Saint-Cyr-sur-Loire fait partie de la communauté Tours Métropole Val de Loire qui regroupe 22 communes et près de 300 000 habitants.
Ses habitants sont appelés les Saint-Cyriens et Saint-Cyriennes.
Géographie
Située en plein cœur de la France, dans la région centre, Saint-Cyr-sur-Loire se trouve sur les hauteurs de Tours et s'étend au nord de la Loire.
Localisation, communes limitrophes et territoire
Le territoire communal s'étend sur une superficie d'environ 13,5 km2[1],[2],[Note 1]. Au sud, la commune est bordée par la rive droite de la Loire[3],[2],[4]. Saint-Cyr-sur-Loire, qui trouve son emplacement dans la partie centre-nord du département d'Indre-et-Loire, est située au cœur de l'agglomération de Tours[5]. La ville fait partie des 64 communes rattachées au bassin de vie de Tours[Insee 1]. Elle fait également partie des 208 communes rattachées au bassin d'emploi de la préfecture tourangelle[Insee 2].
OpenStreetMap Limites territoriales de Saint-Cyr-sur-Loire.
Saint-Cyr-sur-Loire et ses communes limitrophes.
Par rapport aux principales villes d'Indre-et-Loire, la commune est distante, « à vol d'oiseau », de 1,8 km en axe nord-ouest de Tours[6], de 5,7 kilomètres de Joué-lès-Tours[7], de 8,1 km de Chambray-lès-Tours[8], de 24,2 km en axe ouest d'Amboise[9] et enfin de 40,8 km en direction nord-est de Chinon[10]. Par ailleurs, à l'échelle régionale, la cité tourangelle s’établit à 108,5 km au sud-ouest d'Orléans, capitale du Centre-Val de Loire[11].
Saint-Cyr est limitrophe de cinq autres communes, la Loire constituant une frontière naturelle avec deux d'entre elles, La Riche et Tours[comm 1],[3],[12],[13].
La partie centre-ouest du territoire est dominée par la présence de sables et de graviers continentaux (m3p)[14],[15],[16]. Il s'agit de dépôts post-helvétiens, formés au Mio-Pliocène, présentant une dominante argileuse et qui résultent d'un remaniement de silex daté du Sénonien[15],[17]. Cette couche de sables associée à du gravier évolue à une profondeur d'un mètre[15]. Les marges méridionales, septentrionales et nord-occidentales de la commune sont marquées par la présence de calcaire lacustre de Touraine (e7b-g1)[14],[15]. Cette couche géologique, à facièsSannoisien, s'est formée entre Ludien supérieur et le Stampien inférieur[15]. Elle présente une dominante de roches calcaires de couleur blanche ou brun très clair associées à de l'argile, de la marne et des strates de meulière[15]. Le calcaire lacustre de Touraine de Saint-Cyr est observé à des profondeurs de 13 et 23,8 m[15].
Les parties centrales et orientales du territoire communal sont occupées par des couches sédimentaires constituées de limons des plateaux (LP) se trouvant à 2 m de profondeur[14],[15],[16]. La majeure partie des particules composant les limons des plateaux de Saint-Cyr, comme tous ceux des environs de Tours, ont une taille inférieure à 50 µm[18],[15]. La base de la couche de lœss résulte essentiellement des « épandages » détritiques des sables et graviers continentaux (m3p), mélangés à du calcaire lacustre (e7b-g1) altéré[17],[19]. Une coupe stratigraphique opérée à la clinique de l'Alliance, située dans le nord-est du territoire communal[comm 1], montre que l'assise de la couche LP, d'une épaisseur de 123 cm, présente la séquence suivante : entre 0 et 66 cm, de l'argile limoneuse de couleur orange contenant des sables à grains épais, associés à des glosses de couleur grise et des blocs de silex mesurant de 1 à 8 cm ; entre 66 et 85 cm, des argiles limoneuses plus fortement oxydées que celles de l'étage précédent ; entre 85 et 97 cm, des dépôts argileux très clairs associés à des nodules d'oxydes ferro-manganésique ; entre 97 et 113 cm, des sédiments quasiment décolorés à texture limoneuse, voire grumeleuse associés des nodules[20],[21]. Les dépôts sablo-argileux LP, formés au cours de la glaciation de Würm, au Quaternaire, reposent sur un plateau daté du Tertiaire et composé de calcaire lacustre[15],[18]. Des affleurements de silexconcrétionnés recouvre le plateau au lieu-dit du Clos-Bénard[22].
Aux extrémités ouest, sud-ouest et sud-est le sous-sol de Saint-Cyr est dominé par de la « craie de Villedieu » (c4-6V) alternée de dépôts siliceux (c4-6S), deux formations datées de l'époque du Crétacé supérieur, étage du Sénonien[14],[15]. La craie de Villedieu, affleurante au niveau de la vallée de la Loire et celle de la Choisille est constituée de calcaire quartzifère[15]. Ce type de roche calcaire, qui présente quelquefois une granulométrienoduleuse ou sableuse, est fréquemment associée à des gisements de chaille[15]. Sur le territoire communal, la craie de Villedieu s'échelonne à des profondeurs comprises entre 14 et 22 m[15]. Les dépôts siliceux, à dominante d'argiles de couleur blanche ou verdâtre, sont riches de silex jaunes ou gris[15]. L'argile contenue dans cette formation géologique est composée de kaolinite et de la montmorillonite[15]. La formation siliceuse de Saint-Cyr est observée à une profondeur de 5 m[15]. Par endroits, la « craie de Blois » (c4-6B), également formée au Sénonien et mise en évidence à 5 m de profondeur, succède de manière progressive aux dépôts siliceux[15]. Les trois formations géologiques du Sénonien sont ceinturées à l'ouest et au sud-ouest, dans les vallées de la Choisille et de la Loire, par des « alluvions modernes » (Fz)[14],[15]. Ces dépôts sédimentaires du Quaternaire sont observés à des profondeurs de 9,74 et 3,2 m[15],[Note 2].
Le relief de Saint-Cyr, marqué par le lit de la Loire, au sud et celui de la Choisille, à l'ouest, s'élève à une altitude entre un minimum de 47 m, à l'ouest, et un maximum de 101 m, point culminant établit à La Ménardière, dans le centre de la commune[24]. Au niveau de La Grenardière, dans la partie sud du territoire communal[14], le coteau se présente sous la forme d'un escarpement constitué de craie blanche siliceuse et s'étageant sur une hauteur de 12 m[22].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 6 km à vol d'oiseau[27], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].
Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021
Source : « Fiche 37109001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Hydrographie
La commune est bordée sur son flanc sud par la Loire (1,086 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 12,26 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Choisille (4,788 km), et quatre petits cours d'eau pour certains temporaires[12],[31] : le ruisseau de la Perrée, d'une longueur totale de 5,33 km, coule au nord du territoire de Saint-Cyr, en limite de la commune de Mettray[32] ; la Petite Gironde, également appelée ruisseau de Mié, d'une longueur totale de 5,07 km, alimente la partie nord-est de la commune sur 2,4 km[33] ; le ruisseau Saint-Roch, qui se développe sur 7,27 km de long, coule dans la partie nord-ouest de la commune[34] ; enfin, la Petite Choisille, de 16,62 km de long, traverse l'extrémité sud-ouest de Saint-Cyr-sur-Loire[35],[36],[assoc 1],[37].
Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[38], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [aval pont Mirabeau]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'août à 622 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,78 m ce même jour[39],[40]. La hauteur maximale historique a été atteinte le avec une hauteur inconnue mais supérieure à 6,20 m[41].
Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[42].
La Choisille, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source à 149 mètres d'altitude sur le territoire de la commune de Nouzilly et se jette dans la Loire à l'extrémité sud-ouest du territoire communal, à 42 m d'altitude, après avoir traversé 8 communes[43]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 3] et 2[Note 4] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[44],[45].
Sur le plan piscicole, la Choisille est également classée en deuxième catégorie piscicole[42]. Les mesures hydrométriques de la Choisille ont été réalisées à la station de jaugeage de Mettray, actuellement hors-service[46],[47]. L'affluent ligérien, au nombre de Strahler de 1, présente un réseau de type « digité »[46]. Les analyses hydrométriques effectuées entre 1977 et 1980 montrent qu'en saison estivale l'écoulement de la Choisille, régulièrement bas, observe un débit spécifique (ou QSP) de 2,74 l/s/km2, tandis qu'en saison hivernale, période marquée par de plus fortes précipitations et durant laquelle la rivière, débordant de son lit mineur, est soumise à de fréquentes crues, son débit spécifique accuse une forte hausse pour atteindre 12,28 l/s/km2[46]. À l'étiage, d'après des mesures prises en 1976, le débit de la Choisille est de 1,6 l/s/km2[46]. En outre, les estimations réalisées entre 1970 et 1985 à la station de Mettray, mettent en évidence que le module — ou débit interannuel moyen — de la rivière est d'approximativement 0,85 m3/s[48]. Sur cette même période, l'écoulement moyen mensuel de la Choisille s'échelonne entre un minimum de 0,37 m3/s en août et un maximum de 1,59 m3/s en février[48]. Un jaugeage ponctuel opéré à Saint-Cyr dans les années 2010 a permis de mesurer un DCR (débit de crise[49]) de 0,140 m3/s et un DAR — débit d'alerte renforcée, équivalent du DSA, le débit seuil d'alerte[50],[51] — de 0,395 m3/s[52].
Au , Saint-Cyr-sur-Loire est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tours[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[Insee 4],[Insee 5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principal[Note 8],[Insee 5]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 6],[Insee 7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (50,5 %), terres arables (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), forêts (7,9 %), prairies (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), eaux continentales[Note 9] (1,8 %)[55]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
Le tableau qui suit donne quelques indices chiffrés établis en 2016 permettant de comparer l'état du domaine du logement de Saint-Cyr-sur-Loire à celui de l'ensemble de l'Indre-et-Loire[Insee 8],[Insee 9] :
Le logement à Saint-Cyr-sur-Loire en 2016.
Saint-Cyr-sur-Loire
Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %)
90,0
86,9
Part des logements vacants (en %)
8,6
8,5
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %)
62,7
59,2
Par rapport au contexte général de l'immobilier en Indre-et-Loire, la part, plus importante, des résidences principales et des logements vacants laisse moins de place aux résidences secondaires dont le taux s'élève à 1,5 % du parc d'habitations à Saint-Cyr-sur-Loire contre 4,5 % au niveau départemental. Par ailleurs, 62,7 % des occupants de résidences principales de la commune en sont propriétaires, contre 59,2 % au niveau départemental[Insee 8],[Insee 9]
5 902 résidences principales ont été construites à Saint-Cyr-sur-Loire depuis 1946 — dont 642 entre 2006 et 2013 —, ce qui représente une proportion d'environ 76,2 % du parc immobilier de ce type de logement[Insee 8]. Enfin, en 2016, sur l'ensemble des habitations recensées sur le territoire communal, 50 % d'entre elles sont des maisons individuelles[Insee 8].
Morphologie urbaine
La commune de Saint-Cyr-sur-Loire a connu un développement important après la Seconde Guerre mondiale, profitant de l'impulsion de la ville voisine de Tours et plus spécifiquement du développement de Tours-Nord. Alors que les communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde-en-Touraine voisines à l'est fusionnent avec Tours, Saint-Cyr refuse de suivre ce mouvement malgré les tentatives d'influence de Tours, qui présente en 1964 une liste pro-fusion lors des élections municipales anticipées[56]. Dans les années 1990, la ville développe quelques logements sociaux, avec le quartier de la Ménardière de 153 logements en 1990 puis 50 logements aux « Maisons blanches » en 1996[57].
Le développement démographique de la ville est ininterrompu jusqu'en 2006, la population étant multipliée par presque quatre en l'espace de soixante ans. Depuis, la ville est cependant légèrement en déclin démographique alors que les constructions de nouveaux logements ralentissent. La situation pourrait cependant de nouveau s'inverser avec le lancement du projet « Central Parc » en 2016 qui prévoit au nord de la commune l'installation de 660 logements collectifs et d'une centaine de maisons pour 1 800 habitants espérés. Le nouveau quartier prend la forme d'immeubles de deux à quatre étages orientés vers un parc central longitudinal. L'ensemble devrait intégrer 25 % de logements sociaux, alors que la commune n'en comptait que 15 % en 2012, et ceux-ci devraient être intégrés dans les résidences de sorte « qu’aucune différence ne puisse se faire entre les statuts des résidents »[58],[59].
Voies de communication et de transport
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Réseau routier
Le réseau routier de Saint-Cyr-sur-Loire est comprend la route départementale 938[60]. Cette voie traverse le territoire communal sur un axe nord-ouest/sud-est et passe successivement par les ronds-points de la Croix de Pierre, de Katrineholm, du Maréchal Leclerc et Charles De Gaulle[comm 1],[60].
Lieux-dits, écarts et hameaux
La liste ci-dessous, non exhaustive, a pour objectif de récapituler les principaux lieux-dits, écarts et hameaux attestés sur le territoire de Saint-Cyr-sur-Loire[61] :
Le territoire de la commune de Saint-Cyr-sur-Loire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[65]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[66].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Choisille, la Choisille et la Loire. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[67],[68]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999, 2003, 2013 et 2018[69],[65].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[70]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 396 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4374 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[71],[72].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 1997, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[65].
Le toponyme de la commune est associé au nom de saint Cyr[78], jeune martyr chrétien du IVe siècle. L'église paroissiale est par ailleurs consacrée à sa mère, sainte Julitte.
À l'époque gallo-romaine, le nom de la commune, décliné du grec, se présente sous la forme latine de Cyriacus[79]. À l'époque carolingienne, le nom de Saint-Cyr-sur-Loire est attesté sous les termes de Ciricus mortarii, puis sous les termes de Ciriacus curtis — le mot curtis étant alors employé comme équivalent de villa[79],[80]. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Belle-Côte[76],[81].
Le nom du fief relevant de la paroisse de Saint-Cyr-sur-Loire a été désigné sous le terme de "Chaumont" — Calvus Mons, sous sa forme latine —, ou encore "Petit-Chaumont"[82],[83]. Léon Lhuillier, en s'appuyant sur les travaux de Jean-Jacques Bourassé et de Casimir Chevalier et en soulignant que l'ancien nom du fief saint-cyrien est Chaumont, fonde l'hypothèse que l'ancien fief saint-cyrien est Calatonnum[83],[84], un vicus fondé par saint Brice et mentionné par Grégoire de Tours[85],[86],[87],[88]. Afin de conforter ce postulat, Lhuillier met en perspective que Saint-Cyr-sur-Loire remplit trois conditions requises : la commune est connue sous le vocable de la paroisse ; elle est située dans le diocèse tourangeau ; son patron (Saint Cyr) est un saint mort avant le ministère de Brice de Tours[83]. Cependant, Calatonnum, qu'Alfred Jacobs a identifié à Clion[85], puis Émile Mabille à Chalenton, un hameau localisé entre les communes de Thilouze et Villaines[86] et Lucie Pietri à Saint-Julien-de-Chédon[88], ne peut être, pour G. Desaché, en raison d'« incompatibilité philologique », attribué à Saint-Cyr-sur-Loire[87],[Note 12].
La microtoponymie locale révèle l'existence de plusieurs noms faisant référence (ou relatifs) à un « lieu humide »[89]. Le lieu-dit « Lutèce », un microtoponyme issu du latin lutosa, signifiant littéralement « boueuse », possède probablement une origine commune avec le « Lutecia »parisien, mais également avec « Les Lutières », dans la commune de Bridoré, ou encore « Les Lutinières », à Chinon[89]. À Saint-Cyr-sur-Loire, la fontaine dite de « Migné » (devenue « Mié ») et le lieu-dit de la « Mignonerie », ont pour racine le terme gauloismign, signifiant marais[89]. Migna, la forme substantive de mign, s'est transformée en vignena, donnant ainsi le terme « Vienne », un autre toponyme attesté sur le territoire communal et renvoyant à la notion de marais[89].
Le lieu-dit les Temples se rapporte à un domaine d'une surface de 6 arpents qui a probablement appartenu à des templiers[64].
Pour Jacques-Marie Rougé, l'hydronymela Petite Gironde, également appelé ruisseau du Mié, fait, comme les autres noms de lieux situés sur les coteaux tourangeaux de la Loire, référence à une « partie de pré ou de terre où l'eau se tient l'hiver ; et aussi écoulement des eaux, tracé par leur passage ou canalisé dans les caves, des coteaux tufiers de la Loire »[90],[91]. En géographie, cet hydronyme renvoie à la notion de « pertekarstique » provenant de rus et par lesquels circulent d'importants volumes d'eau de pluie[91]. Le substantif de l'hydronyme peut également avoir pour origine la forme adjectivale gironde, l'hydronyme signifiant alors « ruisseau circulaire »[91].
Histoire
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Préhistoire
Paléolithique
Les traces d'une présence humaine sont attestées sur le territoire communal dès le Paléolithique moyen[92]. Des travaux de fouilles opérés dans les années 2010 à la clinique de l'Alliance ont permis de mettre en évidence une imposante industrie lithique de culturemoustérienne[18],[92],[93]. La mise au jour des artefacts préhistoriques s'est faite au moyen du creusement de plusieurs tranchées et sondages[94]. Le mobilier lithique collecté, réparti sur une aire s'étendant entre 4 000 et 5 000 m2, est composé d'un total de 485 pièces (197 classées par cote et 288 esquilles) dont 6 lames, 10 nuclei — quatre à débitageLevallois, un à débitage laminaire et cinq indifférenciés —, 444 éclats et 7 blocs gélifs[95],[96],[97].
La plupart des artefacts sont faits en silex local formé au Sénonien, cinq pièces sont conçues dans de la chaille également locale — issue de gisement se trouvant à quelques kilomètres du site de l'alliance — et les objets lithiques sont fabriqués à partir de silex non local[98]. Bien que le corpus archéologique présente une homogénéité technologique avec une prépondérance d'un procédé de débitage de type Levallois et un emploi exclusif de la percussion directe dure, les analyses comparatives de l'assemblage lithique provenant de la tranchée no 7 et celui de la tranchée no 8 révèlent des disparités spatio-stratigraphiques et des modalités de chaîne opératoire différentes[99],[100],[96],[101],[102]. Le processus de réalisation de l'outillage de la tranchée n° 7 comporte les phases de mise en forme et de production[101]. Cependant, aucun indice ne montre que la chaîne opératoire de ce sous-ensemble inclut la phase dite d'acquisition[101]. Cette étape a très probablement été opérée ex situ[103]. Pour les archéologues, les dissemblences relevées entre le sous-ensemble lithique de la tranchée 8 et celui de la tranchée 7 pourraient indiquer deux occupations distinctes du site durant le Paléolithique moyen[100].
Néolithique
Au cours du Néolithique, l'occupation du territoire communal est attestée par la présence de silex soit taillés soit polis mis en évidence au sein de la vallée de la Choisille[13]. La présence humaine à Saint-Cyr durant la période néolithique est également documentée par l'existence d'un polissoir fixe[13],[104]. Le mégalithe, découvert en dans un champ se trouvant à la jonction des lieux-dits de Bois et de Livière[Note 13], dans la vallée de la Choisille, présente, à sa surface, trois rainures — deux complètes et une tronquée, mesurant respectivement 310 × 60 × 39 mm, 270 × 75 × 62 mm et 70 × 75 × 62 mm[104],[105]. La surface du polissoir de Bois-Livière est également marquée de plusieurs traces de cassures, montrant ainsi que le mégalithe est un morceau d'une roche massive ayant été fragmentée de manière intentionnelle[105]. Les autres fragments de la roche, un poudingue de couleur rouge et à compositon silico-calcaire, ont servi à délimiter le champ[105].
Les silex ont été mis en évidence à proximité de l'outil mégalithique, dans le champ de Bois-Livière et ses alentours[106]. Pour Louis Dubreuil-Chambardel la présence du polissoir associée à celles des silex façonnés, souligne l'existence très probable d'un atelier[106].
Antiquité
Les villæ
L'époque gallo-romaine est marquée par l'existence de six villæ[107],[108],[109],[110]. Cinq des six établissements ruraux antiques sont situés au sein de la vallée de la Choisille[107], le sixième se trouvant à cheval sur Saint-Symphorien et l'extrémité est de Saint-Cyr-sur-Loire[111]. Trois des six villae recensées — Limeriacus, Bauciacus et Magniacus — ont été identifiées à la fin du XIXe siècle, les trois dernières ayant été mises en évidence à la fin du XXe siècle[108].
Villa gallo-romaine de Bezay
Villa gallo-romaine de Meigné
L'établissement rural Magniacus est probablement situé non loin du lieu-dit de Mié, anciennement appelé Meigné[112]. À l'époque de son utilisation, la villa devait probablement englober le lieu-dit saint-cyrien[112]. Des prospections aériennes ont permis de mettre en évidence des traces dans des terres cultivées se trouvant dans un périmètre de 300 à 400 m du lieu-dit[112]. Dans cette même zone, des fragments de tuiles ont été découverts[112]. Toujours dans la même zone, des prospections au sol plus approfondies ont permis de recueillir des tessons de céramiques, des moellons ainsi que des fragments de tegulae[112]. Ces pièces ont été mis au jour au voisinage d'une haie délimitant un champ de céréales et le domaine de la Moisanderie[112]. Pour autant, le corpus d'artefacts a probablement été déplacé et il est plus probable que l'emplacement d'origine des vestiges se trouve sous la haie de séparation et dans la friche située à l'arrière[112]. Bien que l'emplacement exact de Magniacus ne puisse être confirmé par des travaux de fouilles (non réalisées), il est probable que le centre de la villa gallo-romaine soit situé au niveau du terrain en friche et de la haie de séparation[112]. D'autres pièces fragmentées ont été mises en évidence dans un terrain en dénivellation se trouvant à une distance relativement importante du centre du site antique[112]. L'ensemble des artefacts provenant de Magniacus a été disséminé par l'activité agricole[112].
Villa gallo-romaine de Limeray
L'établissement rural de Limeray (Limeriacus, en latin), s'étend sur environ 130 m de longueur[114]. L'aire d'occupation de la villa gallo-romaine, délimitée à l'ouest par le cours de la Choisille[115],[116], se trouve à cheval sur deux parcelles (les parcelles no 111 et no 330) en grande partie urbanisées[114]. La villa saint-cyrienne fait face à Charcenay (anciennement Carcannus), un établissement rural antique situé à Fondettes[115]. Il est possible que les principaux bâtiments de Limeriacus aient été construits au lieu-dit des « Poulardières »[116],[117]. Des fouilles opérées en 1899 au « Petit-Clos », un site localisé aux « Poulardières », ont permis de mettre en évidence des ruines de structures d'époque gallo-romaine — un puits ainsi qu'une salle aux murs appareillés de briques larges et pourvue d'une abside —, le tout associé à des morceaux de tuiles à rebord[116],[118],[117]. Le mobilier archéologique de Limeriacus est essentiellement documenté par des tegulae fragmentées, des tessons de céramique, un Follis de 12 mm de diamètre dont l'avers porte l'effigie de Constantin Ier et le revers est frappé de deux victoires tenant un bouclier monté sur un cippe[114],[119], ainsi qu'une aiguière façonnée en bronze et dont la panse est marquée d'une dépression[120]. Une partie des tuiles des bâtiments de la villa a été réemployée dans l'édification de murs mitoyens[114]. Bien que la parcelle 330 ait livré une quantité de matériel archéologique plus importante que la parcelle 111, les fouilles de terrains, partielles, ainsi que les prospections n'ont pas permis de déterminer l'emplacement exact du centre de la villa gallo-romaine[114],[112].
Villa gallo-romaine du Préau
L'établissement rural gallo-romain du Préau, recouvert par un grand arpent de terres mises en culture localisé à côté du village de Périgourd, est documenté par la présence de fragments de tegulæ, de poteries et de moellons[114]. Le mobilier archéologique, dispersé sur toute l'étendue du champ, a été découvert grâce au passage de la charrue[114]. La villa aurait été érigée durant le Haut-Empire[114]. Les bâtiments sont répartis en deux zones : l'une à l'extrémité nord du champ, la seconde à l'extrémité ouest[111].
Villa gallo-romaine de La Grille
Les vestiges de la villa seraient potentiellement situés sous les bâtiments d'un lotissement construit dans les années 1980. L'établissement agricole antique, dont le lieu d'implantation exact reste à établir, est documenté par plusieurs fragments de tuiles et de poteries ainsi que par un morceau de tegula. Le mobilier archéologique a été retrouvé dispersé sur des terrains en culture situés au sud et à l'est du lotissement saint-cyrien[63].
Villa gallo-romaine de la Pinaudrie
Dépôts de céramiques
L'occupation du territoire communal, durant la période antique, est également attestée par trois gisements de céramiques mis en évidence sur les bords de Loire[107],[121].
Fondation de la paroisse
La paroisse de Saint-Cyr-sur-Loire est créée durant l'Antiquité tardive, en 418[13]. La fondation de la paroisse saint-cyrienne est probablement réalisée sous l'impulsion de Brice de Tours, alors évêque de Tours[13]. À la même époque, une église, placée sous le vocable de Saint Cyr, est construite sur le site de l'actuel édifice religieux[13].
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
Au début du IXe siècle, Chaumont (ou Calvus Mons), le fief de la paroisse de Saint-Cyr, appartient à l'archevêché de Tours[82]. Aux environs de 885, Adalardus, alors archevêque de Tours, fait don du fief de Chaumont à Marmoutier, acte confirmé par Charles III en 886[82].
En 887, selon une mention issue du Chronicon Turonense magnum, les chanoines de Saint-Martin de Tours concèdent au seigneur d'Amboise les levées de dîmes perçues à Saint-Cyr[73].
Moyen Âge central
Dans la première moitié du XIe siècle, Eudes II de Blois fait don de Chaumont à Guelduin de Saumur[122],[123]. La donation faite au seigneur de Saumur s'inscrit dans le cadre d'une réparation pour la perte de sa forteresse prise en 1025 par Foulques Nerra[122],[123]. Guelduin de Saumur devient alors le premier seigneur de Chaumont[123].
Vers le milieu du XIe siècle, par un acte de confirmation de Geoffroy Martel, le fief de Chaumont devient la propriété de Geoffroy de Chaumont, fils de Guelduin de Saumur[82],[122],[123]. Le deuxième seigneur de Chaumont, engagé en 1066 par Guillaume II de Normandie pour conquérir le royaume d'Angleterre, laisse le fief saint-cyrien, devenu seigneurie, au profit de sa nièce, épouse de Sulpice d'Amboise[124]. À partir de cette date, le domaine de Chaumont reste en possession de la maison d'Amboise jusque dans la seconde moitié du XVe siècle[82],[122],[124].
En 1119, le chapître de Saint-Martin de Tours reçoit de Louis VI le Gros la possession du port de la paroisse tourangelle, infrastructure fluviale qui avait antérieurement appartenu à Bertrade de Montfort[125].
En 1143, Louis VII, par une charte faite à Eudes, alors doyen de Saint-Martin, entérine la donation au chapître tourangeau d'une partie des droits perçus sur le port de Saint-Cyr[126].
Moyen Âge tardif
En 1459, Pierre d'Amboise cède à Jean de Rosny, pour la somme de 2 000 écus, la moitié des terres de la seigneurie de Chaumont, lequel Jean de Rosny vend à son tour les deux tiers de son bien immobilier à la collégiale Saint-Martin[127]. Par un acte de vente daté du , la collégiale devient l'unique propriétaire de Chaumont[127].
Époque moderne
En , la seconde moitié de la dîme collectée dans la paroisse saint-cyrienne est acquise par les chanoines de Marmoutier, cette part de l'impôt clérical étant auparavant perçue par les chanoines de Saint-Julien[61].
Vers la fin du XVIIe siècle, le territoire paroissial fait l'objet d'incursions de loups[128].
Époque contemporaine
En , alors que se déroule le second plébiscite, qui permet à Napoléon III d'asseoir sa légitimité, l'ancien président, élu empereur, recueille la quasi-unanimité des suffrages de la commune : 495 des 524 votants (sur un total de 609 inscrits), se prononcent favorablement au maintien de Louis-Napoléon[129].
La commune, dans la seconde moitié du XIXe siècle, a été rattachée au canton de Tours-nord[129],[61], puis est devenue le bureau centralisateur de son propre canton, en 1973, après la création de nouvelles circonscriptions électorales dans le département d'Indre-et-Loire[132].
Le nombre d'habitants de Saint-Cyr-sur-Loire au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 33[139],[140].
Lors des élections municipales de 2014, les 33 conseillers municipaux (dont 29 issus de liste majoritaire UMP) ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 57,47 %[140]. Ont obtenu[140],[141],[142] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[145],[Note 14].
En 2021, la commune comptait 17 004 habitants[Note 15], en évolution de +6,87 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Soldes de variation annuelle de la population de Saint-Cyr-sur-Loire exprimés en pourcentages[Insee 11].
1968 - 1975
1975 - 1982
1982 - 1990
1990 - 1999
1999 - 2006
2006 - 2011
2011 - 2016
Taux de variation annuel de la population
+ 1,5 %
+ 2,1 %
+ 0,6 %
+ 0,7 %
+ 0,2 %
- 0,2 %
- 0,5 %
Solde naturel
+ 1,0 %
+ 0,7 %
+ 0,5 %
+ 0,2 %
+ 0,1 %
- 0,1 %
- 0,3 %
Solde migratoire
+ 0,5 %
+ 1,3 %
+ 0,1 %
+ 0,4 %
+ 0,1 %
- 0,1 %
- 0,3 %
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 7 387 hommes pour 8 604 femmes, soit un taux de 53,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[147]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,5
90 ou +
2,8
8,6
75-89 ans
12,1
21,4
60-74 ans
22,5
20,6
45-59 ans
20,6
15,7
30-44 ans
14,4
16,6
15-29 ans
15,2
15,6
0-14 ans
12,4
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2021 en pourcentage[148]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,2
7,9
75-89 ans
10,2
17,3
60-74 ans
18,1
19,8
45-59 ans
19,1
17,9
30-44 ans
17,2
18,5
15-29 ans
17,5
17,6
0-14 ans
15,6
Enseignement
La maison des apprentis Tonnellé est un centre de formation créé en 1868 par la municipalité de Tours[127],[149]. La fondation de l'école d'apprentissage est alors en partie financée par un legs d'Amélie Tonnellé, la veuve de Louis Tonnellé[127],[149]. La construction des bâtiments de l'établissement Tonnellé, dont l'autorisation est accordée par la préfecture le , débute en 1866 sous la direction de l'architecte Étienne Charles-Gustave Guérin[149]. Le bâtiment principal est ensuite agrandi de deux pavillons, l'un situé du côté est, le second du côté ouest, respectivement bâtis en 1874 et en 1871[149]. À son ouverture, la maison des apprentis Tonnellé est dirigée par un abbé[149]. L'établissement accueille chaque année environ trente élèves instruits, logés, nourris et blanchis gratuitement sur une période de trois ans[127],[149]. En raison de locaux devenus trop vétustes, la maison des apprentis Tonnellé fait l'objet d'une fermeture en 1968[149]. Les bâtiments de la maison Tonnellé sont ensuite rénovés pour abriter un CFA[149]. Le CFA est ultérieurement déplacé vers d'autres locaux, situés à Tours-nord, tandis que les anciennes structures de la maison Tonnellé sont converties en résidence privée[149].
À l'initiative conjointe du conseil général d'Indre-et-Loire et du Japon, le lycée japonais Konan Gakuen, ou lycée-collège Konan de Touraine, est créé en [150],[151]. L'établissement secondaire privé accueille les enfants des expatriés japonais[150],[152]. Après avoir fourni un enseignement à plus de 600 élèves, l'établissement ferme ses portes en 2012[153].
Saint-Cyr-sur-Loire héberge aussi les quatre écoles primaires publiques Honoré de Balzac, Périgourd, République, Roland Engerand et l'école élémentaire privée Saint-Joseph. La ville dispose d'autant d'écoles maternelles : il s'agit des écoles maternelles Charles Pérault, Honoré de Balzac, Jean Moulin, Périgourd et Saint Joseph[154]. La ville compte par ailleurs deux collèges : le collège de La Béchellerie et le collège Henry Bergson[155], une école de musique installée dans le château de la Clarté[156] ainsi que le centre de loisirs le Moulin Neuf situé dans la commune voisine de Mettray.
En , un nouvel établissement scolaire, remplaçant les écoles Honoré de Balzac, Anatole France, République et Jean Moulin, recevra près de 350 élèves[157]. Le groupe scolaire, ouvert pour la rentrée 2019, comprendrait un total de 13 classes, dont 8 maternelles et 5 élémentaires[157].
Équipements culturels et sportifs
Depuis 2007, Saint-Cyr-sur-Loire dispose d'une salle de spectacle : L'Escale.
La ville possède aussi une petite bibliothèque, la bibliothèque George-Sand, qui est séparée en deux salles : une salle adultes et une salle jeunesse. Elle compte, au total, environ 35 000 livres et 4 000 périodiques.
Stade de football rénové Guy-Drut (300 places).
Piscine municipale Ernest-Watel.
Centre équestre de la Grenadière créé en 1956 dans les communs du château de la Grenadière (1855 / style Napoléon III) et construit par la famille Blot.
Économie
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Revenus de la population et fiscalité
En 2015, le revenu disponible par ménage à Saint-Cyr-sur-Loire était de 24 766 €[Insee 12], tandis que la moyenne départementale s'élevait à 20 710 €[Insee 13].
En 2016, les Saint-Cyriens disposaient d'un revenu médian annuel de près de 24 794 €, supérieur au revenu médian annuel au niveau national qui s'élevait alors à 19 785 €[158]. Pour cette même année, le taux de pauvreté de Saint-Cyr, alors s'établissant à 6,5 %, était nettement inférieur au taux de pauvreté au niveau national, de 13,9 %[158]. Par ailleurs, pour l'exercice 2016, 31,2 % des foyers fiscaux de la commune étaient non imposables[158].
Emploi
Les deux tableaux suivants révèlent les chiffres-clés de l'emploi à Saint-Cyr-sur-Loire et leur évolution entre 2011 et 2016[Insee 14],[Insee 15] :
Structure de la population active de Saint-Cyr-sur-Loire (37) entre 2011 et 2016.
Saint-Cyr-sur-Loire 2011
Saint-Cyr-sur-Loire 2016
Évolution
Population de 15 à 64 ans
10 250
9 219
- 10,05 %
Actifs (en %)
72,0
73,0
+ 1,39 %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %)
65,5
66,0
+ 0,76 %
Chômeurs (en %)
6,4
7,0
+ 9,37 %
Évolution de l'emploi à Saint-Cyr-sur-Loire (37) entre 2011 et 2016.
Saint-Cyr-sur-Loire 2011
Saint-Cyr-sur-Loire 2016
Évolution
Nombre d'emplois dans la zone
6 709
6 434
- 4,10 %
Indicateur de concentration d'emploi
99,1
103,7
+ 4,64 %
Sur la période considérée, tout en étant inférieur à celui de l'échelon métropolitain[Insee 16], le taux de chômage au niveau communal est plus bas que le taux de chômage à l'échelon régional (qui est en forte hausse) : à Saint-Cyr-sur-Loire, il s'élève à 6,4 % en 2011 et à 7,0 % en 2016 — accusant ainsi une hausse de 9,37 % sur 5 ans — contre 8,8 à 9,0 % et 9,7 % en Centre-Val de Loire[Insee 14],[Insee 17]. Toutefois, la population active de la commune est marquée par une faible croissance, puisqu'elle représente un taux de 65,5 % en 2011 et de 66,0 % en 2016, soit une augmentation de 0,76 %[Insee 14].
En 2016, 1 304 des 6 204 actifs dotés d'un emploi et résidant à Saint-Cyr-sur-Loire travaillent dans la commune elle-même[Insee 18].
Tissu économique
Ensemble des données entreprenariales et salariales
Le tableau suivant a pour objectif de détailler le nombre d'entreprises implantées en 2016 à Saint-Cyr-sur-Loire, selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[Insee 19] :
Établissements actifs à Saint-Cyr-sur-Loire par secteur d'activité au .
En 2017, 134 nouvelles structures entrepreneuriales ont été créées — tous secteurs confondus et hors agriculture[Insee 20]. 91,1 % d'entre elles ont été fondées dans le domaine des services[Insee 20]. Par ailleurs, concernant l'exercice 2015, sur l'ensemble des 1 333 établissements implantés sur le territoire communal, 34,9 % appartiennent à la sphère dite « productive » et 65,1 % à la sphère dite « présidentielle »[Insee 21]. Toujours pour l'exercice 2015, les emplois satisfaisant les besoins locaux restent fortement majoritaires puisque leur part concerne 66,1 % de l'ensemble des postes salariés[Insee 21]. Entre et , selon les données du Figaro Économie, le territoire de Saint-Cyr-sur-Loire compte près de 2 200 entreprises[159]. Sur cette même période, 67 structures entrepreneuriales appartenant aux cinq plus importants secteurs d'activité de la commune ont été créées et 10 ont été fermées[159].
Commerces et services
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Industrie et bâtiment
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Agriculture
Le tableau ci-dessous a pour but de présenter, en données chiffrées établies sur une période comprise entre 1988 et 2010, une synthèse des principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Cyr-sur-Loire[160] :
Évolution de l'agriculture à Saint-Cyr-sur-Loire (37) entre 1988 et 2010.
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Zones d'activité
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Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
Lieux et monuments inscrits ou classés
L'église Saint-Cyr et Sainte-Julitte, établie face à la Loire, est précédée d'un premier édifice religieux (une chapelle) daté du début du Ve siècle apr. J.-C. Une église de style roman est construite au cours du Xe siècle. L'église est reconstruite dans un style gothique flamboyant aux XVe et XVIe siècles, sous l'impulsion de Louis XI[161],[37],[13],[comm 2],[assoc 3]. Plusieurs éléments de l'église de Saint-Cyr — notamment le porche, l'autel, le chœur et les vitraux qui le surplombent, ainsi que les tribunes —, font l'objet d'une restauration durant le XIXe siècle[162]. L'édifice bénéficie d'une inscription au titre des monuments historiques en 1926[163]. Une seconde campagne de restauration du monument est entamée en 1979[comm 2]. La campagne de rénovation, réalisée sous l'égide de la commune, prend fin en 2006[comm 2].
Le Vau Ardau, situé au nord-ouest du centre-bourg[comm 1], est une propriété bâtie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle[164]. À cette époque, la construction du Vau Ardau intervient dans un contexte de « prospérité » de la capitale tourangelle[164]. La propriété saint-cyrienne comprend un logis principal et une maisonnette, le tout entouré d'un mur de clôture circulaire et fermé d'une grille encadrée par deux piliers[164]. Le corps de logis, une structure de type pavillonnaire, est constitué d'un rez-chaussée surmonté d'un comble[164]. Un corps de bâtiment, du même style architectural, est construit dans le prolongement du logis principal au cours du XIXe siècle[164]. Par arrêté du , les façades et les toitures du corps de logis, la maisonnette ainsi que la clôture encerclant la propriété — mur, grille et piliers compris —, sont inscrits au titre des monuments historiques[164].
Le manoir de la Béchellerie est édifié au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle[165]. Le logis principal du manoir est composé d'un rez-de-chaussée en surélévation dont l'entrée est accessible par un court escalier, et d'un comble[165]. Le comble dispose de deux chambres[165]. Deux pavillons, disposés en saillie du corps principal, en constituent les ailes[165]. Les communs viennent sont disposés en retour d'équerre au côté nord-est du corps de logis[165]. En surplomb de la vallée de la Loire, des jardins aménagés en terrasses'étendent au sud des bâtiments[165]. La Béchellerie, propriété d'Anatole France entre 1918 et 1924, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté ministériel du [165].
Établie dans le quartier des Maisons-Blanches (dans la partie sud-ouest du territoire communal[comm 1]), la propriété de La Gruette[Note 17] est une ancienne closerie transformée en manoir et dont le logis principal est conçu vers le milieu du XVIIIe siècle, en 1755, par Audebert Cartier, menuisier du duc de Choiseul[167],[168]. Le logis principal, une « gentilhommière », « type parfait de la villa du XVIIIe siècle », affecte l'apparence d'une folie d'époque Louis XV[167]. Le côté sud du corps de logis est flanqué de part et d'autre par deux corps de bâtiment de moindre hauteur[167]. Le premier étage du corps de logis est ajouré par quatre lucarnes et par un œil-de-bœuf surmonté d'un fronton[167]. Le rez-de-chaussée est aménagé de 5 pièces disposées en enfilade[167]. La « gentilhommière » est pourvue de boiseries conçues à l'époque de sa construction[167]. Une grille, flanquée de deux piliers ornés de corbeilles de fruits, est le seul élément qui reste de la clôture[167]. Derrière la grille se trouvent les vestiges de trois cabinets de verdure se présentant sous forme de charmilles[167]. Une ancienne chapelle est établie dans la partie sud-est de la propriété[167]. Depuis le , plusieurs éléments du manoir de La Gruette — la façade du corps de logis donnant sur la cour fermée et la toiture qui la surmonte, la section de clôture qui cerne la cour, le sol de la cour ainsi que la chapelle — bénéficient d'un classement au titre des monuments historiques[167].
Aux XVIe et XVIIe siècles, la Perraudière, également connu sous le nom de Carroi-Gratte-Chien, est un fief qui relève de Chaumont[169]. La façade du corps de logis, unique vestige du manoir d'origine, date du XVe siècle[170]. Deux bustes conçus en terre cuite, l'un à l'effigie d'Antoine Duprat, le second à celle de Louise de Savoie, sont nichés du côté nord de la façade[170]. Un écusson portant les armes de Pierre Denis (un écuyer conseiller du roi propriétaire de la Perraudière en 1713), orne également la façade[170]. Dans les années 1830, sous la commandite de la famille Moisant, l'architecte Phidias Vestier entreprend d'importants travaux à la Perraudière et construit les communs (appelés le Pavillon Charles X)[171]. Le corps de logis et son parc sont acquis par la municipalité de Saint-Cyr en 1981[170]. Après des travaux de restauration du logis principal et du parc, la Perraudière est rouverte en 1990[170]. Le bâtiment principal abrite actuellement les locaux de la mairie[170].
La propriété des Trois-Tonneaux, dite parfois « château des Tonneaux », appartint à Étienne de Mornay, chancelier de France sous Louis X, et fut une maison de plaisance pour le roi Louis XI. Cette propriété viticole possède une cave et un souterrain éboulé menant probablement au bord de la Loire afin d'acheminer le vin dans la cave[173].
« La Moisanderie » est une propriété construite au cours des XVIe et XVIIe siècles et ayant appartenu aux carmélites de Tours[174],[175]. À cette époque, la propriété comprenait une métairie et une closerie[175]. En date du , la Moisanderie fait l'objet d'une vente au titre de bien national pour une somme s'élevant à 27 100livres[174]. La propriété saint-cyrienne est ensuite achetée par la commune pour être finalement acquise par la agglomération de Tours[175]. Des bâtiments ayant fait partie de la Moisanderie, il ne demeure plus qu'une grange[175].
Le château de Charentais, localisé dans la partie centrale du territoire communal, est à l'origine un manoir daté du XIIIe siècle et compris dans un domaine d'une surface de 36 ha. Le château est entièrement rebâti en 1858 sous la conduite de l'architecte Jean-Charles Jacquemin[176],[assoc 5].
Situé dans la partie sud-est du territoire communal[comm 1],[175], le manoir de la Tour (anciennement appelé closerie du Haut-Lieu), est une propriété du XVIIe siècle ayant tout d'abord appartenu à l'abbaye de Marmoutier[37],[assoc 6],[comm 3]. Sous la Révolution, le manoir, à l'instar d'autres propriétés saint-cyriennes possédées par le clergé, est vendu au titre de bien national[37]. Le manoir de La Tour a ensuite appartenu à Michel Banchereau, Mériadec Moisant, Boisseau de Beaulieu, Pierre Camille Fouché, Thomas Reddall Kay, Mme Francesca Monti Lunt ou encore Auguste Hoppenot[comm 3]. Le , le conseil municipal de Saint-Cyr-sur-Loire acquiert le manoir[assoc 6],[comm 3].
L'église Saint-Pie X est bâtie entre et [177]. Située dans la partie est du territoire communal[comm 1], l'église est construite sur une ancienne propriété (Le portail de l'Ormeau) dont les terrains sont rachetés dans les années 1950 par le diocèse de Tours[177]. L'édifice religieux, érigé sous l'impulsion des archevêques de Tours Mgr Louis-Joseph Gaillard et Mgr Louis Ferrand, est inauguré et béni en [177],[178]. L'autel de l'église est alors conçu en contreplaqué[177]. En 2018, cet autel, « provisoire » et consacré en date du , est remplacé par celui provenant de la cathédrale de Tours[177],[179]. 22 ans plus tard, bien qu’elle ait été dépourvue d'un « autel définitif », l'église, placée sous le vocable de Pie X, fait à son tour l'objet d'une consécration[177],[179].
La villa Sainte-Marie, également appelée La Galanderie jusqu'en 1862, est une propriété du XVIIe siècle construite sur le « coteau de Saint-Cyr »[assoc 7]. À l'origine un ancien fief dépendant de l'abbaye de Marmoutier, La Galanderie, au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, appartient successivement à Jacob Baret (procureur du roi) vers 1600, puis à Jacques Baret (référendaire à la chancellerie de France) en 1621, à Michel Taschereau en 1681 et à Joseph Taschereau (trésorier de France) en 1728[180]. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, la propriété a, entre autres, appartenu au DrLouis Tonnellé entre 1855 et 1862[175],[assoc 8]. De 1866 jusqu'à 1878, la villa saint-cyrienne abrite le siège de la congrégation des Oratoriens[181]. En 1938, la villa Sainte-Marie devient la propriété de l'État afin d'y héberger l'armée de l'air[assoc 7],[181]. L'État la cède en 2010[assoc 7].
Localisée dans la partie sud de la commune[comm 1], la Grenardière est une propriété constituée d'un château et d'une maison (dite la Petite Grenardière)[assoc 9]. Fréquemment louée à des Anglais au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, la Petite Grenardière a été le lieu d'habitation d'Honoré de Balzac, en 1830[assoc 9],[182],[37],[183],[Note 18]. La maison est alors louée par Laure de Berny afin que l'écrivain tourangeau puisse séjourner dans la commune où il avait été placé en nourrice, à Portillon[assoc 9],[184]. La Petite Grenardière est ensuite le lieu d'habitation de Pierre-Jean de Béranger, entre 1836 et 1838, puis de Jean-Charles Cazin, entre 1869 et 1871[assoc 9],[37].
Autres bâtiments remarquables
« La Perraudière » abrite la mairie de Saint-Cyr (face à la Loire).
Aperçu de La Gagnerie ou Villa Sainte-Marie.
Patrimoine naturel
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Patrimoine gastronomique
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Alexis de Tocqueville. Il séjourna de 1853 à 1854 au 53 rue Bretonneau à « Les Trésorières ». Il y travailla sur sa grande œuvre L'Ancien Régime et la Révolution qu'il nourrit de ses recherches aux archives départementales d'Indre-et-Loire[185].
Honoré de Balzac. C'est dans cette localité où il avait été mis en nourrice que Balzac situe « La Grenadière », publié en 1842 dans les Scènes de la vie privée de La Comédie humaine ; la propriété éponyme existait réellement et il y séjourna lui-même avec Madame de Berny en 1830. Le père du romancier était propriétaire d'une ferme toute proche.
Anatole France, écrivain, prix Nobel de littérature en 1921, y a vécu, à partir de 1914, et y est mort, dans sa propriété de « La Béchellerie »[186],[Note 19] En hommage, un buste représentant l'écrivain, exécuté par le sculpteur Antoine Bourdelle, a été acheté par la commune[186]. L'œuvre, après avoir fait l'objet d'une restauration, a été placée dans le parc littéraire de la Tour[186].
Les armes de Saint-Cyr-sur-Loire se blasonnent ainsi :
« D'azur à l'ancre de marinier d'argent avec deux anneaux du même, l'un en chef l'autre en pointe, à la gerbe d'or, brochante, liée d'argent à la stangue, le tout accosté de deux sarments de vigne, tigés et feuillés d'or, celui de dextre fruité de trois pièces d'argent, et celui de senestre de trois pièces de gueules. »[188]
L'ancre rappelle les anciens mariniers naviguant jadis sur la Loire, la gerbe de blé les agriculteurs et les branches de vigne les viticulteurs.
Notes et références
Notes
↑La superficie du territoire communal est de 13,5 km2 selon les données de l'Insee et de 13,39 km2 selon les données de l'Ign[2].
↑Des sondages, réalisés sur le territoire communal — dans la propriété des Bretonneau — dans la seconde moitié du XIXe siècle, en 1867, 1868[15] et 1869, ont permis d'établir la stratigraphie suivante : des terres rapportées associées à des dépôts d'alluvions sur 9,74 m d'épaisseur ; du tuffeau jaune sur 8,45 m d'épaisseur ; le niveau d'étiage de la Loire, à 18,19 m de profondeur ; de la craie micacée, sur 75,68 m d'épaisseur ; du grès vert, sur 31,04 et 0,62 m d'épaisseur ; du sable vert, sur 1,83 m d'épaisseur ; suivi d'une succession de couches d'argiles, de grès et de sables évoluant sur une épaisseur d'environ 154 m[23].
↑Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
↑Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
↑D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le domaine du Coq est attesté sous les termes de Le Jau, en 1332, puis de Le Jeau ou Jau, en 1786[62].
↑Ce récapitulatif, non exhaustif, a pour objet de montrer les différentes étapes chronologiques du toponyme de Saint-Cyr-sur-Loire et de sa paroisse.
↑Pour Christèle Hervé, l'emplacement du vicus de Calatonnum reste indéterminé[88].
↑Le polissoir dit de Bois-Livière est actuellement conservé au musée de l'hôtel Goüin[13].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Le lieu-dit de La Gruette est attesté sous les termes de Villa Gruslia ou Gruolia en 943. La Gruette dépendait du fief de Chaumont[166].
↑En , le séjour de Balzac et de Mme de Berny à la Petite Grenardière a fait l'objet d'une exposition au pavillon Charles X (bâtiment situé dans le parc de la Perraudière[comm 4]) intitulée La Grenadière ou la Touraine rêvée de Balzac[183].
↑À Saint-Cyr, il a rédigé un manuscrit intitulé Appel aux amis de la Russie[187].
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