Cette liste recense les élections infranationales organisées durant l'année 2023. Elle inclut les élections (territoriales, régionales, municipales,...) et référendums locaux dans les territoires faisant partie d'États souverains[1],[2].
Le Parti populaire (ÖVP), au pouvoir depuis 1945, réalise son plus mauvais résultat historique, passant sous les 40 % des voix. Le Parti social-démocrate (SPÖ) perd son statut de deuxième force politique au profit du Parti de la liberté (FPÖ), auteur d'une percée en recueillant près d'un quart des suffrages exprimés.
Le Conseil cantonal demeure de justesse à majorité de centre gauche avec 91 sièges sur 180, contre 94 lors de la législature précédente. L'intégralité des membres sortants du Conseil d'État (gouvernement cantonal) sont réélus.
Le BJP, au pouvoir depuis 2018, observe un tassement mais conserve sa majorité absolue au parlement de l'État avec 32 sièges sur 60. Les élections voient l'émergence du Tipra Motha Party, formation nationaliste tripuri fondée en 2019, qui emporte 13 sièges.
L'Alliance démocratique du Meghalaya dirigée par le Parti national populaire et parti en formation séparée lors du scrutin, accroît sa majorité absolue à l'Assemblée législative. Conrad Sangma demeure ministre en chef dans l'État.
L'Alliance démocratique du Nord-Est dirigée par le Bharatiya Janata Party et le Parti nationaliste démocrate progressiste accroît sa majorité absolue à l'Assemblée législative. Neiphiu Rio demeure ministre en chef dans l'État.
Le SPÖ se maintient comme la première force politique avec 38,92 % des voix, mais subit de lourdes pertes par rapport au scrutin précédent. Les autres principaux partis bénéficient de cette chute des sociaux-démocrates, en particulier la Team Carinthie, qui passe pour la première fois la barre des 10 % et remporte deux sièges supplémentaires. Le FPÖ réalise un résultat satisfaisant avec 25 % des voix, tandis que l'ÖVP est en légère hausse avec 17 % des voix.
L'Union patriotique sort vainqueur du scrutin en remportant quatre postes supplémentaires de bourgmestres au détriment du Parti progressiste des citoyens. La composition des conseils municipaux restent sensiblement les mêmes par rapport aux dernières élections, avec une augmentation du nombre de membres des Démocrates pour le Liechtenstein.
Les résultats mènent à bouleversement des rapports des forces en présence. Avec 20% des suffrages exprimés, le Mouvement agriculteur-citoyen (BBB) de Caroline van der Plas, fondé en 2019, devient la première force politique des Pays-Bas avec une majorité chaque province. Les autres forces politiques pâtissent de la percée du BBB, en particulier l'Appel chrétien-démocrate et le Forum pour la démocratie qui s'effondre par rapport à sa victoire en 2019. Les partis JA21 et Volt font également leur entrée dans les États provinciaux.
Avec un taux de participation de 91,12 %, sur les 2 516 candidats aux élections, 240 sont élus dans les conseils provinciaux et 960 sont élus dans les conseils des districts avec le conseil municipal d'Achgabat compris.
Le Grand Conseil sort nettement renforcé à droite malgré un recul du PLR et du Centre, compensé par la progression de l'UDC, du MCG et l'entrée surprise du parti Libertés et justice sociale au parlement cantonal. Au Conseil d'État, une alliance formée par les partis allant du centre droit à la droite entraîne le basculement de la majorité du gouvernement au centre droit. À gauche, Les Verts perdent un siège.
Le Parti libéral-démocrate au pouvoir remporte une large victoire avec plus de la moitié des sièges des assemblées préfectorales et six gouverneurs sur les neuf à pourvoir.
Assemblée sans majorité. Le Parti des îles Vierges (VIP) au pouvoir arrive largement en tête mais perd sa majorité absolue des sièges, ouvrant la voie à la formation d'un gouvernement de coalition. L'opposition n'étant pas parvenue à s'unir, le VIP bénéficie cependant du ralliement d'une élue du Parti démocratique national (NDP), Lorna Smith, permettant à Natalio Wheatley de se maintenir au poste de Premier ministre.
Élection du Landrat de Main-Taunus-Kreis et du bourgmestre de Schwerin
Le sortant Michael Cyriax (CDU) reste Landrat de Main-Taunus-Kreis. Le bourgmestre sortant de Schwerin Badenschier (SPD) est en ballotage face au candidat de l'AfD.
Malgré un score en baisse, le CSV arrive en tête du scrutin en remportant un peu moins d'un tiers des sièges de conseillers communaux suivi du LSAP et du DP.
Élection du Landrat de Cochem-Zell et du bourgmestre de Mannheim. Second tour de l'élection du bourgmestre de Schwerin.
Anke Beilstein (CDU) reste Landrätin de Cochem-Zell face à la candidate SPD Sonja Bräuer. Le bourgmestre sortant de Mannheim Christian Specht est en ballotage avec 46% des voix. Rico Badenschier (SPD) est largement réélu bourgmestre de Schwerin avec 68% des voix.
Du fait de l'absence de parti politique dans le pays, tous les candidats élus sont indépendants. Contrairement aux élections de 2019, aucune femme n'est élue.
Le président sortant de centre droit, Donato Toma, ne se représente pas. La coalition de centre droit, conserve sa majorité absolue, le parti Frères d'Italie (FDI) devançant largement la Ligue (Lega) et Forza Italia (FI). Francesco Roberti est élu président de la région.
Dans un contexte de régime autoritaire, le parti du président Vladimir PoutineRussie unie, remporte les élections en s'accaparant tous les parlements régionaux qui étaient en jeu ainsi que presque tous les gouverneurs.
Pour la première fois depuis 1924, le Parti conservateur arrive en tête d'un scrutin, place habituellement occupée par le Parti travailliste. Le Parti conservateur remporte les principales villes du pays comme Bergen ou la capitale Oslo.
Marqué par une forte abstention, le parti au pouvoir du Contrat civil ne parvient pas à obtenir la majorité absolue des voix nécessaire pour faire automatiquement élire maire sa tête de liste. Cependant, alors que l'opposition est majoritaire au conseil d'Erevan avec 33 sièges sur 65, le Contrat civil et son allié République parvienne à réélire Tigran Avinian à la tête de la ville.
La coalition sortante Nous sommes Madère termine largement en tête avec 43,13 % des voix mais perd sa majorité absolue d'un siège. Le PS s'effondre au profit d'Ensemble pour le peuple, qui progresse, et du Chega, qui fait son entrée à l'assemblée régionale.
L'Union chrétienne-sociale (CSU), au pouvoir depuis 1957, arrive de nouveau en tête. Sa coalition avec les Électeurs libres (FW), formée cinq ans plus tôt, renforce sa majorité. Le , après que la CSU et les FW ont reconduit leur coalition, Markus Söder est réélu ministre-président par le Landtag.
Les Libéraux l'emportent à la majorité relative au détriment du Centre qui était arrivé en tête lors du scrutin précédent. Les autres partis progressent légèrement ou conservent leur représentation au parlement. Katrin Sjögren (Libéraux) redevient Première ministre en formant un gouvernement de coalition avec les Libéraux, le Centre et les Sociaux-démocrates.
Le Parti action et solidarité (PAS) de la présidente Maia Sandu arrive largement en tête au niveau national avec plus de 40 % des voix et l'emporte dès le premier tour dans 244 municipalités sur 898. Le PAS échoue cependant dans plusieurs grandes villes dont la capitale Chișinău, remportée par le maire sortant Ion Ceban et son Mouvement alternatif national (MAN).