Cette liste recense les élections infranationales organisées durant l'année 2022. Elle inclut les élections (territoriales, régionales, municipales,...) et référendums locaux dans les territoires faisant partie d'États souverains[1],[2].
Le Parti populaire (PP), au pouvoir depuis 1987, remporte la majorité relative. Il devance le Parti socialiste, première force politique lors du scrutin précédent. Vox devient la troisième force politique de la communauté autonome à la place de Ciudadanos, qui ne conserve qu'un seul député. Les partis locaux réalisent, dans leur ensemble, une percée. Le président de la Junte, Alfonso Fernández Mañueco, est reconduit deux mois plus tard, après avoir formé un gouvernement de coalition entre le PP et Vox.
Alors que la participation à ces élections chute pour la première fois sous 50%, les partis locaux réalisent une percée et obtiennent pour la première fois plus d'un tiers des suffrages. Outre la baisse modérée du VVD et du CDA, le Parti socialiste est en chute libre et le paysage politique se fragmente. Des petits partis (PvdD, FvD, Volt, BIJ1, JA21, BVNL) entrent dans les conseils municipaux[3].
Le résultat entraîne une alternance politique avec la victoire des travaillistes qui recueillent une majorité absolue au détriment des libéraux qui étaient au pouvoir depuis 2018.
Le Rassemblement saint-martinois de Louis Mussington arrive en tête, devant la liste de l'Union pour la démocratie du président du conseil sortant, Daniel Gibbs.
La liste Saint-Barth d'abord de Romaric Magras, arrivée en tête au premier tour, est battue au second par Unis pour Saint-Barthélemy, menée par Xavier Lédée, qui avait fusionné avec la liste arrivée troisième Saint-Barth Action-Équilibre d'Hélène Bernier.
Le PLR arrive en tête avec un tiers des 150 sièges à pourvoir au Grand Conseil. Le PS et l'UDC perdent quelques sièges, cependant que les deux partis verts progressent. Pour le Conseil d'État (gouvernement cantonal), seule une candidate obtient la majorité absolue et est élue. Six sièges restent en lice pour le second tour.
Le SPD remporte la majorité absolue des sièges après dix ans de grande coalition avec la CDU, qui réalise le plus mauvais score de son histoire tandis que la Linke échoue à conserver sa représentation au Landtag. Un mois plus tard, la sociale-démocrate Anke Rehlinger est investie ministre-présidente.
Les Verts et les Vert'libéraux gagnent chacun cinq sièges au Grand Conseil, tandis que le PS en perd six, retombant à son niveau de 2014. L'UDC demeure le plus grand parti du canton, même si elle perd deux sièges. Au Conseil-exécutif, le PS et l'UDC obtiennent deux sièges chacun, Le Centre, le PLR et les Verts en décrochent un chacun. Enfin, au Conseil du Jura bernois, l'UDC conserve la tête, suivie par le PSA-SJ, le PLR, le PS et les Verts.
Les élections se tiennent dans quatorze municipalités dont la capitale Belgrade et Bor. Elles ont lieu en même temps que les élections présidentielle et législatives.
Six sièges sur sept du Conseil d'État (gouvernement cantonal) sont à pourvoir. Le PLR en obtient deux (auxquels s'ajoute celui obtenu au premier tour), les deux socialistes sortantes sont réélues, un vert et un centriste sont élus, cependant que l'UDC échoue à faire élire son candidat.
Le Sinn Féin obtient le plus grand nombre de sièges, devenant le premier parti nationaliste à remporter la majorité relative lors de ce scrutin. Le scrutin conduit à un blocage institutionnel et des élections anticipées.
La CDU du ministre-présidentDaniel Günther manque la majorité absolue d'un siège. Les Grünen ravissent la place de deuxième force politique régionale au SPD et pour la première fois, l'AfD échoue à conserver sa représentation parlementaire. Günther forme un cabinet de coalition entre la CDU et les Grünen.
La CDU du ministre-président Hendrik Wüst remporte la majorité relative, tandis que Les Verts réalisent un résultat historique et le Parti libéral est en recul et ne peut plus former de majorité absolue avec les conservateurs. Wüst constitue alors une coalition noire-verte avec les écologistes.
Tous les scrutins sont largement remportées par le parti Russie Unie du président Vladimir Poutine, dans ce qui est perçu comme un glissement supplémentaire vers un système à parti unique.
Dans les grandes villes, ANO 2011 et la coalition SPOLU restent les deux forces politiques dominantes. Loin derrière, le SPD est en hausse partout, tandis que la gauche (ČSP, ČSSD et KSČM) est en baisse dans la plupart des villes.
La Coalition avenir Québec remporte largement ces élections en obtenant 90 sièges, ce qui permet à François Legault d'entamer un deuxième mandat au poste de premier ministre du Québec. Le Parti libéral enregistre le pire score de son histoire, tout comme le Parti québécois qui ne conserve que 3 sièges, tandis que Québec solidaire stagne.
Le SPD l'emporte avec 37 % des suffrages exprimés, obtenant sa première victoire électorale de l'année. Avec environ 33 % des voix, la CDU réalise son plus mauvais résultat en près de 50 ans. Les Verts sont en progrès, alors que le FDP est éliminé du parlement régional. Enfin l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) arrive quatrième et double son nombre de sièges. Un mois après le scrutin, le ministre-président sortant, Stephan Weil, forme une coalition entre le SPD et les Verts.
Renouvellement de gouverneurs et législatures — haute ou basses — dans plusieurs des cinquante États des États-Unis. Plusieurs référendums sont également organisés.
Sur les 39 gouverneurs en jeux, les démocrates réalisent un bon résultat en remportant deux postes supplémentaires, faisant perdre les États du Maryland, du Massachusetts et de l'Arizona aux républicains qui remportent néanmoins le Nevada. Dans les législatures d'État, les républicains perdent le contrôle de cinq chambres au profit des démocrates.
Malgré un recul, le Mouvement des citoyens conscients remporte le scrutin, permettant à Mark Brantley de se maintenir au poste de Premier ministre de Niévès.