Michel Deguy, né le à Draveil et mort le à Paris 5e, est un poète, traducteur et essayistefrançais, fondateur et rédacteur en chef de la revue Po&sie. Il est à la fois poète et philosophe, ne séparant pas la poésie d'une pensée critique sur le monde. Il est aussi enseignant, et traverse en tant qu'enseignant la période particulièrement animée et riche en remise en cause, en milieu étudiant, de mai 1968.
Il était le mari de Monique Deguy (née Brossollet), décédée en 1994. Il a consacré un ouvrage à ce deuil : À ce qui n'en finit pas publié en 1995. Il est le père de la comédienne Marie-Armelle Deguy.
En 2012, avec plusieurs autres intellectuels, il signe une tribune dans Le Monde en faveur du candidat à la présidentielle François Hollande intitulée « Pourquoi il faut voter François Hollande » dans lequel il développe les « raisons impératives d'élire François Hollande président de la République »[8].
Actes, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1966. 301 p.
Ouï dire, Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1966, 109 p. Réédité avec une préface d’Alain Bonfand, Paris, La Différence, coll. « Orphée », (136), 1992, 127 p.
Histoire des rechutes, Paris, Éditions Promesse, coll. « Diptyque », 1968, 33 p. Gravures de Enrique Zañartu.
Figurations : poèmes, propositions, études, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1969, 272 p.
Poèmes 1960-1970, préface d’Henri Meschonnic, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », (90), 1973, 143 p. ; réédité en 1998
Tombeau de Du Bellay, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1973, 234 p., réédité en 1989
Coupes, Luxembourg, Origine, coll. « Le Verger », (18), 1974, 33 p. Poèmes de M. Deguy accompagnés de leur traduction italienne par Luigi Mormino et d’une linogravure de Jorge Perez-Roman.
Interdictions du séjour, Paris, L’Énergumène, 1975, 38 p. Avec des quasi-citations de Thomas Hardy, Schlesinger, Benveniste, Homère, Mallarmé, Aristote, G. Iommi, Suétone, Kierkegaard, Kafka, Villon et Pernette du Guillet.
Jumelages, suivi de Made in USA : poèmes, Paris, Le Seuil, coll. « Fiction & Cie », 1978, 232 p.
Vingt poètes américains, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1980, 495 p. [éd. bilingue]
Donnant, Donnant : cartes, airs, brevets, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin »), 1981, 140 p.
La Machine matrimoniale ou Marivaux, Paris, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1982, 292 p., avec une bibliographie Réédité en 1986 dans la coll. « Tel » (110), 319 p.
Aux heures d’affluence. Poèmes et proses, Paris, Le Seuil, coll. « Fiction & Cie », 1993, 200 p.
À ce qui n’en finit pas. Thrène, Paris, Le Seuil, coll. « La Librairie du XXe siècle », 1995 [s.n.]
À l’infinitif, Paris, Éditions La Centuplée, 1996, 56 p.
Le poète que je cherche à être, Cahier Michel Deguy sous la direction d'Yves Charnet, La Table Ronde / Belin, nov. 1996
L’Énergie du désespoir, ou d’une poétique continuée par tous les moyens, Paris, PUF, coll. « Les essais du Collège international de Philosophie », 1998, 119 p.
Gisants. Poèmes III. 1980-1995, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 1999, 239 p.
La Raison poétique, Paris, Galilée, coll. « La Philosophie en effet », 2000, 221 p.
Poèmes en pensée, Bordeaux, Le Bleu du ciel, 2002, 59 p. Contient « Motifs pour un poème » d’Alain Lestié.
Un homme de peu de foi, Paris, Bayard, 2002, 216 p.
L’Amour et la vie d’une femme, Bordeaux, Le Bleu du ciel, , non paginé, hors commerce
Chirurgie esthétique, Michel Deguy/Bertrand Dorny, 12 ex. photocopiés, accompagnés de collages originaux de Bertrand Dorny, Paris, Galerie Thessa Herold, 2004, 12 p. Comprend de nombreux textes de Deguy sur les œuvres représentées dans le catalogue : La Fête Ici, La Cervelle, Pourquoi ne pas Bertrand… Pour Bertrand Dorny, Au gué du bois flotté… Topomorphoses, Vitrines, Musée manipulé, Architectures.
Sans retour. Être ou ne pas être juif, Paris, Galilée, 2004, 134 p.
Recumbents: poems. With « How to name » by Jacques Derrida, translations, foreword, and notes by Wilson Baldridge, Middletown, Wesleyan University Press, 2005, 236 p.
Le Sens de la visite, Paris, Stock, coll. « L'Autre Pensée », 2006, 353 p.
Des poètes français contemporains, avec Robert Davreu et Hédi Kaddour, Éditions ADPF, Paris, 2006, 130 p.
Réouverture après travaux, frontispice de Valerio Adami, Paris, Galilée, 2007, 271 p.
Desolatio, Paris, Galilée, 2007, 97 p.
Grand cahier Michel Deguy, collectif coordonné par J.-P. Moussaron, Coutras, éd. Le Bleu du ciel, 2007, 334 p. En appendice Meurtrières de M. Deguy ; bibliographie p. 330-334.
↑ a et bPatrick Kéchichian, « Michel Deguy. Critique de la rimaison pure », Télérama, no hors-série : Le parti pris des mots (poètes du XXe siècle), , p. 66-67
↑Michel Deguy, Le Comité, Confession d'un lecteur de grande maison, Champ Vallon, .
Max Loreau, Michel Deguy. La poursuite de la poésie tout entière, Gallimard, coll. « Le Chemin », 1980.
Jean-Pierre Moussaron, La Poésie comme avenir. Essai sur l'œuvre de Michel Deguy, précédé de « Syllabe », de Jacques Derrida, Le Griffon d'argile/Presses universitaires de Grenoble, coll. « Trait d'union », Sainte-Foy/Grenoble, 1992.
Michel Deguy. L'allégresse pensive, Martin Rueff (dir.), Paris, Belin, coll. « L'extrême contemporain », 2007, 575 p., centre culturel international de Cerisy-la-Salle, Manche, 2006