La Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet (65) et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle se jette dans la Garonne sur le territoire communal, après avoir traversé 34 communes[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 008 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 5 km à vol d'oiseau[15], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Un espace protégé est présent sur la commune :
« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] :
« la Garonne de la frontière franco-espagnole jusqu'à Montréjeau » (469 ha), couvrant 38 communes dont 28 dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[26] ;
les « tourbières, boisements riverains et bocage humide du Lavet » (873 ha), couvrant 9 communes dont six dans la Haute-Garonne et trois dans les Hautes-Pyrénées[29] ;
l'« Amont des bassins de la Louge, de la Save, du Lavet et de la Noue et landes orientales du Lannemezan » (5 833 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans la Haute-Garonne et quatre dans les Hautes-Pyrénées[30] ;
« Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[31] ;
« la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[32].
Urbanisme
Typologie
Au , Montréjeau est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montréjeau[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (33,5 %), zones urbanisées (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), eaux continentales[Note 8] (3,4 %), forêts (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 100 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 100 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[34].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Montréjeau est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[40].
Toponymie
Montréjeau est la francisation de l'occitan gascon : Mont Rejau[1] qui veut dire « Mont-Royal ».
Étymologie, le mont du Roi de Rivière du latin « Mons Regalis de Ripparia ».
Histoire
La bastide de Montréjeau est née du traité de paréage (association de plusieurs seigneurs) entre Eugène de Beaumarchais, sénéchal du roi de France Philippe III le Hardi, et Arnaud d'Espagne-Montespan, vicomte de Couserans, conclu en 1272 au château de Montespan[41]. Cette fondation s'inscrit dans la politique d'expansion de l'autorité royale dans le sud de la France, avec la réunion du comté de Toulouse au domaine royal (1271). Pour Arnaud d'Espagne-Montespan, il s'agit d'établir une place forte au cœur de ses possessions.
La position du site présente de nombreux avantages. Proche de la cité épiscopale de Saint-Bertrand, au confluent de la Neste et de la Garonne, Montréjeau commande aussi la route d'Espagne. La ville est construite selon le modèle ordinaire des bastides, c'est-à-dire un quadrilatère doté d'un place centrale entourée d'arceaux, sur laquelle s'élève une halle (disparue en 1944), et organisé selon un plan en damier. L'ensemble est doté de murs d'enceinte, percés de quatre portes (le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste est un vestige de la porte Saint-Jean). Une première église est située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Jean-Baptiste. Montréjeau est en outre rapidement dotée d'un couvent de frères Augustins.
Dès le XIVe siècle, la cité joue un rôle économique majeur au sein de la région en raison de sa situation géographique avantageuse. Cet essor est favorisé par la construction d'un pont sur la Garonne permettant de relier la ville aux vallées de la Barousse et du Luchonnais. La cité se développe alors à l'extérieur de ses murailles, avec le faubourg du Barry au sud, et autour de la chapelle Sainte-Barbe (aujourd'hui détruite) au nord[42].
De 1469 à 1790, Montréjeau fait partie du pays d'élection de Rivière-Verdun.
À la mort de Roger IV d'Espagne-Montespan (1555), la co-seigneurie passe à la maison de Pardaillan de Gondrin[43]. Le Comminges connaît à cette époque une succession d'épreuves. En 1563, la peste entraîne la construction d'un lazaret à l'extérieur de la ville, actuel manoir de Sarrieu, afin d'accueillir les malades. Durant les guerres de Religion, la ville reste fidèle au roi et à la foi catholique. Mais elle est occupée en 1569 par le chef protestant Montgoméry[44]. Lors de la Fronde, deux bataillons du prince de Condé demeurent dans la cité (1647). Les malheurs du temps n'empêchent pas un certain essor culturel grâce à Bertrand Larade, poète occitan, auteur de La Margalide gasconne (1604)[45], œuvre dans laquelle il chante son amour pour une jeune montréjeaulaise.
Au XVIIIe siècle, sous l'action de l'intendantAntoine Mégret d'Étigny, Montréjeau se transforme. Les rues sont élargies et les remparts disparaissent. Marc-François de Lassus, contrôleur-général des marbres du roi, y fait bâtir un somptueux hôtel. La ville s'ouvre sur l'extérieur avec la création de la route de Luchon.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-trois[47],[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2022, la commune comptait 2 676 habitants[Note 9], en évolution de −5,44 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 522 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (52,9 % ayant un emploi et 17 % de chômeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 162 emplois en 2018, contre 1 153 en 2013 et 1 272 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 829, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 12].
Sur ces 829 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 291 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 10,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
299 établissements[Note 13] sont implantés à Montréjeau au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
299
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
24
8 %
(5,7 %)
Construction
27
9 %
(12 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
87
29,1 %
(25,9 %)
Information et communication
5
1,7 %
(4,1 %)
Activités financières et d'assurance
14
4,7 %
(3,8 %)
Activités immobilières
10
3,3 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
49
16,4 %
(19,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
62
20,7 %
(16,6 %)
Autres activités de services
21
7 %
(7,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (87 sur les 299 entreprises implantées à Montréjeau), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :
Comminges Metaux Services, récupération de déchets triés (8 092 k€)
Entreprise Gallart Bati-Comminges, construction d'autres bâtiments (4 511 k€)
L'hermitage, hébergement social pour personnes âgées (3 742 k€)
Entreprise Verdier, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (754 k€)
SARL Les Fromagers Du Mont Royal, activités des sociétés holding (515 k€)
La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 483 ha[64],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Passerelle piétonne sur la Garonne reliant Gourdan-Polignan à Montréjeau via le Lac (construite entre 2018 et 2019, inaugurée le 4 octobre 2019)[65],[66],[67].
École et couvent Sainte-Germaine avec la chapelle Sainte-Germaine. Sur le legs d'un terrain appartenant au Baron de Lassus, la commune de Montréjeau demande alors à la Congrégation des sœurs du Saint Nom de Jésus de Toulouse de venir y installer une communauté de sœurs hospitalières permettant d'assurer l'éducation et l'instruction des enfants. La première pierre du couvent fut posée en 1842[68]. En 1885, la Congrégation est affiliée à l’ordre dominicain devenant ainsi la Congrégation des sœurs Dominicaines du Saint Nom de Jésus[68],[69].
Église Saint-Jean-Baptiste.
Croix monumentale de la crucifixion de Jésus et du Sacré-Coeur placée en face l'église.
Extérieur du couvent Sainte-Germaine et de l'ancien collége et internat.
École Sainte-Germaine. Bâtiments de la maternelle et de l'école primaire.
L'Hôtel de Lassus est classé monument historique depuis 2005[70], construit en 1760, c'était l'ancien hôtel particulier de la famille de Lassus qui préfèrera par la suite le Château de Valmirande en 1899. Le clocheton surplombant cet hôtel date du XVIIe siècle, il est composé en ardoise et en plomb, il pèse près de 5 tonnes[71]. L'Hôtel de Lassus est devenu le second pôle administratif du Comminges grâce à la volonté d'Éric Miquel, président de la Communauté de communes Nebouzan-Rivière-Verdun[72],[73].
L'ancien hôtel du Parc est classé monument historique depuis 2005[74], il a été édifié dans la seconde moitié du XIXe siècle.
L'orangerie de Lassus, inspirée du petit Trianon de Versailles[76],[77], fut édifiée par le Baron de Lassus fin XVIIe siècle, elle faisait partie de l'ancien Parc de l'Hôtel de Lassus devenu Séminaire à l'initiative du Maréchal Foch, l'Orangerie abrite aujourd'hui des espaces de réception, hôtelière, gastronomique et l'Espace muséal des traditions populaires en Comminges… Ancien cloître des Augustins.
La chapelle du Séminaire fut construite en 1934, les vitraux ont été réalisés par le maître verrier Henri Guérin en 1962[76], elle est désacralisée depuis quelques années[78], elle a été transformée en salle de reception, d'exposition et a accueilli des concerts[77].
Pont de Gourdan-Polignan sur la Garonne reliant Montréjeau
La Halle Le Maresquier
Hôtel de Lassus
L'Orangerie de Lassus
Ancienne chapelle du Séminaire
Parc de l’Hôtel de Lassus
Personnalités liées à la commune
Bertrand Larade, né à Montréjeau en 1581, poètegascon, auteur de La Margalide gasconne en 1604, de La Muse Piranèse en 1607 et de Sonnets et Chants royaux
Pierre Campmartin, né le 14 mai 1733 à Montrejeau (Haute-Garonne) et mort le 10 septembre 1811 à Saint-Girons (Ariège), homme politique, député de l'Ariège à la Convention.
Bernard Minier, né à Béziers en 1960 et a passé toute sa jeunesse à Montréjeau, écrivain
Héraldique
Son blasonnement est : D'argent au chêne arraché de sinople, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or ou chef cousu de France.
Pour approfondir
Bibliographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
J.-P. Paris, M. Icole (terrains quaternaires), A. Tegyey (diagnoses pétrographiques et déterminations micropaléontologiques), C. Monciardini (diagnoses pétrographiques et déterminations micropaléontologiques), P. Andreieff (diagnoses pétrographiques et déterminations micropaléontologiques) et M. Collignon (détermination des Ammonites), « Notice explicative de la carte géologique à 1/50 000 « Montréjeau » no 1054 (XVIII - 46) », 23 p., sur ficheinfoterre.brgm.fr, Orléans, éd. Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montréjeau, il y a une ville-centre et quatre communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bNom proposé par P. Pojadadins LAS COMUNAS DE MIÈGJORN-PIRENÈUS, Nouvelles Editions Loubatières, 2009, en se basant sur le DICTIONNAIRE D'AMBOISE MIDI-PYRÉNÉES, Editions d'Amboise, 1991 voir [1]
↑Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p. 293-296.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑M. de Lassus, « Status et coutumes de Montréjeau », Revue du Comminges, , pp. 89 - 282.
↑M. de Lassus, « Status et coutumes de Montréjeau », Revue du Comminges, , p. 117.
↑M.de Lassus, « Status et coutumes de Montréjeau », Revue du Comminges, , p. 138.
↑M. de Lassus, « Statuts et coutumes de Montréjeau », Revue du Comminges, , p. 140.
↑Bertrand Larade (édition critique par Jean-François Courouau), La Margalide gascoue et Meslanges (1604), Section Française de l'Association Internationale d'Etudes Occitanes,
↑B. Lavigne, L'insurrection royaliste de l'An VII, Paris, E. Dentu, .