Le régiment est levé , dans le cadre des rébellions huguenotes, par Honoré d'Albert, marquis de Cadenet, qui devient duc de Chaulnes en . Réformé à la fin de la campagne, il est rétabli le , mis en garnison à Calais, et licencié en octobre de la même année.
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Caen, de Saint-Lô et de Vire sous le commandement du chevalier de La Luzerne. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment de Caetano
C'est l'ancien régiment de Grimaldi, qui est renommé « régiment de Caetano » après avoir été donné en 1711 à N. de Caetano. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
Régiment de Caixon
Le régiment est formé des milices de Montauban, par Jean de Caixon. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée des Alpes de 1690 à 1696 puis à l'armée de Catalogne avec laquelle il participe au siège de Barcelone en 1697. Il est licencié le .
Régiment de Calonge
Le régiment est levé le par N. de Calonge, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il se trouve à la bataille d'Avein en 1635 puis sert en Béarn en 1636. Il est licencié en 1637.
Régiment de Calvières
Le régiment est levé le par N. de Calvières, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il participe au siège de Roses durant lequel le mestre de camp est tué. Il est remplacé par un autre officier du même nom, avec lequel il se trouve à l'expédition des présides de Toscane en 1646, et à l'armée d'Italie en 1647. Il est licencié le .
C'est l'ancien régiment de Jonchères, qui prend en 1642, le nom de « régiment de Calvisson ». Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée de Catalogne. Le , il prend le nom de régiment de La Ferté après avoir été donné à Henri de Sennectère, duc de La Ferté.
C'est l'ancien régiment de Laval (1712-1749), qui est renommé « régiment de Cambis » le après avoir été donné à Jacques-David, duc de Cambis d'Orsans. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il participe à l'expédition de Minorque et au siège de Mahon en 1756 puis il est employé en 1757 sur les côtes de Bretagne. Le 2e bataillon, passé en 1758 au Canada, est fait prisonnier à Louisbourg et conduit en Angleterre. Il est échangé en et participe à l'expédition navale du capitaine Thurot sur les côtes d'Irlande en 1760 puis à l'expédition de Portugal et au siège d'Almeida en 1762. Il est incorporé dans le régiment Royal le . Ce régiment avait six drapeaux ; ceux d'ordonnance avaient le fond blanc avec trois ondes rouges perpendiculaires à la hampe dans chaque carré. Il portait habit et culotte blancs, veste, collet et parements rouges, boutons entremêlés jaunes et blancs, pattes de poches ordinaires garnies de trois boutons, un jaune entre deux blancs; de même sur les manches ; chapeau bordé d'or et d'argent.
Ce régiment écossais, est levé le par N. Campbell, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Guyenne puis à l'armée de Catalogne avec laquelle il se trouve à la prise de Puycerda en 1654. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.
Régiment de Camps
C'est l'ancien régiment d'Hocquincourt, qui est donné en 1639 à Charles de Mannay de Camps-en-Amienois et qui prend le nom de « régiment de Camps ». Il est licencié le .
C'est l'ancien régiment de La Valette, qui prend le nom de « régiment de Candalle » le après avoir été donné à Henri de Nogaret, duc de Candalle. Le régiment passe au service de la Hollande en 1635 puis, donné en 1640 il prend le nom de régiment d'Estrades.
Ce régiment passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. de Canillac, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bellesuvée après avoir été donné en 1708 à N. de Bellesuvée.
Régiment de Canisy (1585-1585)
Le régiment est levé, en , par N. de Carbonnel de Canisy, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.
En 1554, durant la dixième guerre d'Italie, le colonel In der Halden amène en France, à l'armée de Picardie, un corps suisse qui porte le titre de « régiment des Cantons ». Il est congédié la même année.
C'est l'ancien régiment de Pratamano, qui est renommé « régiment de Caraffa » après avoir été donné le à N. Caraffa. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
Régiment de Caraman
C'est l'ancien régiment de La Cru, qui prend le nom de « régiment de Caraman » après avoir été donné en 1705 à N. Riquet de Caraman. Il prend le nom de régiment de Lannion (1711-1714) en 1711 après avoir été donné à Anne Bretagne, marquis de Lannion.
Le régiment est levé, en , par Hervé de Carbonnel, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il sert en Guyenne et est licencié après la campagne.
Ce régiment piémontais est levé en par Philibert de Savoie, prince de Carignan. Admis dans l'armée française sur pied étranger, il prend le nom de régiment de Carignan-Balthazard en 1658 des noms de son propriétaire et de son colonel M. de Balthazard.
C'est l'ancien régiment de Carignan, qui prend en 1658, le nom de « régiment de Carignan-Balthazard » après avoir été fusionné avec le régiment de Balthazard (1658-1665). Envoyé au Canada il prend le nom de régiment de Carignan-Sallières en 1662, après la mort de son colonel M. de Balthazard, des noms de son propriétaire et du premier capitaine du régiment M. de Salières qui en devient son colonel.
C'est l'ancien régiment de Carignan-Balthazard, qui prend en 1662, le nom de « régiment de Carignan-Sallières ». Il se trouve au Canada jusqu'en 1668 ou il est de retour en France et participe à partir de 1671, à la guerre de Hollande. Il prend le nom de régiment de Soissons le , après avoir été donné à Louis-Thomas de Savoie, comte de Soissons.
Le régiment est levé par N. de Carné. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin et est appelé en Flandre en 1706. C'est pendant que le régiment traverse Verdun que le futur général François de Chevert s'y enrôle. Il prend le nom de régiment d'Hoccart après avoir été donné le à Zacharie Hoccart.
Le régiment est levé le par Jean-François de Biaudos, marquis de Castéja[6]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin en 1703 et participe au siège de Brisach, où il reste en garnison. Il est donné le à Charles-Louis de Biaudos, comte de Castéja(en)[6] et il prend le nom de régiment de Saint-Léger (1709-1713) en 1709 après avoir été donné à N. de Saint-Léger.
C'est l'ancien régiment de Reynold (1692-1702), qui est renommé « régiment de Castellas » le et qui prend le nom de régiment de Bettens (1722-1739 le .
C'est l'ancien régiment de La Force (1625-1631)]], qui, après avoir été donné à François Nompar de Caumont-La Force, marquis de Castelmoron, est renommé « régiment de Castelmoron » en 1631 et qui prend le titre de régiment d'Orval en 1646.
Ce régiment est levé le par Louis de Castelnau de Rouvres, pour tenir garnison à Bourbourg, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il est licencié après la campagne de 1649.
C'est l'ancien régiment de Silly, qui est renommé « régiment de Castelnau » en 1665 et qui prend le nom de régiment de Bourbonnais en 1673.
Régiment de Castelnau (1712-1714)
C'est l'ancien régiment de Champigny, qui est renommé « régiment de Castelnau » en 1712 après avoir été donné par N. de Castelnau et qui est licencié en 1714.
C'est l'ancien régiment de Wall qui, après la mort du colonel Edmond Robert de Wall est donné le à Jacques, marquis de Castelnau-Mauvissière[10] et renommé « régiment de Castelnau-Mauvissière ». Rattaché à l'armée de Guyenne en 1651, il participe au « siège des tours de La Rochelle »[11]. Il reprend le nom de régiment de Wall lorsqu'il est donné en à un autre membre de la famille de Wall.
Le régiment est formé par ordre du , avec les milices d'Amiens, par Gilbert Oger de Cavoye. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve à l'armée de Flandre jusqu'en 1692, puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1693, retourne à l'armée de Flandre en 1694 et assiste au bombardement de Bruxelles en 1695 puis il est mis en garnison à Arras. Il prend le nom de régiment de Mouchy après avoir été donné à N. de Noailles, comte de Mouchy.
Régiment de Caylus (1712-1714)
C'est l'ancien régiment d'Houdetot (1706-1712), qui prend le nom de « régiment de Caylus » après avoir été donné en à N. chevalier de Caylus. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.
Régiment de Caylus-Rouairoux (1710-1715)
C'est l'ancien régiment de Villeneuve, qui prend le nom de « régiment de Caylus » après avoir été donné le à Henri-Joseph, comte de Caylus-Rouairoux[12]. Il est réformé le .
Régiment de Cerny
Le régiment est levé le par N. comte de Cerny, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace puis il est licencié le .
Le régiment est levé en par N. de Chabrignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
Régiment de Chabrillant
Ce régiment est levé le par N. de Moreton, marquis de Chabrillant. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin puis à l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.
C'est l'ancien régiment de Senneterre (1734-1739), qui est renommé « régiment de Chaillou » le et qui prend le nom de régiment de Ségur (1743-1745) le .
Régiment de Chaillou (1739-1743)
Régiment de Chalabre
Le régiment est levé le par N. de Chalabre, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
Régiment de Chalençay
Le régiment est levé par Jacques de Damas, comte de Chalençay dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au secours de Mayence et prend, le , le titre de la province de Bourgogne devenant le régiment de Bourgogne.
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Châlons, de Saint-Dizier et de Mazarin, sous le commandement du comte François de Monteynard[13], remplacé en 1774 par le marquis de Beaumont d'Auty[14]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
C'est l'ancien régiment de Thorigny (1706-1706), qui prend le nom de « régiment de Chambaud » après avoir été donné en 1706 à N. de Chambaud. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est en garnison en Flandre jusqu'en 1708, puis dans les lignes de la Lauter de 1709 à 1713. Le deuxième bataillon est réformé en , et le premier bataillon en .
C'est l'ancien régiment de Kercado, qui donné à François Sidrac de Chambellay est renommé « régiment de Chambellay », le , et qui prend le nom de régiment de Montaigu en 1667.
Régiment de Chamblay
C'est l'ancien régiment de Phalsbourg, qui est renommé « régiment de Chamblay » en 1632 et qui prend le titre de régiment de Lorraine (1635-1669) en 1635.
C'est l'ancien Régiment de Montcassin, qui est renommé « régiment de Champagne » en 1585. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le le bataillon de La Robinière, est détaché du « régiment de Champagne » pour former le régiment de Barrois. Le le bataillon de Bombelles du « régiment de Champagne » forme le régiment de Permangle. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Londe (1706-1714). Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Ussy. Le il reçoit l'incorporation du régiment du Roure (1706-1714). Le le régiment de Bugey est incorporé dans le « régiment de Champagne ». Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Ponthieu. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Lorraine. Le « régiment de Champagne » est devenu sous la Révolution le 7e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Bourdonné (1636-1646), qui est renommé « régiment de Champigny » après avoir été donné en 1707 à N. de Champigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert sur les Alpes jusqu'en 1710, passe en Catalogne et revient en Dauphiné en 1711. Il prend le nom de régiment de Castelnau (1712-1714) après avoir été donné en 1712 a N. de Castelnau.
C'est l'ancien régiment d'Erlach-Français, qui prend en 1650, le nom de « régiment de Charlevoix » après avoir été donné à N. de Charlevoix. Il est licencié en 1654.
Bataillon de Chasseurs des Alpes également appelé Chasseurs des Alpes
Cette unité est formée le pour être réunie au 1er régiment de chasseurs à cheval. Le , les régiments de chasseurs à cheval et les bataillons de chasseurs à pied sont séparés, et les compagnies d'infanterie des « Chasseurs des Alpes » est mis sous le titre de bataillon de Chasseurs Bretons.
Bataillon de Chasseurs des Ardennes également appelé Chasseurs des Ardennes
Bataillon de Chasseurs d'Auvergne également appelé Chasseurs d'Auvergne
C'est l'ancien bataillon de Chasseurs des Pyrénées, qui est renommé « bataillon de Chasseurs d'Auvergne » le après la séparation des régiments de chasseurs à cheval et des bataillons de chasseurs à pied. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs d'Auvergne » prennent le nom de 7e bataillon de chasseurs à pied.
Régiment des Chasseurs de Béringuier également appelé Chasseurs de Béringuier
Ce régiment est levé le par N. de Béringuier, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies tirés des montagnes des Cévennes. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le . Il portait un juste au corps de drap vert; à collet, parements, veste et culotte rouge et dont les officiers et les sergents sont pourvus d'un fusil à deux coups et d'un pistolet[17].
Bataillon de Chasseurs Bretons également appelé Chasseurs Bretons
C'est l'ancien bataillon de Chasseurs des Alpes, qui est renommé « bataillon de Chasseurs Bretons » le après la séparation des régiments de chasseurs à cheval et des bataillons de chasseurs à pied. Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs Bretons » prennent le nom de 6e bataillon de chasseurs à pied.
Bataillon de Chasseurs Cantabres également appelé Chasseurs Cantabres
C'est l'ancien régiment de Montréal (1788-1788), qui, par ordonnance du , est constitué en un corps d'infanterie légère, sous le titre de « Chasseurs Cantabres ». Le les compagnies d'infanterie des « Chasseurs Cantabres » prennent le nom de 5e bataillon de chasseurs à pied.
Régiment des Chasseurs de Colonne également appelé Chasseurs de Colonne
Ce régiment est levé le par N. de Colonne, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné.
Régiment des Chasseurs de Conflans
Voir régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans
Bataillon de Chasseurs Corses également appelé Chasseurs Corses
Ce régiment est formé, à une compagnie, le , par Jean-Chrétien Fischer. Cette formation est successivement augmenté jusqu'à former un corps de huit compagnies d'infanterie et huit de cavalerie. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert en Flandre et en Alsace en 1744, désole la Souabe autrichienne, passe à l'armée du Bas-Rhin en 1745 et surprend le Gazetier de Francfort, dont on avait à se plaindre. Il passe à l'armée de Flandre en 1746, et se couvre de gloire en 1747 au siège de Berg-op-Zoom. L'unité comptait alors 400 chasseurs à pied et 200 chasseurs à cheval sous les ordres de Fischer qui avait rang de lieutenant-colonel. Réduit à la paix à 220 hommes, il est porté le à 500 hommes, puis en à l'effectif de 2 000 hommes. Il sert dans l'armée d'Allemagne et participe aux sièges de Marbourg et de Ziegenheim en 1758 durant lesquels il enlève quatorze canons et les magasins de l'ennemi, puis aux sièges de Göttingen et d'Embeck, où il écrase les chasseurs hanovriens, se trouve à la bataille de Bergen ou il y défait un corps considérable au passage de la rivière d'Arlof, puis il bat quelques jours après un bataillon de grenadiers et les dragons prussiens de Finkenstein, détruit deux escadrons et en prend trois avec deux étendards, à la défense d'Oberwitter en 1759, à la défense des postes de la Roër, aux batailles de Warburg et de Clostercamps, où il défend l'abbaye avec acharnement, en 1760. Il prend le titre de régiment des Dragons-Chasseurs de Conflans après avoir été donné le à Louis-Gabriel d'Armentières, comte de Conflans. En 1616, l'uniforme était entièrement vert pour l'infanterie. La cavalerie avait de plus la pelisse garance, le bonnet noir avec plume et cocarde blanches, et la schabraque garance ornée aux coins de trois poissons jaunes.
Régiment des Chasseurs de Fischer
Chasseur de Fischer à cheval
Bataillon de Chasseurs du Gévaudan également appelé Chasseurs du Gévaudan
Régiment des Chasseurs de Grandpré également appelé Chasseurs de Grandpré
C'est l'ancien régiment des Chasseurs de Sombreuil, qui est renommé « régiment des Chasseurs de Grandpré » après avoir été donné en 1761 à N. de Grandpré. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il est licencié en 1761.
Régiment des Chasseurs de Monet également appelé Chasseurs de Monet
Ce régiment est levé en 1761 par N. de Monet sur le pied de 150 hommes, dont 60 chasseurs à pied, 40 chasseurs à cheval et 50 hussards. Engagé dans la guerre de Sept Ans il est donné en 1762 à N. Bohn. Il est licencié en . Uniforme : habit, culotte et gilet verts, bonnet de peau doublé de blanc pour les chasseurs; les hussards avaient pelisse et ganses vertes, dolman et culotte blanche.
Régiment des Chasseurs d'Origny également appelé Chasseurs d'Origny
Ce régiment est levé le par N. d'Origny, composé de cinq compagnies, et destiné à être embrigadé avec le régiment de hussards de Turpin. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne et participe à l'attaque du village de Netze près Waldeck, le ou il fait mettre bas les armes à un bataillon de la légion britannique et durant laquelle le lieutenant-colonel d'Origny est tué d'un coup de feu dans la poitrine. Il est licencié en 1761.
Régiment des Chasseurs de Poncet également appelé Chasseurs de Poncet
Bataillon de Chasseurs des Pyrénées également appelé Chasseurs des Pyrénées
Cette unité est formée le pour être réunie au 2e régiment de chasseurs à cheval. Le , les régiments de chasseurs à cheval et les bataillons de chasseurs à pied sont séparés, et les « Chasseurs des Pyrénées » sont mis sous le titre de bataillon de Chasseurs d'Auvergne.
Bataillon de Chasseurs de Roussillon également appelé Chasseurs de Roussillon
Régiment des Chasseurs de Sabattier également appelé Chasseurs de Sabattier
Ce régiment est levé le par N. de Sabattier, sur le pied de 422 chasseurs à pied en deux compagnies. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il est licencié le et une partie entre, le , dans la composition du régiment des Volontaires de Dauphiné.
Régiment des Chasseurs de Sombreuil également appelé Chasseurs de Sombreuil
Ce régiment est levé le par N. de Sombreuil composé de cinq compagnies, et destiné à être embrigadé avec le régiment de hussards de Bercheny. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il sert dans l'armée d'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Chasseurs de Grandpré après avoir été donné en 1761 à N. de Grandpré. Licencié en 1761.
Bataillon de Chasseurs des Vosges également appelé Chasseurs des Vosges
C'est l'ancien régiment de Saint-Vallier (1666-1671), qui est renommé « régiment de Châteauneuf » en 1671 et qui prend le titre de régiment d'Artois en 1673.
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Bourges et de Châteauroux sous le commandement du marquis Louis François Jules Jehannot de Bartillat[19],[20]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
C'est l'ancien régiment de Sillery, qui est renommé « régiment de Châtelet-Lomond » en après avoir été donné en à Florent-Claude, marquis du Châtelet-Lomond. Le régiment participe, dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, de 1707 à 1714 aux campagnes en Espagne et il est licencié en 1715.
Régiment de Châtillon (1628-1648)
Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Gaspard de Châtillon. Il passe au service de la Hollande et participe au siège de Genappe en 1641. Il prend le nom de régiment d'Alart en 1648.
Régiment de Châtillon (1704-1706)
C'est l'ancien régiment de Montarois, qui prend le nom de « régiment de Châtillon », en 1704 après avoir été donné à N. de Châtillon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est fait prisonnier au château de Pianezza[21] au commencement de 1706, et disparait.
Ce régiment est levé en 1577, dans le cadre de la sixième guerre de Religion, par Émeric de Barbezières de Chémerault, pour le siège de Brouage. Après la prise de la ville il y est mis en garnison et est licencié la même année.
Régiment de Chémerault (1646-1649)
C'est l'ancien régiment de Bourdonné (1636-1646), qui est renommé « régiment de Chémerault » en 1646 et qui prend le titre de régiment de Raymond en 1649.
Régiment du Chevalier de Léon également appelé Régiment de Léon
C'est l'ancien régiment du Pont du Château, qui est renommé « régiment du Chevalier de Léon » après avoir été donné en 1710 à N. de Rohan, Chevalier de Léon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Catalogne en 1713 et participe au siège de Barcelone en 1714. Il est licencié le .
Régiment du Chevalier de Sourches également appelé Régiment de Sourches (1703-1706)
Le régiment est levé en par N. de Chevignon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
Régiment de Chevron
C'est l'ancien régiment de Rozières, qui est renommé « régiment de Chevron » après avoir été donné en 1707 à N. de Chevron. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Bonnières après avoir été donné en 1712 à N. de Bonnières.
Régiment de Choisel
Le régiment est levé le par N. chevalier de Choisel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment d'Houdetot (1712-171]] après avoir été donné en à N. chevalier d'Houdetot.
Régiment de Choiseul (1702-1705)
Le régiment est levé le par N. de Choiseul-Staiville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la défense de Kaiserswerth durant laquelle le colonel y est grièvement blessé. Il est alors donné à N. de Choiseul-Meuse qui mène le régiment au siège de Landau et à la bataille du Speyerbach en 1703 ou le colonel y est tué. Il est donné à N. de Choiseul-Fransières et il est mis en garnison à Brisach. Il prend le nom de régiment de Murat après avoir été donné en 1705 à N. de Murat.
Régiment de Choiseul (1710-1714)
C'est l'ancien régiment de Boufflers-Rémiancourt (1702-1714), qui est renommé « régiment de Choiseul » après avoir été donné le à N. chevalier de Choiseul. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714 après la paix.
Ce régiment est levé le par François de La Tour-du-Pin, comte de Choisinet. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse en 1696 et participe au siège d'Ath en 1697. Il est incorporé le dans le régiment d'Anjou.
Le régiment est levé le par N. de Choisy de Caën, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Alsace puis rejoint l'armée de Flandre avec laquelle il se trouve au siège de Saint-Omer en 1638 et il est licencié après la campagne.
Régiment de Chouppes
C'est l'ancien régiment de Bellenave (1644-1646), qui est renommé « régiment de Chouppes » le après avoir été donné à Aymard, marquis de Chouppes. Affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège d'Orbitello en 1646. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1649 avec laquelle il se trouve au siège de Bellegarde[24],[25],[26],[27] en 1650. Durant la Fronde, il prend le parti du Prince en 1651. Il rentre dans le devoir en 1653 et est envoyé en Catalogne en 1654 prise de Puycerda. Il est licencié à la fin de 1655.
Ce régiment est levé le par N. de Clairfontaine. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Talleyrand après avoir été donné en 1712 à N. de Talleyrand.
Régiment de Clanleu
C'est l'ancien régiment de Gué-Sainte-Flaive, qui, après avoir été donné le à Bertrand d'Ostouc de Clanleu est renommé « régiment de Clanleu ». En 1639, il se trouve à prise d'Ivoy puis au siège d'Arras en 1640, participe à la soumission de la Lorraine et de la Franche-Comté en 1641, et collabore au siège de La Mothe en 1642. Il passe en Italie et assiste au siège de Trino en 1643 et aux prises de Santia et d'Asti en 1644. Il rejoint l'armée de Picardie de 1644 à 1648 et est mis en garnison à Dunkerque. Appelé à Paris en 1649 par le Parlement, il se trouve au combat de Charenton le durant lequel le mestre de camp y est tué, et le régiment est licencié.
C'est l'ancien régiment de Talbot, qui est renommé « régiment de Clare » le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare. Il prend le nom de régiment d'O'Brien le après avoir été donné à Morogh O'Brien. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'O'Donnel. Le régiment reprend le nom de « régiment de Clare » le après avoir été donné à Charles O'Brien vicomte de Clare. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, d'Artois et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. C'est par ordonnance royale du 26 avril 1775 que fut effectuée la réunion du « régiment de Clare » et du régiment de Berwick, après avoir incorporé, à la même date, le régiment de Fitz-James. Le régiment de Berwick devint le 2e bataillon, et donna son nom au nouveau régiment de Berwick et le « régiment de Clare » donna son ancienneté.
Le régiment est levé à 10 compagnies le , par Jean-François de Rochechouart, comte de Clermont. En 1650 ce régiment participe à la défense de Guise. Il est alors sous les ordres du maréchal de Turenne. Il est alors composé de 360 hommes[29]. Il est licencié à la fin de la campagne.
Régiment de Clermont (1702-1705)
Le régiment est levé le par N. de Clermont. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de La Houssaye après avoir été donné le à Nicolas-Léon Phelippes de La Houssaye.
Régiment de Clermont (1771-1775)
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Clermont et de Brioude sous le commandement du comte Jean Claude de La Queuille[13]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment de Clermont-Montoison
C'est l'ancien régiment de Chastes, qui est renommé « régiment de Clermont-Montoison » après été donné le à N. de Clermont-Montoison. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.
C'est l'ancien régiment de Noailles, qui est renommé « régiment de Coëtquen » le et qui prend le nom de régiment de Tourville le . Le il incorpore le régiment des Fusiliers de La Croix.
Ce régiment est levé le , par Henri de Châtillon, comte de Coligny. Il sert dans le Bassigny et est licencié le à la paix de Loudun.
Régiment de Colmar
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Strasbourg et de Colmar sous le commandement du baron François Otto de Würmser[31]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Ce régiment est levé en , dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Comblanc. En 1589 il participe au siège de Paris et est licencié la même année. Ce sont deux soldats du « régiment de Comblanc » qui introduisirent Jacques Clément dans le camp d'Henri III.
Régiment de Commières
Le régiment est levé le par N. de Commières, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il sert en Lorraine puis il est licencié le .
La création des troupes, des régiments, de la Compagnie des Indes est autorisée le . Ces troupes, d'un effectif variable, avaient leurs dépôt à Lorient. Elles sont licenciées en 1616. Habit, doublure et culotte bleus; parements, revers et veste rouges; boutons et boutonnières blancs; chapeau bordé de blanc.
C'est l'ancien régiment de Provence (1684-1770), qui est renommé « régiment du Comte de Provence » le et qui prend le titre de régiment de Monsieur le .
Le régiment est levé le par Henri de Bourbon, prince de Condé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cassé le , il est rétabli le . Cassé une nouvelle fois le , il est denouveau rétabli le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Montreau. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment de Condé » est devenu depuis la Révolution le 55e régiment d'infanterie de ligne.
Le régiment est levé le par N. de Conflans. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Laval (1709-1712) après avoir été donné en 1709 à N. comte de Laval.
Régiment de Conflans-Ménars (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Michel-Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars[32],[33]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée du Rhin. Il est réformé le .
Régiment de Conflans-Ménars (1702-1708)
Ce régiment est levé le par Michel Jean-Baptiste Charron, marquis de Conflans-Ménars. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1705, il participe à l'expédition de Villars en 1706, puis il retourne en Flandre en 1707 et participe à la bataille d'Audenarde en 1708. Il prend le nom de régiment d'Astour après avoir été donné le à N. d'Astour.
Régiment de Conflans-Saint-Rémy
C'est l'ancien régiment de Thézut, qui est renommé « régiment de Conflans-Saint-Rémy » après avoir été donné le à Alexandre-Philippe, chevalier de Conflans-Saint-Rémy[34]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est incorporé le dans le régiment de Tallard.
C'est l'ancien régiment de La Marche-Prince, qui est renommé « régiment de Conti » en 1776. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Conti » est devenu depuis la Révolution le 81e régiment d'infanterie de ligne.
Ce régiment irlandais est levé le , par N. Coosle dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé au secours de Mayence en 1635, il passe ensuite en Valteline puis rejoint l'armée d'Allemagne en 1637. Au début de l'année 1645, il reçoit le renfort du régiment de Wall (1640-1645), qui lui est incorporé, puis il est donné le à Edmond Robert de Wall, il prend alors le nom de régiment de Wall (1645-1663).
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Cordes. Affecté à l'armée d'Italie il est licencié en 1638.
Régiment de Cordes (1705-1710)
C'est l'ancien régiment de Choisinet (1702-1705), qui prend le nom de « régiment de Cordes » en 1705 après avoir été donné à N. de Cordes. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la défense de Toulon en 1707 et sert à l'armée de Dauphiné. Il prend le nom de [régiment de Villeneuve en 1710 après avoir été donné à N. de Villeneuve.
Régiment de Cormis
C'est l'ancien régiment de Romainval, qui prend le nom de « régiment de Cormis » en 1712 après avoir été donné à N. de Cormis. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714, après la paix.
C'est l'ancien régiment corse de Buttafuoco, qui est mis sous le titre de provincial de « régiment de Corse » en 1772. Ce corps, dont le commandement fut alors donné à M. de Gafforio, puis à M. de Costa et à Raphaël Casabianca en 1789, a toujours eu une existence séparée, bien qu'il comptât dans les troupes provinciales.
Régiment de Cosnac
Le régiment est levé en , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par N. de Cosnac. Affecté à l'armée d'Italie, il est licencié le .
C'est l'ancien régiment de Bonnac, qui est renommé « régiment de Cossé » le et qui prend le nom de régiment de Lemps le .
Régiment de Cossé (1749-1759)
Régiment de Cosseins
Le régiment est organisé , avec une fraction du régiment de Strozzi avec à sa tête N. de Montlezun, seigneur de Cosseins. Il permet la création du régiment des Gardes françaises.
Ce régiment est levé en 1589, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, pour la ligue, par N. du Coudray-Montpensier. En 1590, il est participe à la défense de Paris puis se retire dans le Berry en 1590 et se disperse en 1591.
Régiment de Coulon
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par N. de Coulon. Il sert en Picardie et est licencié en 1641.
Régiment de Coupigny
C'est l'ancien régiment de Bacher, qui est renommé « régiment de Coupigny » après avoir été donné en 1710 à N. de Coupigny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et il est licencié en 1712.
C'est l'ancien régiment de Sanguin, qui est renommé « régiment de Courrières » en 1702 après avoir été donné à N. de Courrières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1703 et passe en Flandre en 1704. ILe régiment est transformé en compagnies de garnison au commencement de 1706.
C'est l'ancien régiment de Candalle (1621-1629), qui est renommé « régiment de Courtaumer » en 1629 après avoir été donné à Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer[38] qui est tué la même année au siège de Bois-le-Duc durant la guerre de Quatre-Vingts Ans. Le régiment est licencié la même année.
Ce régiment est levé le par François Arnauld de Courville. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert dans l'armée de Catalogne et participe au siège de Barcelonne en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Provence.
C'est l'ancien régiment d'Hôtel (1646-1655), qui prend le nom de « régiment de Créqui » le après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui. Il est licencié le
Régiment de Créquy (où de Créqui) (1656-1659)
C'est l'ancien régiment de Baudart, qui prend le , le nom de « régiment de Créqui » après avoir été donné à François de Blanchefort, marquis de Créqui. Il est licencié le
C'est l'ancien régiment de Rohan, qui est renommé « régiment de Crillon » en 1745 et qui prend le nom de régiment de La Tour du Pin en 1746.
Régiment de Croi
C'est l'ancien régiment de Bryas, qui est renommé « régiment de Croi » en 1703 après avoir été donné à N. prince de Croi. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve à la bataille du Speyerbach durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Bournonville après avoir été donné en 1703 à N. chevalier de Bournonville.
C'est l'ancien régiment d'Orval, qui, après avoir été donné à Pierre Nompar de Caumont-La Force, marquis de Cugnac[39], est renommé « régiment de Cugnac » en 1647 et qui prend le titre de régiment de Duras (également appelé régiment de Montgommery) en 1651.
↑Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtaumer (ou Courtomer) fils de Artus de Saint-Simon-Courtomer, seigneur de Sainte-Mère-Église (vers 1539-1590), bailli du Cotentin, chevalier de l'Ordre du roi, chevalier de l’ordre de Saint-Michel, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi et de Léonore de Beauvoisien, baronne de Courtomer, décédée en 1593. Né vers 1565, il est baron de Courtomer (1591-1620), baron de Fresnes, marquis de Courtemer (1620), seigneur de Sainte-Mère-Église, de Beuzeville, d'Appeville, de Bonhons et de Chennebrun, Gouverneur d'Argentan (1590), Châtelain de Chennebrun et de la Garenne.