Marie d'Exoudun est la fille unique de Raoul II d'Exoudun (v. 1207-) et de sa seconde épouse Yolande de Dreux (1216-)[3], fille de Robert II (v. 1154-), comte de Dreux et de Yolande de Coucy (v. 1164-1222).
Description : Dame debout, de face, coiffée d'un touret, vêtue d'une robe et d'un manteau d'hermine, tenant dans sa main droite une fleur de lys. Dans le champ, à dextre, un petit chien, à senestre, deux roses.
dit à tort Issoudun : l'homonymie latine entre Exoudun et Issoudun est encore présente dans certains travaux.
↑ ab et cClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 11 (« Le sous-lignage d'Eu »), p. 170.
↑José Enrique Ruiz Doménec, « Système de parenté et théorie de l’alliance dans la société catalane (environ 1000-environ 1240) », Revue Historique, no 262, , p. 305-326 (lire en ligne [PDF])
José Enrique Ruiz Doménec propose de substituer à la notion généalogique de branche cadette le concept de « sous-lignage » : issu d'une souche principale qui en encadre les membres, il est toujours prêt à combattre à son service.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 11 (« Le sous-lignage d'Eu »), p. 170.
« La dite Alis en son vivant maria Marie sa [petite-]fille à noble seigneur messire Alphons, lequel Alphons estoit filz au roy Jehan de Hierusalem. »
↑Layettes du trésor des chartes (éd. Joseph de Laborde), t. III : de l'année 1247 à l'année 1260, Paris, Plon, (lire en ligne), no 4295 : Litteræ Mariæ, Augi comitissæ, quibus, cum conjugi suo, Alphonso de Brena, castrum Chisiaci concesserit, comitem Pictaviæ et Tolosæ rogat ut eumdem Alphonsum in hominem ligium recipere velit, p. 326-327
1256, jeudi 5 octobre, Poitiers : Marie [d'Exoudun], comtesse d'Eu, dame de Civray, Chizé, Melle, Benet, La Mothe et Villeneuve, décide de conférer la châtellenie de Chizé à son époux, Alphonse de Brienne et demande à son suzerain, Alphonse, comte de Poitiers, de le recevoir à l'hommage lige.
↑Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne [PDF]), p. 937.
↑Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 923 : Marie d'Issoudun, Comtesse d'Eu, fille de Raoul III, femme du précédent (1256), p. 413.
↑ ab et cSigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , no 309, p. 205 & pl. X.
↑ ab et cClément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. VI (« Comtes d'Eu / Marie d'Exoudun / sceau [1256] »), p. 322-324.
↑ a et bInventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 923 bis : Marie d'Issoudun, Comtesse d'Eu, fille de Raoul III, femme du précédent (1256) / contre-sceau, p. 413.
Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux, éd. François Eygun, Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, 1938, no 309, p. 205 & pl. X.
Bibliographie
Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne].