Lewis Cass est le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de 1848 mais est battu par le général Zachary Taylor. En campagne, il se montre favorable à la conduite d'une politique expansionniste. Au sujet de la guerre contre le Mexique, il déclare que « nous ne voulons des Mexicains ni comme citoyens, ni comme sujets. Tout ce que nous voulons, c'est une portion de territoire[2]. » Partisan du libre choix des nouveaux États pour l'esclavage, il eut à faire face à un ticket anti-esclavagiste conduit par Martin Van Buren qui détourna de lui une partie de l'électorat démocrate du nord.
Il continue sa carrière jusqu'en 1860 notamment comme secrétaire d'État dans le cabinet de James Buchanan, date à laquelle il démissionne pour protester devant l'apathie du président devant le risque de sécession des États du Sud[3].
Lui-même propriétaire d’esclaves[4], il était l’un des principaux porte-parole de la doctrine de la souveraineté populaire, qui à l’époque soutenait l’idée que les habitants de chaque État américain devraient avoir le droit de décider d’autoriser ou d’interdire l’esclavage, croyant en l’idée des droits des États.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Bruce A. Rubenstein et Lawrence E. Ziewacz, Michigan : A History of the Great Lakes State, Wiley, , 5e éd.
(en) William Carl Klunder, Lewis Cass and the Politics of Moderation, Ashland, Kent State University Press, , 416 p. (ISBN978-0-87338-536-7, lire en ligne).