Maurrassien assumé dès les années 1930 sous l'influence de son grand-père Léon Mirman[3], journaliste politique, il collabore durant les années 1950 à la revue néoroyaliste La Nation française (dissidente d'Aspects de la France) de son ami Pierre Boutang et Michel Vivier[4] où il écrit sous le pseudonyme de « Michel Braspart ». Il fait partie de la rédaction du Crapouillot durant les années 1960. Il a publié quelques romans sous le même pseudonyme, qui lui servit également à signer des articles dans plusieurs revues dont la Revue de la Table ronde, qu'il contribua à créer en 1948.
Défenseur de l’Algérie française, il cesse toute contribution au journal protestant Réforme qu’il estime trop engagé en faveur de l’indépendance de l’Algérie et fonde, en , le mensuel Tant qu’il fait jour avec Philippe Brissaud[5]. De même, il quitte La Nation française avec d'autres collaborateurs de cet hebdomadaire pour fonder en 1960 une autre revue, antigaulliste et hostile à l'indépendance de l'Algérie, L'Esprit public . Il accepte aussi de prendre en 1961 la direction de l'action psychologique et de la propagande de l'OAS en métropole[6].
↑Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Grasset, 2002.
↑Olivier Dard, Michel Leymarie, Jacques Prévotat et Neil McWilliam (dir.), Le Maurrassisme et la Culture : l'Action française : culture, société, politique, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2010, p. 247.
Guillaume Gros, Roland Laudenbach et la Table ronde, Jacques Perret et Aspects de la France, dans Michel Leymarie, Olivier Dard, Jean-Yves Guérin (dir.), Maurrassisme et littérature : L'Action française. Culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, 2012, p. 219-232