Fils du roi de Germanie Henri l'Oiseleur et frère cadet de l'empereur Otton Ier, il est également le gendre d'Arnulf. À la mort de Berthold, Othon choisit de ne pas laisser la Bavière au fils mineur du duc, Henri, et la confie à son frère.
À la mort de l'empereur Otton II, il est libéré et s'impose comme régent du nouvel empereur, Otton III, encore enfant. Il est contraint d'abandonner la régence à l'impératrice douairière Théophano, mais récupère la Bavière en échange de sa soumission.
Neveu d'Henri V, il reçoit la Bavière après la mort de Conrad II le Salique et l'accession de son fils Henri le Noir à la tête du Saint-Empire. Mort sans laisser d'héritier.
Également margrave d'Autriche sous le nom de Léopold IV (1136-1141), il se voit remettre la Bavière par l'empereur Conrad III. Mort sans laisser d'héritier.
Fils d'Otton IV et d'Agnès du Palatinat, ils succèdent conjointement à leur père à la tête de la Bavière. Louis conserve le titre d'électeur palatin. Au bout de deux ans, ils divisent la Bavière : Louis reçoit la Haute-Bavière et Henri, la Basse-Bavière.
Deuxième fils d'Étienne II et d'Élisabeth de Sicile. Il règne conjointement avec ses frères Étienne III et Jean II jusqu'à ce qu'ils se partagent leur héritage, en 1392. Frédéric reçoit Landshut.
Troisième fils d'Étienne II et d'Élisabeth de Sicile. Il règne conjointement avec ses frères Étienne III et Frédéric jusqu'à ce qu'ils se partagent leur héritage, en 1392. Jean II reçoit Munich.
Fils aîné d'Étienne II et d'Élisabeth de Sicile. Il règne conjointement avec ses frères Frédéric et Jean II jusqu'à ce qu'ils se partagent leur héritage, en 1392. Étienne III reçoit Ingolstadt.
Troisième fils d'Albert Ier et de Marguerite de Liegnitz-Brieg. Prince-évêque de Liège de 1389 à 1418. Il meurt sans laisser d'héritier et la Bavière-Straubing est divisée entre les autres branches de la famille.
Deuxième fils d'Albert IV et de Cunégonde d'Autriche, il reçoit le titre ducal et la Bavière-Landshut au terme de négociations avec son frère aîné, le duc Guillaume IV. Il ne laisse pas d'héritiers, et son frère récupère ses terres à sa mort.
Les électeurs de Bavière reçoivent également la charge d'archisénéchal du Saint-Empire. À la fin de la guerre de Trente Ans, Maximilien conserve la dignité électorale pour lui et ses successeurs, et un huitième titre d'électeur est recréé pour les comtes palatins.
Fils de Maximilien II et de Marie de Hohenzollern, il succède à son frère Louis II. Déclaré fou depuis 1872, il ne joue aucun rôle politique, la régence étant assurée par son oncle Léopold jusqu'en 1912, puis son cousin Louis. Il abdique en faveur de ce dernier en 1913.
Jiří Louda et Michael Maclagan Les dynasties d'Europe, Bordas 1995, (ISBN2-04-027115-5) chapitre 24 «Bavière et Palatinat » p. 188-191.
Anthony Stokvis, Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les États du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, préf. H. F. Wijnman, éditions Brill Leyde 1890-1893, réédition, 1966, Volume III, chapitre VIII p. 167 et suivantes et « Généalogie de la maison de Wittelsbach » tableau généalogique no 61.