son épouse Marguerite Pothier. Il fait partie d'une fratrie de sept enfants, dont deux autres sont connus : son frère aîné, Joseph, et un frère cadet, Claude Marie.
Il est l'époux de Jacqueline Sophie Dupont, de Maninghem (Pas-de-Calais), dont il a eu deux fils :
Sadi, physicien, connu comme un des « pères » de la thermodynamique et du moteur thermique ;
Hippolyte, homme politique, lui-même père de Sadi Carnot, président de la République à la fin XIXe siècle.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
En 1767, il entre au collège de la ville d'Autun, tenu par les Jésuites (aujourd'hui lycée Bonaparte). Lors de l'interrogation de sortie, il refuse le secours d'un officier chargé de le suppléer au cas où sa connaissance du latin serait prise en défaut[5]. Il envisage dès lors une carrière dans les armes savantes : artillerie, marine ou fortifications ; mais son échec cuisant à l'examen d'entrée à la session de 1769 pousse son père à l'envoyer, avec une recommandation du duc d'Aumont, en préparation dans un établissement parisien, le cours Longpré[5].
En , après une période de préparation, il est admis troisième (sur douze admis et une centaine de candidats) à l'École royale du génie de Mézières, l'arme du Génie étant ouverte aux roturiers pour les emplois d'officiers. En , il en sort avec le grade de premier lieutenant.
Officier du génie et homme de lettres
Lazare Carnot entre très jeune dans l'arme du génie, en 1771, à l'âge de dix-huit ans.
Passant pour un original parmi ses camarades, il n'est que capitaine au corps royal du génie lorsqu'il écrit, en 1783, un éloge de Vauban qui est couronné par l'Académie de Dijon.
En 1786, Carnot, en garnison à Arras, entre à la société des Rosati fondée en 1778. Il publie plusieurs chansons dans le recueil des Rosati, notamment Je ne veux pas, les Mœurs de mon village, en neuf strophes, et plusieurs chansons bachiques. Son enthousiasme pour les Rosati l'amène à donner entre autres prénoms à son fils aîné celui de Saady, en référence au poète persan Saadi, auteur de l'Empire des roses.
Les almanachs des Muses du temps recèlent des poésies de Lazare Carnot extrêmement légères. Celui de 1791 contient ainsi, page 37, le Temps passé, dialogue burlesque entre madame Fagotin et M. Barbichon.
À Paris, en 1797, avec d'autres — dont deux anciens Rosati : Beffroy de Reigny et Dubois de Fosseux — Carnot est l'un des fondateurs de la Société des Belles Lettres.
Sous la Restauration on a réuni une bonne partie des pièces de vers composés par Carnot, alors en exil à Magdebourg, dans un recueil intitulé : Opuscules poétiques du général L.-N.-M. Carnot., Baudouin fils éditeur, Paris, 1820, in-8°[7].
En septembre 1792, Carnot est réélu député du Pas-de-Calais, le deuxième sur onze, à la Convention nationale[14].
Carnot siège dans la Plaine mais affiche des proximités avec la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[15]. Il ne participe ni au scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat en avril 1793[16], ni au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze en mai de la même année[17].
Sous le gouvernement des montagnards (juin 1793-juillet 1794) : le Comité de salut public
Il est élu membre du Comité de salut public en . Il y est chargé des affaires militaires (délégué aux Armées) et c'est à ce poste qu'il crée ou renforce les quatorze armées de la République française, confrontée aux offensives de la première coalition ainsi qu'au soulèvement vendéen et à d'autres mouvements insurrectionnels (Lyon, Marseille, etc.).
Les armées françaises l'emportent d'abord contre les Vendéens (bataille de Savenay, décembre 1793), puis contre les Autrichiens (Fleurus, juin 1794).
Au sein du Comité, Carnot s'oppose à Robespierre en ce qui concerne les mesures sociales et à Saint-Just sur la conduite de la guerre[3],[4]. Néanmoins, il donne son accord, entre autres, à l'élimination des Hébertistes (mars 1794), à l'élimination des Dantonistes (avril 1794), ainsi qu'à la politique générale de Terreur.
Lors de la crise de Thermidor (juillet 1794), il se rallie aux conjurés (Tallien, Barras), qui sont d'anciens « terroristes », plus ou moins repentis, et contribue à la chute de Robespierre le 27 juillet (9 Thermidor an II).
Sous la Convention thermidorienne (27 juillet 1794-26 octobre 1795)
Bien qu'il reste membre du Comité[21], il n'en est pas moins menacé d'un éventuel décret d'arrestation de la Convention, étant donné son rôle aux côtés de Robespierre. Ce qui signifierait un procès très risqué, l'atmosphère étant alors très défavorable aux « jacobins » et aux « sans-culottes » (Terreur blanche).
Il doit attendre le 28 mai 1795 l'intervention de François-Louis Bourdon (Bourdon de l'Oise) et de Jean-Denis Lanjuinais pour que son avenir s'éclaircisse. Ils le présentent comme « l'organisateur de la victoire », affirment qu'au Comité de salut public, il s'est exclusivement occupé des opérations militaires et lui attribuent la plus grande part des succès des armées françaises[22] ».
Directeur sous le premier Directoire (novembre 1795-septembre 1797)
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Le , lorsque sont mises en place des institutions de la constitution de l'an III, élaborée par la Convention thermidorienne, il est élu membre du premier Directoire, à la place de Siéyès, qui a démissionné aussitôt élu.
Sur le plan militaire, la spécialité de Carnot, il se trouve en minorité, au côté de Le Tourneur, lui aussi officier du Génie, face au « triumvirat » (Barras, Reubell, La Revellière-Lepeaux) : alors que la première coalition est réduite à l'Autriche et au Royaume-Uni, il est partisan d'une paix rapide, sans chercher plus d'agrandissements du territoire, alors que les trois autres Directeurs veulent porter la frontière nord-est sur le Rhin, « frontière naturelle de la France ». Le plan stratégique adopté est le leur : attaquer Vienne en partant de l'Allemagne (Moreau et Jourdan), fixation d'une partie de l'armée autrichienne en Italie (Kellermann et Bonaparte). L'application de ce plan va en fait donner un rôle primordial à l'armée d'Italie de Bonaparte, qui au bout d'un an et demi de campagne oblige l'Autriche à faire la paix et à accepter la frontière sur le Rhin[23] (traité de Campo-Formio, ).
Opposé comme ses collègues aux menées de l'extrême gauche, Carnot participe en 1796 à la lutte contre la conspiration de Gracchus Babeuf ; le , il fait dissoudre la légion de police (créée après Thermidor), où les conjurés ont des appuis[24], peu avant l'arrestation de Babeuf le .
Après cette crise, il est favorable à un rapprochement avec une partie des royalistes, dans la mesure où ceux-ci, la Terreur finie, peuvent espérer remporter les élections à venir. En cela, il s'oppose là encore au « triumvirat », défenseur strict du régime républicain.
Le coup d'État du 18 Fructidor et la destitution de Carnot (septembre 1797)
Lorsque les élections de 1797 amènent une majorité de royalistes dans les deux conseils législatifs, ils élisent un directeur royaliste (monarchiste constitutionnel), François Barthélemy. Carnot est favorable au respect des institutions, alors que deux autres directeurs pensent qu'il faut intervenir contre cette majorité royaliste. Le cinquième directeur, Barras, ayant adopté leur point de vue, un coup d'État est organisé avec l'appui de l'armée (dont Augereau, et en arrière-plan, Bonaparte).
Le coup d'État du 18 fructidor () aboutit à l'arrestation de nombreux royalistes, qui sont déportés en Guyane. Carnot est destitué de sa fonction de directeur. Il décide alors de partir à l'étranger.
Comme il est membre de l'Académie des sciences depuis le (section des arts mécaniques), dès le , le ministre de l'Intérieur rappelle à l'institut que la place du « citoyen Carnot » est vacante et l'engage à choisir un successeur. Le , c'est le général Bonaparte qui est élu.
Par la suite, Carnot sera réélu le , sous le Consulat, puis exclu de l'Académie par l'ordonnance royale du .
Premier exil (septembre 1797-novembre 1799)
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Élu au Tribunat en 1802, il vote contre le consulat à vie, puis est le seul membre à voter contre la création de l'Empire.
Il reste sans emploi jusqu'à la campagne de Russie : à cette époque, il offre son épée à Napoléon Ier. On s'aperçoit alors qu'il n'a que le grade de chef de bataillon (commandant). Il est alors promu au grade de général de division.
En 1814, la défense d'Anvers lui est confiée[25] : il s'y maintient longtemps et ne consent à remettre la place que sur l'ordre de Louis XVIII.
Favorable au système de l'enseignement mutuel dans les écoles populaires, où les meilleurs élèves encadrent les autres, il établit celui-ci en France. Sensible à l'importance de la musique, il souhaita l'enseignement de celle-ci aux élèves. Dans cette intention, il rencontra plusieurs fois Alexandre-Étienne Choron, qui réunit un certain nombre d'enfants et leur fit exécuter en sa présence plusieurs morceaux appris en fort peu de leçons[29]. Par ailleurs, Carnot connaissait le pédagogue Wilhem depuis dix ans. Il entrevit aussi la possibilité d'introduire, par lui, le chant dans les écoles, et tous deux visitèrent ensemble celle de la rue Jean-de-Beauvais, ouverte à Paris à trois cents enfants[30]. Le projet avec Choron avorta après la fin du pouvoir napoléonien après la bataille de Waterloo[31], mais connut une suite : Choron ouvrit une très prestigieuse école de musique privée. De son côté, Wilhem créa le mouvement musical de masses des orphéons.
Restauration et exil
Après la deuxième abdication de Napoléon, Carnot fait partie du gouvernement provisoire.
Exilé au moment de la Restauration, il est banni comme régicide en 1816 et se retire à Varsovie, puis à Magdebourg, où il consacrera le reste de ses jours à l'étude.
Reynald Secher l'a accusé d'avoir une responsabilité dans la décision des massacres perpétrés lors de la guerre de Vendée[34], notamment en préparant en 1793 deux décrets votés par la Convention, ceux du [n 1] et du [n 2].
Dans une lettre du , deux jours après la publication de l'ordre général organisant les colonnes infernales, le général Turreau écrivit au ministre de la Guerre et au Comité de salut public, comme il l'avait fait le aux représentants en mission à Angers et Saumur, afin d'obtenir leur approbation. Si, dans sa lettre aux représentants, il expliquait : « Mon intention est bien de tout incendier, de ne réserver que les points nécessaires à établir les cantonnements propres à l'anéantissement des rebelles ; mais cette grande mesure doit être prescrite par vous. Je ne suis que l'agent passif des volontés du corps législatif que vous pouvez représenter dans cette partie. Vous devez également prononcer d'avance sur le sort des femmes et enfants[35] que je rencontrerai dans ce pays révolté. S'il faut les passer tous au fil de l'épée, je ne puis exécuter une pareille mesure, sans un arrêté qui mette à couvert ma responsabilité », il écrivit au comité : « je regarde indispensable la mesure de brûler villes, villages et métairies, si l'on veut entièrement finir l'exécrable guerre de la Vendée ; sans quoi je ne pourrais répondre d'anéantir cette horde de brigands, qui semblent trouver chaque jour de nouvelles ressources »[36]. Les représentants ne lui répondirent pas. Carnot attendit trois semaines avant de lui envoyer, le , une réponse jugée ambiguë, tant par Alain Gérard[37] que Jean-Clément Martin[38] :
« Tu te plains de n'avoir pas reçu du comité l'approbation formelle de tes mesures ; elles lui paraissent bonnes et tes intentions pures. Mais éloigné du théâtre de tes opérations, il attend les grands résultats pour se prononcer dans une matière sur laquelle on l'a déjà trompé tant de fois, aussi bien que la Convention nationale. Les intentions du comité ont dû t'être transmises par le ministre de la Guerre. Nous nous plaignons nous-mêmes de recevoir trop rarement de tes nouvelles. Extermine les brigands jusqu'au dernier, voilà ton devoir ; nous te prescrivons surtout de ne pas laisser une seule arme à feu dans les départements qui ont participé à la révolte et qui pourraient s'en servir encore. Armes-en les soldats de la liberté. Nous regarderons comme traîtres tous les généraux, tous les individus qui songeraient au repos, avant que la destruction des révoltés soit entièrement consommée. Encore une fois, recueille toutes les armes et fais passer ici sans délai toutes celles qui ont besoin de réparations. Nous t'envoyons un arrêté qui paraît propre à seconder tes vues[39]. »
Le , plus de deux mois après la destitution de Turreau et l'arrêt des colonnes infernales, il écrivit au nom du Comité de salut public, aux représentants en mission dans l'Ouest à Niort, en réponse à une proclamation des agents préposés à la surveillance des récoltes, transmise par la commission militaire de Noirmoutier :
« Où donc a-t-on pris que le gouvernement voulait faire grâce aux auteurs, fauteurs et instigateurs des outrages faits à la souveraineté du peuple dans la Vendée ? Hâtez-vous, au contraire, chers collègues, de livrer au glaive vengeur tous les promoteurs et chefs de cette guerre cruelle, et que les scélérats qui ont déchiré les entrailles de leur patrie reçoivent enfin le prix de leurs forfaits. Les femmes, les enfants, les vieillards, les individus entraînés par la violence ne méritent pas sans doute le même sort que les monstres qui ont ourdi la révolte, qui l'ont servie de leur volonté comme de leur bras, et l'on peut prendre à leur égard des mesures de sûreté moins rigoureuses. Mais ce serait abandonner le pays aux horreurs d'une guerre nouvelle et la vie des patriotes à la merci des brigands que d'user envers ceux-ci d'une indulgence absurde et meurtrière. Vous voudrez donc bien, sans perdre un moment, chers collègues, ordonner que la justice révolutionnaire reprendra son cours, et ne pas perdre de vue que nous n'avons qu'un seul but, celui de terminer enfin l'horrible guerre de la Vendée, objet dont on s'écarte également, soit par une lâche indulgence, soit par des exécutions qui, en frappant sur la faiblesse, ne pourraient que révolter la justice et l'humanité[40]. »
Mémoire présenté au Conseil de la Guerre au sujet des places fortes qui doivent être démolies ou abandonnées, ou Examen de cette question : Est-il avantageux au Roi de France qu'il y ait des places fortes sur les frontières de ses États ?, Paris, Barois l'Aîné, 1789.
De la défense des places fortes. Ouvrage composé pour l'instruction des élèves du Corps du Génie, Paris, Courcier, 1810.
Mémoire adressé au roi (). Il y censure la marche suivie par le ministère.
Œuvre scientifique
Lazare Carnot est mondialement connu pour ses travaux scientifiques. Son Essai sur les machines en général de 1783[43] précise les lois du choc et énonce la loi de conservation du travail. Il publie Métaphysique du calcul infinitésimal en 1797[41]. Avec sa Géométrie de position (1803)[44], suivie en 1806 de son Essai sur la théorie des transversales[45], il apparaît en même temps que Monge comme l'un des créateurs de la géométrie moderne. Par ailleurs , il participe avec ce dernier à la fondation de l'École polytechnique.
[1801] De la Corrélation des figures de géométrie, Paris, impr. Crapelet, libr. Duprat, , 4 pl. + 188, sur gallica (lire en ligne).
[1803] Géométrie de position, Paris, impr. Crapelet, libr. J.B.M. Duprat, , 15 pl. + 489, sur gallica (lire en ligne).
[1803] Principes fondamentaux de l'équilibre et du mouvement, Paris, impr. Crapelet, libr. Deterville, , 2 pl. + 262, sur gallica (lire en ligne).
[1806] Mémoire sur la relation qui existe entre les distances respectives de cinq points quelconques pris dans l'espace ; suivi d'un Essai sur la théorie des transversales (p. 65-95) et de Digression sur la nature des quantités dites négatives (p. 96-111), Paris, impr.-libr. Courcier, , 111 p., sur gallica (lire en ligne).
Œuvre littéraire
« Quelques poésies de Carnot », Almanach des muses, Paris, Delalain, 1786-1791.
Opuscules poétiques du général L.N.M. Carnot, Paris, Baudoin Fils, 1820.
Don Quichotte. Poème héroï-comique en six chants, Paris, F.A. Brockhaus, 1821.
Général Lazare Carnot. Poésies, Paris, E. Boulanger, 1894.
Le Rêve. Ode, 1899.
Choix de poésies du général L.N.M. Carnot, Paris, Imprimerie E. Baudelet, 1933.
Hommages
Dans Une ténébreuse affaire (1841), Honoré de Balzac le met en scène face à Fouché, Sieyès et Talleyrand en lui prêtant un bon mot resté célèbre : « Un petit homme, froid et sévère, quitta sa place et rejoignit ces trois hommes en disant à haute voix : « Je crains le brelan des prêtres. » Il était ministre de la Guerre. (…) Le mot de Carnot n'inquiéta point les deux consuls qui jouaient dans le salon »[46].
Son nom est donné à de très nombreuses voies et places ainsi qu'à bon nombre d'établissements scolaires publics à travers toute la France (à Paris : avenue Carnot et boulevard Carnot, à Arras : boulevard et lycée Carnot, à Lyon : place Carnot, à Dijon : lycée Carnot, à Toulouse : Boulevard Lazare-Carnot, etc.) et même au-delà : il existe par exemple une rue Carnot (Carnotstraat) à Anvers. Toutefois, le nom de Carnot est aussi donné en hommage aux autres illustres membres de sa famille (à Lyon, par exemple, la place Carnot est en effet dédiée à Lazare Carnot, mais la rue Carnot commémore le président Sadi Carnot, assassiné dans cette ville).
Un timbre Lazare Carnot de 10F +4F de la série des célébrités de la révolution de 1789 est mis en vente en .
Dans son célèbre discours du pour la panthéonisation de Jean Moulin, André Malraux prononce le vœu suivant, à propos des cendres du résistant : « À côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les misérables, de celles de Jaurès veillé par la Justice, qu 'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées ! »
La promotion 1959 de l'E.N.A [École Nationale d'Administration] a adopté comme nom celui de Lazare Carnot.
↑Le « décret relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée », du , prévoyait trois mesures répressives.
« Article 6 Il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Article 7. Les forêts seront abattues ; les repaires des rebelles seront détruits ; les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers pour être portées sur les derrières de l'armée, et les bestiaux seront saisis. Article 8. Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité. »
Jacques Berriat Saint Prix, La Justice révolutionnaire ( : prairial an III) d'après des documents originaux la plupart inédits, t. 1, Paris, Michel Lévy frères, , 490 p. (lire en ligne), p. 115-116.
↑Le « décret qui distrait de l'armée des côtes de Brest le département de la Loire-Inférieure et le réunit à celle de La Rochelle, laquelle portera le nom de l'armée de l'Ouest », du , Hervé Vanlichtervelde, Heurs et Malheurs de la Vendée sous la Révolution, Éditions Publibook, (lire en ligne), p. 282.
↑« Le général Carnot [...] ne retira pas les lettres patentes de la Chancellerie. » Alcide Georgel, Armorial de l'Empire français : L'Institut, l'Université, les écoles publiques, 1870.
↑ a et bHippolyte Carnot, Mémoires sur Carnot, vol. I, Paris, Hachette & Cie, 1861-1863 (réimpr. 1907), 2 vol., p. 82.
↑Hervé Leuwers, Robespierre, Paris, Fayard, 2014, p. 57.
↑Arthur Dinaux, p. 179-181 de son ouvrage posthume Les Sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes leur histoire et leurs travaux, revu et classé par Gustave Brunet, Bachelin-Deflorenne éditeur, Paris 1867.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 41.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 73.
↑Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 538.
↑Alphonse Aulard, Recueil des Actes du Comité de Salut public tome 3, Représentants en mission, séance du 8 mars 1793, p. 285.
↑Ibidem., Représentants en mission, séance du 9 mars 1793, p. 302.
↑Ibidem., Représentants en mission, séance du 30 mars 1793, p. 575.
↑La page sur le Comité de salut public n'est pas claire sur ce point, mais il ne semble pas qu'il ait été éjecté.
↑Louis-Michel Jocard, « Lazare Carnot et le droit », dans Jean Paul Charnay (éd.), Lazare Carnot, ou Le Savant citoyen, Actes du colloque tenu à la Sorbonne du 25 au , Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 1990, 671 p., p. 265.
↑Au nom de la maison d'Autriche, mais pas du Saint Empire, dont les droits sur la rive gauche du Rhin devront être discutés ultérieurement.
↑Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, ou Annales des départements de l'Ouest pendant ces guerres, Baudouin frères, (lire en ligne), p. 40-50.
↑Jean-Clément Martin, Violence et Révolution. Essai sur la naissance d'un mythe national, Paris, Le Seuil, coll. « L'univers historique », , 333 p..
↑Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, ou Annales des départemens de l'Ouest pendant ces guerres, Baudouin frères, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 151-152.
↑Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du conseil exécutif provisoire, t. 15, Paris, Imprimerie nationale, , sur gallica (lire en ligne), p. 379-380.
Charles Rémond Notice bibliographique sur LE GRAND CARNOT
souscription nationale destinée à ériger une statue à Nolay (Côte d'Or)
Dijon 1880
[Arago 1850] François Arago, « Biographie de Lazare-Nicolas-Marguerite Carnot, membre de la première classe de l'Institut de France (section de mécanique) » (lu le ), Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 22, , p. I-CXVII (lire en ligne [sur gallica]).
Groupe Patrimoine écrit de Bourgogne, Lazare Carnot, (1753-1823) : Savant, Républicain, Bourguignon, Acteur de la Révolution Française, Chalon-sur-Saône, Université pour Tous de Bourgogne - Centre de Chalon sur Saône, , 306 p. (ISBN979-10-93577-02-9).
[Arago 1837] François Arago (Éloge de Carnot lu devant l'Académie le ), « Carnot », dans Œuvres complètes, t. I, Paris, , p. 511-638 (Notices biographiques).
[Charnay 1988] Jean-Paul Charnay (dir.), Lazare Carnot ou le savant citoyen (actes du colloque tenu en Sorbonne les 25, 26, 27, 28 et , organisé par le CERSC, Université de Paris-Sorbonne), Paris, Presses de l'université de Paris-Sorbonne, coll. « Travaux du Centre d'études et de recherches sur les stratégies et les conflits. Série historique » (no 2), , 671 p. (ISBN2-904315-67-5, présentation en ligne).
[Dhombres 2000] Nicole Dhombres, « Lazare Carnot l'encyclopédiste : théologie, morale et politique de la tolérance », Études littéraires, vol. 32, nos 1-2 « La tolérance », , p. 211-219 (lire en ligne).
[Dupré 1940] (en) Huntley Dupré, Lazare Carnot, Republican patriot, Oxford (Ohio), The Mississippi Valley Press, , 343 p. (présentation en ligne).
[Coulston & Youschkevitch] Charles Coulston Gillispie et Adolf P. Youschkevitch, Lazare Carnot savant et sa contribution à la théorie de l'infini mathématique, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, , 324 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
[Grison 2000] Emmanuel Grison, « Lazare Carnot et le grand Comité de Salut public », Bulletin de la SABIX (Société des amis de la bibliothèque et de l'histoire de l'École de polytechnique), no 23, , p. 15-21 (lire en ligne [sur sabix.revues.org]).
(en) Peter Hicks, « Lazare Carnot, a forgotten piece in the Napoleon Bonaparte jigsaw », Napoleonica. La Revue, no 16 « L'organisation du pouvoir : droit, gouvernement et Maison de l'Empereur », , p. 64-74 (DOI10.3917/napo.131.0064, lire en ligne).
[Mahul 1823] Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, Paris, impr. Ponthieu, 1823 / 1824, 4e année, sur archive.org (lire en ligne), p. 34-55.
[Picaud 1888] A. Picaud, Carnot, l'organisateur de la victoire 1753-1823, Paris / Mantoux, Charavay / Martin, , 242 p., sur gallica (lire en ligne).
[Therry 1989] Olivier Therry, « Lazare Carnot et l'éveil de la vie politique à Aire-sur-la-Lys », Revue du Nord, t. 71, nos 282-283 « La Révolution française au pays de Carnot, Le Bon, Merlin de Douai, Robespierre… », , p. 827-833 (lire en ligne [sur persee]).
Bali International Convention CenterSuasana di depan Bali International Convention Center pada acara Konferensi Perubahan Iklim PBB 2007LokasiNusa Dua, Kabupaten Badung, Bali, IndonesiaTheatre seating2,500 (Ballroom)[1]Ruang tertutupSitus webbaliconvention.com Bali International Convention Center atau BICC adalah pusat konvensi yang terletak di Nusa Dua, Badung, Bali, Indonesia. Sejak peresmiannya, banyak konferensi penting nasional dan internasional, pameran, olahraga dalam ruangan dan …
Gambar bergaya dadaisme Dada atau Dadaisme adalah gerakan budaya yang lahir di wilayah netral, yaitu Zürich, Switzerland, selama masa Perang Dunia I (1916-1920). Gerakan ini meliputi seni visual, sastra (puisi, pertunjukan seni, teori seni), teater dan desain grafis. Gerakan ini berfokus pada politik anti perangnya melalui penolakan pada aturan seni yang berlaku melalui karya budaya anti seni. Kegiatan gerakan ini antara lain pertemuan umum, demonstrasi dan publikasi jurnal seni/sastra. Seni, p…
Un téléprompteur faisant défiler un texte. Le prompteur, téléprompteur ou télésouffleur est un dispositif permettant à un présentateur de télévision ou à un orateur de lire un texte défilant sur un écran placé dans l'axe de la caméra qui le filme et ayant pour fonction de renforcer son assurance. Apparition et développement Le prompteur a fait son apparition dans les années 1950 à la télévision, d'abord aux États-Unis puis en France (rapporté des États-Unis en 1957 par Pi…
Cet article est une ébauche concernant l’Organisation du traité de l'Atlantique nord. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Allied Joint Force Command Brunssum Insigne du Joint Force Command de Brunssum Création 1953-2004 : Allied Forces Central Europe (AFCENT) 2004- : Allied Joint Force Command Brunssum (JFC Brunssum) Allégeance Organisation du traité de l'Atlantique nord Type Unified Com…
Dalam nama Spanyol ini, nama keluarganya adalah Rodríguez. Alberto EstrellaLahir23 September 1962 (umur 61)Guadalajara, Jalisco, MeksikoPekerjaanPemeran, penulisTahun aktif1986-kini Alberto Estrella (nama lahir Alberto Rodríguez Estrella, lahir 23 September 1962) adalah seorang pemeran asal Meksiko. Ia tampil dalam lebih dari 90 film dan acara televisi sejak 1986. Referensi Pranala luar Alberto Estrella di IMDb (dalam bahasa Inggris) Pengawasan otoritas Umum ISNI 1 VIAF 1 WorldCat Pe…
History of a SalarymanPoster promosi untuk History of a SalarymanGenreComedy Thriller RomanceDitulis olehJang Young-chul Jung Kyung-soonSutradaraYoo In-shikPemeranLee Beom-soo Jung Ryeo-won Jung Gyu-woon Hong Soo-hyunPenata musikKim Ji-sooNegara asalKorea SelatanBahasa asliKoreaJmlh. episode22ProduksiLokasi produksiKoreaDurasiSenin dan Selasa pukul 21:55 (WSK)Rumah produksiJS PicturesRilis asliJaringanSeoul Broadcasting SystemRilis02 Januari (2012-01-02) –13 Maret 2012 (20…
American zoologist and ornithologist Joel Asaph AllenBorn(1838-07-19)July 19, 1838Springfield, MassachusettsDiedAugust 29, 1921(1921-08-29) (aged 83)NationalityAmericanAlma materHarvard UniversityKnown forAllen's ruleParentsJoel Allen (father)Harriet Trumbull (mother)Scientific careerFieldsOrnithologyZoologyInstitutionsAmerican Academy of Arts and SciencesMuseum of Comparative ZoologyAmerican Association for the Advancement of ScienceAudubon SocietyAmerican Philosophical SocietyAu…
Battle of SimferopolPart of the Annexation of Crimea by the Russian FederationDate18 March 2014LocationSimferopol, Crimea, Ukraine44°58′30″N 34°08′35″E / 44.975°N 34.143°E / 44.975; 34.143Result Russian victory Ukrainian military base captured First combat deaths of the Annexation of Crimea Ukrainian military begins withdrawal from Crimean peninsula the next dayBelligerents Ukraine Russia Crimea[1]Commanders and leaders Col. Andriy Andryush…
President of Argentina from 2003 to 2007 For other uses, see Néstor Kirchner (disambiguation). In this Spanish name, the first or paternal surname is Kirchner and the second or maternal family name is Ostoić. Néstor KirchnerKirchner in 2005President of ArgentinaIn office10 December 2003 – 10 December 2007Vice PresidentDaniel ScioliPreceded byEduardo Duhalde (interim)Succeeded byCristina Fernández de KirchnerFirst Gentleman of ArgentinaIn role10 December 2007 – 2…
English botanist (1800–1884) This article is about the botanist. For the singer, see George Bentham (singer). For the British politician, see George Jackson Bentham. Benth redirects here. For the sprinting athlete from French Guiana, see Katia Benth. George BenthamBorn(1800-09-22)22 September 1800Stoke Damerel, Plymouth, EnglandDied10 September 1884(1884-09-10) (aged 83)London, EnglandSpouseSarah JonesAwardsRoyal Medal of the Royal Society in 1859Clarke Medal of the Royal Society of New S…
Ancient Athenian, wife of Socrates This article is about Socrates' wife. For other uses, see Xanthippe (disambiguation). Xanthippe from Guillaume Rouillé's Promptuarii Iconum Insigniorum Xanthippe (/zænˈθɪpi/; Greek: Ξανθίππη, Ancient: [ksantʰíppɛː], Modern: [ksanˈθipi]; 5th–4th century BCE) was an ancient Athenian, the wife of Socrates and mother of their three sons: Lamprocles, Sophroniscus, and Menexenus. She was likely much younger than Socrates, perhaps …
Katedral Lama BresciaKatedral Santa Maria Diangkat ke Surgabahasa Italia: Concattedrale invernale di Santa Maria AssuntaKatedral Lama BresciaLokasiBresciaNegaraItaliaDenominasiGereja Katolik RomaArsitekturStatusKatedralStatus fungsionalAktifAdministrasiKeuskupanKeuskupan Brescia Katedral Lama Brescia yang bernama resmi Kon-Katedral Santa Perawan Maria Diangkat ke Surga (bahasa Italia: Concattedrale invernale di Santa Maria Assunta) yang populer dalam sebutan lokal sebagai Duomo Vecchio y…
Pour les articles homonymes, voir Tourillon. Cet article est une ébauche concernant le génie mécanique. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Mécanique Les tourillons de ce canon de siège sont les deux éléments qui le maintiennent sur son affût. Un tourillon est la partie cylindrique rectifiée d'un arbre de transmission réalisée pour assurer un guidage en rotation. Un tourillon usagé. Les touri…
Not to be confused with Europa Orbiter, Jupiter Europa Orbiter, or Europa Jupiter System Mission. The Jovian Europa Orbiter (JEO) was a feasibility study by the European Space Agency for a mission to Jupiter's moon Europa.[1] JEO would be capable of collecting information about Europa by orbiting it, and would have worked together with the Jovian Relay Spacecraft (JRS) and the Jovian Minisat Explorer (JME). The Jovian Europa Orbiter was part of ESA's Technology Reference Studies, which w…
Indigenous people of Bolivia and Peru. Uros redirects here. Not to be confused with Uroš. This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Uru people – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2023) (Learn how and when to remove this message) Uru PeopleUro woman selling handicraftsTotal population5,343…
SquatiniformesTemporal range: Late Jurassic–Recent PreꞒ Ꞓ O S D C P T J K Pg N Squatina dumeril Fossil of Pseudorhina from the Late Jurassic of Germany Scientific classification Domain: Eukaryota Kingdom: Animalia Phylum: Chordata Class: Chondrichthyes Subclass: Elasmobranchii Subdivision: Selachimorpha Superorder: Squalomorphii Order: SquatiniformesCompagno, 1973 Families †Pseudorhinidae Klug and Kriwet, 2012 †Pseudorhina Squatinidae Bonaparte, 1838 †Cretasquatina †Cretascyllium …