Petit village du Luberon situé entre Gordes et Goult. Avec seulement 78 hectares d'un territoire vallonné, il s'agit de la plus petite commune du département.
L'on y accède par la route départementale 148 ou par la route départementale 104 depuis les communes de Gordes et de Goult qui l'encerclent totalement.
La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.
Sismicité
À l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible).
Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Hydrographie et eaux souterraines
Les eaux souterraines proches[2] : Fontaine de Vaucluse, Source quartiez Le carlet.
Pour assurer la protection des eaux souterraines, la commune dispose d'une station d'épuration de 250 équivalent-habitants[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Au , Saint-Pantaléon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (60,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,3 %), forêts (11,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le nom de Saint-Pantaléon provient d'un personnage de l'Église catholique, un médecin ayant soigné les malades au nom du Christ qui fut déclaré martyr et nommé patron des médecins[17].
Présence néolithique[18] (stations des Roches et des Forans, plateau de La Roque)[19]
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
total des produits de fonctionnement : 118 000 €, soit 557 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 117 000 €, soit 556 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 91 000 €, soit 430 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 86 000 €, soit 405 € par habitant.
endettement : 94 000 €, soit 444 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 7,42 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,92 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 47,00 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 038 €[24].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2022, la commune comptait 207 habitants[Note 4], en évolution de −1,9 % par rapport à 2016 (Vaucluse : +1,73 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Vigne, raisin de table. La commune produit des vins AOCventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label vin de pays d'Aigues[33]
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[34].
En 1727, on lui a adjoint une chapelle votive rappelant la grande peste qui venait de ravager la Provence. Construit en petit et moyen appareil, l'église comporte trois nefs[36]. À son chevet a été aménagée une nécropole rupestre, dont les tombes taillées directement dans la roche (présence d'emplacements pour adultes et enfants) datent du XIe siècle et du XIIe siècle[37].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]