Dans le quart nord-est du département de la Corrèze, sur le plateau de Millevaches, la commune de Saint-Setiers s'étend sur 46,78 km2. Située sur la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de la Dordogne et celui de la Loire, elle est arrosée par la Vienne qui la borde à l'ouest sur près de deux kilomètres, et par le ruisseau de Villevaleix qui prend sa source sur le territoire communal et qui, devenu la Diège, limite la commune au sud-est sur près de quatre kilomètres.
L'altitude minimale avec 691[1] ou 695 mètres[Note 1],[2] se trouve localisée à l'extrême sud-est, près du lieu-dit la Bouige Longue, là où la Diège quitte la commune et entre sur celle de Sornac. L'altitude maximale avec 953[3] ou 955 mètres[2] est située au sud-ouest, en bordure de route départementale (RD) 36, au mont Audouze, (ou signal d'Audouze)[Note 2].
À l'intersection des RD 80, 174, 174E1 et 174E2, le bourg de Saint-Setiers est situé, en distances orthodromiques, dix-huit kilomètres au nord de Meymac et vingt-deux kilomètres au nord-ouest d'Ussel, la sous-préfecture.
Le territoire communal est également desservi par les RD 21, 36 et 174E4.
Entre les communes de Peyrelevade et Sornac, le GR 440 traverse le territoire communal sur environ quatorze kilomètres, passant dans le bourg de Saint-Setiers et les villages de Sounaleix et Feyssac.
Communes limitrophes
Saint-Setiers est limitrophe de quatre autres communes, dont une dans le département de la Creuse.
Au nord, elle est proche du territoire de deux autres communes de la Creuse : à 300 mètres du Mas-d'Artige et à 600 mètres de Gentioux-Pigerolles.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 335 mm, avec 14,3 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Peyrelevade à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 338,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Setiers est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (49,2 %), prairies (22,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), terres arables (0,8 %), zones urbanisées (0,6 %)[15].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Setiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 297 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 108 sont en aléa moyen ou fort, soit 36 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[19].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Setiers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
Toponymie
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La localité de Saint-Setiers apparaît dans les archives en 1315 sous l'appellation Sancti Sagittarii, signifiant « Saint Sagittaire »[21].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
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Moyen Âge
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Temps modernes
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Révolution française et Empire
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Époque contemporaine
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en évolution de −0,35 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cette section contient une ou plusieurs listes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (avril 2017).
Statuaires ou autres objets à caractère religieux[27]
Statue de Sornac : Vierge à l'Enfant. D'après la tradition orale, cette statue vient de l'église de Saint-Setiers. Par la suite, cette-dernière aurait été transmise par le curé de Saint-Setiers à la famille Dunaigre pour la remercier des vitraux dont elle a fait don à l'église. Pour plus d'informations, consulter le lien suivant[28],[29] :
Baiser de paix : objet se trouvant à l'intérieur de l'église paroissiale de Saint-Sagittaire à Saint-Setiers, datant probablement du XIXe siècle. Pour plus de précisions consulter le lien suivant[30] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Croix de procession en bois et cuivre du XIXe siècle : Christ en croix. Se trouve à l'église paroissiale de Saint-Setiers. Pour plus de précisions consulter le lien suivant[31] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Croix en bois : Christ en croix du XIXe siècle à l'église paroissiale de Saint-Setiers. Pour plus de précisions consulter le lien suivant[32] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Statuette en bois de la première moitié du XIXe siècle : Immaculée conception qui se trouve à l'église paroissiale de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[33] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Statuette en bois de la première moitié du XIXe siècle : Immaculée conception qui se trouve à l'église paroissiale de Saint-Setiers. Pour plus de précisions consulter le lien suivant[34] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Buste reliquaire, en bois, représentant Saint-Sagittaire qui se trouve à l'église paroissiale de Saint-Setiers et date de la deuxième moitié du XVIIe siècle. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[35],[36] :(ne pas oublier de consulter le dossier)
Bénitier en granit du XVIIIe siècle à l'intérieur de l'église paroissiale de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[37] : (ne pas oublier de consulter le dossier)
Cuve de chaire à prêcher néogothique de la deuxième moitié du XIXe siècle à l'intérieur de l'église paroissiale de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[38] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Statue du XVIIIe siècle de saint Jean-Baptiste, en bois, à l'intérieur de l'église de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[39] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Autel, gradin d'autel, tabernacle, en bois, du XIXe/XXe siècles à l'intérieur de l'église de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[40] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Deux vases d'autel, en porcelaine dure de Limoges, de la deuxième moitié du XIXe siècle à l'intérieur de l'église de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[41] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Ciboire des malades en argent, de la deuxième moitié du XIXe siècle, à l'intérieur de l'église de Saint-Setiers. Il a été fabriqué par l'orfèvre Jean-Baptiste Garnier à Paris. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[42] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Chef reliquaire de saint Jean-Baptiste, en bois, datant du XVIIe/XVIIIe siècles, à l'intérieur de l'église de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[43] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Maître-autel et tour eucharistique à dais d'exposition, néogothiques, en bois, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle, à l'intérieur de l'église de Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[44] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Le vitrail représentant saint Sagittaire, à l'église de Saint-Setiers, a été exécuté par le peintre-verrier L. Saint-Blancat en 1901 à Toulouse (Haute-Garonne). Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[45] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Un calice en argent de l'église de Saint-Setiers fait à Paris entre 1819 et 1838. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[46] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Mobiliers
Un coffre de mariage du canton de Bugeat (Corrèze) mais qui a été fabriqué dans la région de Saint-Setiers vers 1771. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[47] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Armoire en chêne du canton de Bugeat (Corrèze) datant du XIXe siècle et fabriqué à Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[48] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Armoire en chêne du canton de Sornac (Corrèze) fabriquée à Saint-Setiers en 1823. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[49] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Un coffre de mariage du canton de Sornac (Corrèze) en chêne fabriqué à Saint-Setiers à la fin du XVIIe siècle. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[50] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Deux cache-pots en porcelaine de Limoges du XIXe/XXe siècles, qui se trouvent à l'église paroissiale de Saint-Sagittaire à Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[51] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Jardinière à fleurs en faïence de la 1re moitié du XXe siècle qui se trouvent à l'église paroissiale de Saint-Sagittaire à Saint-Setiers. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[52] :(ne pas oublier de regarder le dossier)
Deux vases à fleurs, en porcelaine de Limoges, de l'église de Saint-Setiers datant de la deuxième moitié du XIXe siècle. Pour plus de précisions, consulter le lien suivant[53] : (ne pas oublier de regarder le dossier)
Fermes de Saint-Setiers
Sanctuaire de saint Sagittaire, comprenant, de part et d'autre d'une ancienne voie romaine une chapelle et une fontaine. Certains attribuent plusieurs miracles à ce saint local, martyr des tout premiers siècles de la chrétienté. Ses reliques sont déposées dans un buste-reliquaire situé dans l'église du village. Celui-ci est porté en procession chaque année, le , de l'église au sanctuaire.
Le pont de Puy-Redon sur la Diège, construit en 1899 entre le Puy-Redon et la rive gauche de la Diège par les communes de Saint-Setiers et de Sornac qui ont payé les travaux pour 8902 francs. Les subventions départementales ont été de 3886 francs, et celles de l'État de 5016 francs[54].
En bordure du bourg de Saint-Setiers se trouve un parc arboretum privé, ouvert de mai à octobre[55].
Personnalités liées à la commune
Section à réécrire en totalité.
Liste de personnes
Jean Chaussade, né à Saint-Setiers (Corrèze) le . Il apprit à lire, à l'âge de 19 ans, à l'école primaire de sa commune, et donna des preuves d'aptitudes si rares qu'il fut admis, en 1855, comme boursier, à l'école normale de Tulle, d'où il sortit muni d'un brevet complet. Le , il fut nommé professeur des cours spéciaux au collège de Treignac où il enseigna également les mathématiques. Après 13 ans d'exercice, il reçut, le , de la Commission établie près l'Académie de Clermont-Ferrand, le certificat d'aptitude aux fonctions d'inspecteur primaire. Pendant son séjour à Treignac, il eut de grands succès dans son enseignement spécial et beaucoup de ses élèves obtinrent le brevet de capacité ou furent admis à l'École normale de Tulle, à l'École vétérinaire de Toulouse, à l'École des arts-et-métiers d'Aix, dans l'administration des droits réunis, etc. M. Chaussade a été nommé inspecteur de l'instruction primaire de l'arrondissement d'Yssengeaux le [56].
François Augustin Ferrand, graveur au burin, naquit à Saint-Setiers (Corrèze) le . Il mourut à Paris le . Il fut l'élève de Canet et Barthon. Il était sociétaire des Artistes français depuis 1906, et reçut la mention honorable la même année[57].
Mme Leblond, sage-femme à Saint-Setiers, a reçu la médaille d'argent (en ) des personnes ayant participé à la propagation de la vaccination en France pendant l'année 1881[58].
Mme Roussel, née Boyer, institutrice publique à Saint-Setiers (Corrèze), officier d'académie en 1889[59].
Jean Lestrade, ancien cantonnier à Saint-Setiers, a reçu en 1903 la médaille d'honneur aux chefs cantonniers et cantonniers de voirie départementale et communale[60].
Charles Luc (à Saint-Setiers), soldat de la 2e compagnie de cavaliers de remonte d'Afrique, en dépôt à Mostaganem le . Il fait partie des soldats dont l'avoir à la masse, versé à la Caisse des dépôts et consignation, en vertu de l'ordonnance du , sera atteint en 1905 par la déchéance trentenaire édictée par l'article 43 du [61].
Jean Laprade (à Saint-Setiers), soldat au 7e Régiment d'Artillerie, en dépôt à Rennes le . Il fait partie des soldats dont l'avoir à la masse, versé à la Caisse des dépôts et consignations, en vertu de l'ordonnance du , sera atteint en 1904 par la déchéance trentenaire édictée par l'article 43 du [62].
Victorin Ferrand, agriculteur à Saint-Setiers (Corrèze), chevalier de l'ordre du Mérite Agricole en 1910 : améliorations foncières. Importants travaux de drainage. Nombreuses récompenses dans les comices agricoles ; 40 ans de pratique agricole[63].
François Carbonnet, membre du groupe socialiste de Saint-Setiers. Tué à Riaville (Meuse) en 1915[65].
Jean-Barthélémy Mazaud, ex-soldat du 105e Régiment d'Infanterie, demeure au Chassaing à Saint-Setiers. Il a candidaté en 1919 pour devenir facteur de sa commune[66]. Il le devient en [67].
Mme Naulevade (veuve d'Eugène Naulevade), a été nommé factrice auxiliaire des postes à Saint-Setiers, en , à défaut de candidats classés, par décision du [68].
Marie Chamboux, née à Saint-Setiers, 12 enfants, a reçu la médaille d'or de la Famille Française en 1920[69].
Marie-Antoinette Roudeix, née le 05/09/1896 à Saint-Setiers, femme Ravera, demeurant à Levallois-Perret. En 1930, elle est réintégrée dans la qualité de française, qu'elle avait perdue par son mariage avec un étranger (art.11, loi du )[76].
Soldats morts de la Guerre de 1870 originaires de Saint-Setiers
Pierre Bachellerie, originaire de Saint-Setiers, fils de Jean Bachellerie et de Marie Hospital. mort à l'âge de 22 ans à l'hospice de Tulle (19) le 03/03/1871. Il était dans la garde nationale mobile.
Jean Alfred Bordelais (°1889 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Jean Bordelais (cultivateur) et de Eugénie Raynaud (cultivatrice)[83]. Il est cimentier au moment de sa mobilisation en 1909 à Tulle. Le , il est incorporé au 78e Régiment d'Infanterie. Il est déclaré disparu à Jonchery-sur-Suippe (51) le , avec 277 autres soldats du 78e RI[84],[85],[86]. À noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean-Baptiste Boudinot (°1892 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Sounaleix), fils de Antoine Boudinot (scieur de long) et de Marie-Delphine Peneloux[87].
Alphonse Antoine Emile Auguste Bourbon (°1884 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Bourg), fils de Jean-Baptiste Marien Bourbon (Instituteur) et de Marie Sirop (Institutrice)[88]. Il s'engage volontairement pour trois ans au sein du 80e Régiment d'Infanterie, en 1904, à Tulle, alors qu'il est étudiant en pharmacie. En 1910, il est promu "pharmacien aide-major" dans la 2e classe de réserve. Le , il est incorporé dans la 76e Division d'Infanterie, au sein de la réserve du personnel sanitaire n°20 à Creil (60). En , il devient "pharmacien aide-major de 1re classe". Le , il entre à l'hôpital no 22 à Villers-Cotterêt (02), d'où il sort six jours plus tard. Il meurt par suite de maladie contractée en service le à Koritza (Albanie)[89],[90]. À noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers ; sur une plaque commémorative de la guerre 1914-1918 au musée municipal de Rueil-Malmaison (92) ; ainsi qu'à l'intérieur du Livre d'Or du 17e arrondissement de Paris[91].
Jacques Boussignac (°1885 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Bourg), fils de Joseph Boussignac (cultivateur) et de Léonarde Brindel (cultivatrice)[92]. Il est maçon au moment de sa mobilisation en 1906 à Tulle où il intègre le 80e Régiment d'Infanterie, et réside à Bellechassagne (19). Le , il est incorporé au 92e Régiment d'Infanterie de Clermont-Ferrand. Il meurt, à cause de blessures de guerre, le à l'hôpital auxiliaire Hofgäger à Magdebourg (Allemagne)[93]. Sur le site de "Mémoire des hommes", il est noté qu'il est "décédé en captivité", peut-être venait-il d'être fait prisonnier, c'est ce qui pourrait expliquer l'absence de fiche signalétique dans les fonds de la Croix Rouge qui répertorient les prisonniers de la guerre 1914-1918[94]. En tous les cas, cela n'apparaît pas sur sa fiche matricule. À noter qu'il figure sur le monument aux morts de Bellechassagne (19) ; ainsi que sur une plaque commémorative, à l'intérieur de l'église communal de Sornac (19) ; et sur le monument aux morts de Sornac (19)[91].
Jean Breton (°1889 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Jean Breton (cultivateur) et de Marie Penaud (cultivatrice)[95]. Il est cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation en 1911 à Tulle, puis placé dans le 78e Régiment d'Infanterie à Guéret (23). Le , il est mobilisé dans le même régiment où il a effectué son service militaire. Il est déclaré « disparu » le à Touvent (60), alors qu'il est au 278e Régiment d'Infanterie[96],[97]. En effet, le 6e Bataillon de ce même régiment est attaqué par surprise par les Allemands. Certains soldats sont faits prisonniers, d'autres sont tués dans l'attaque[98]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Pierre Ernest Breton (°1882 ; +1919), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Jean Breton (cultivateur) et de Marie Penaud (cultivatrice)[99]. Il est cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation en 1904, au sein du 109e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Le , il est incorporé au 105e Régiment d'Infanterie de Riom (63), dans lequel il était depuis le . Il passe au 20e Escadron du train des équipages militaires le , puis au 4e Escadron du train des équipages militaires le . Il meurt quatre mois après l'Armistice, le , à la suite d'une maladie contractée en service (broncho-pneumonie grippale), à l'hôpital complémentaire n°30 d'Epernay (51)[100],[101]. À noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean-Baptiste Félix Camard (°1878 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Villemonteix), fils de François Camard (cultivateur) et de Marie Maisonnet (cultivatrice)[102]. Il est étudiant au moment de sa mobilisation en 1899, au sein de la 20e Section de commis et d'ouvriers, à Tulle. En , il est instituteur à Tunis à l'école de Bab El Khadra. En , il est instituteur à l'école Philippe Thomas de Tunis. Le , il est incorporé au 91e Régiment d'Infanterie Territoriale. Le , il passe au 276e Régiment d'Infanterie ; puis le , au 340e Régiment d'Infanterie. Il meurt à Vauquois (55), au camp des Allieux, des suites de blessures de guerre, le 23 aout 1917[103],[104]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Clairavaux (23) et sur celui de Croze (23).
Louis François Carbonnet (1886 ; +1915), né le à Saint-Setiers (La Jasse), fils de Pierre Carbonnet (cultivateur) et d'Eugénie Panet (cultivatrice)[105]. Il est chauffeur d'automobiles au moment de sa mobilisation en 1907, au sein du 126e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Le , il est incorporé au 92e Régiment d'Infanterie à Clermont-Ferrand. Le , il passe au 51e Régiment d'Infanterie. Il fait partie des 84 soldats et officiers tués du régiment le au combat de Riaville (55)[106],[107]. L'attaque s'est produite entre deux tranchées situées a, à peine, 150 mètres d'écart[108]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean Chamboux (°1879 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Barthélémy Chamboux (cultivateur) et de Marie Fontanelle (cultivatrice)[109]. Il est cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation en 1900, au sein du 80e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Il est mobilisé le au sein du 92e Régiment d'Infanterie Territoriale dans lequel il est nommé caporal le . Il passe au 126e Régiment d'Infanterie le ; puis au 300e Régiment d'Infanterie le ; puis au 23e Régiment d'Infanterie Coloniale le . Il est déclaré disparu le , en tant que soldat de 2e classe, à Vrigny (51) sur le champ de bataille de Reims[110],[111],[112]. Nous ne savons pas si son nom est gravé sur un monument aux morts, en tous les cas il n'est pas à Saint-Setiers.
Léon Victor Champeaux (°1883 ; +?), né le à Saint-Setiers (Bourg), fils de Léger Champeaux (menuisier) et de Marie Salagnac[113].Il est menuisier à Saint-Setiers au moment de son exemption du service militaire en 1904 pour cause "d'infantilisme". Lors de la mobilisation en , il est classé au service auxiliaire. Il est mobilisé au front le , mais est de nouveau classé service auxiliaire par trois médecins le à Tulle. Le , il passe au 121e Régiment d'Infanterie. Le , il est déclaré réformé n°2[114] par la Commission de Réforme de Saint-Étienne (42) pour "tuberculose pulmonaire des deux sommets". Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Setiers, c'est pourquoi il doit être mort juste après la fin de la guerre[115].
Emile Jean André Chassain (°1882 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Pallacoeur), fils de Jean Chassain (cultivateur) et de Marie Mazaud (cultivatrice)[116]. Il est cocher au moment de sa mobilisation en 1903, au sein du 12e Régiment de Hussards, à Tulle. Le , il est classé dans le service auxiliaire par décision du Général commandant la subdivision de Tulle pour « emphysème et obésité ». Le , la Commission spéciale de réforme de Paris le classe « service armé ». Le , il est incorporé au 160e Régiment d'Infanterie. Il meurt à Châlons-sur-Marne (hôpital Corbineau) le à la suite de blessures de guerre, au sein du 127e Régiment d'Infanterie dans lequel il se trouvait depuis le [117],[118],[119]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Joseph Chassain (°1885 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Pallacoeur), fils de Jean Chassain (cultivateur) et de Marie Mazaud (cultivatrice)[120]. Il est mobilisé au 5e Bureau de la Seine, à Paris, sous le numéro matricule 259. Il meurt le , à l'hôpital Boucicaut à Paris XVe arrondissement, d'une maladie aggravée ou non imputable au service. Au moment de son décès il était ouvrier au sein du 2e Groupe d'Aviation, 1re Compagnie[121]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Gervais Coignoux (°1892 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Villemonteix), fils de Mathurin Coignoux (cultivateur) et de Louise-Marie Camard[122]. Il est cocher et cultivateur au moment de sa mobilisation en 1913, au sein du 42e Régiment d'Infanterie, à Tulle, et réside à Saint-Setiers. Le , il est caserné à Giromagny sur le Territoire de Belfort. C'est à l'intérieur de ce régiment qu'il meurt le à l'hôpital mixte de Dieppe à cause de blessures de guerre[123],[124]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers et de Féniers.
Adrien Couturier (°1888 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Chassaing), fils de Antoine Couturier (cultivateur, maçon) et de Louise Gautherie (cultivatrice)[125]. Il est maçon au moment de sa mobilisation en 1909, au sein du 2e Régiment du Génie, à Tulle, et réside à Sornac. Avant le début de la Première Guerre Mondiale, il participe à différentes campagnes : en Algérie du 10/10/1909 au 31/07/1910 ; dans la région de Casablanca, au Maroc, du 01/08/1910 au 31/12/1910 ; au Maroc occidental du 01/01/1911 au 16/09/1911 (où il intègre le 7e Régiment du Génie). Au déclenchement de la guerre, il rejoint le 4e Régiment du Génie, basé à Grenoble, où il est depuis le . Il est tué au combat de Deinvillers, dans les Vosges, le [126],[127]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Sornac, ainsi que sur une plaque commémorative à l'intérieur de l'église communale de Sornac.
Auguste Delaurent (°1892 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Antoine Delaurent (cultivateur) et d'Antoinette Terrioux (cultivatrice)[128]. Il est cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation en 1913, au sein du 42e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Le , il est caserné à Belfort. Au déclenchement de la guerre, il est toujours dans le même régiment. Il est tué le à Bouillancy dans l'Oise[129],[130]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Joseph Émile Don (°1894 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Chassaing), fils de Antoine Don (cultivateur, maçon) et de Françoise Nabeyrat (cultivatrice)[131]. Il est mobilisé au 2e Bureau de la Seine, à Paris, sous le numéro matricule 1257. Il meurt le à Vaux-devant-Damloup dans la Meuse, alors qu'il est au 10e Bataillon de Chasseurs à Pied, 3e Compagnie[132],[133],[134]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers, ainsi que sur le Livre d'Or du ministère des pensions.
Albert Alfred Dufour (°1893 ; +1914), né le à Saint-Setiers (La Gane du Bos), fils de Denis Dufour (tailleur de pierres) et de Eugénie Lamarsalle (cultivatrice)[135]. Il est maçon au moment de sa mobilisation en 1913, au sein du 92e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Au déclenchement de la guerre, il intègre le 1er Bataillon du régiment. Il est tué à Fouquescourt dans la Somme le [136],[137],[138]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean Faury (°1889 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de François Faury (cultivateur) et de Marie Pigerol (cultivatrice)[139]. Il est cultivateur au moment de sa mobilisation en 1910, au sein du 34e Régiment d'Artillerie, à Tulle. Lors de la mobilisation générale du , il intègre le le 52e Régiment d'Artillerie de Campagne dans lequel il meurt le à Moëslains en Haute-Marne[140],[141]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Eugène Albert Ferrand (°1894 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Villevaleix), fils de Eugène Alexis Ferrand (cultivateur) et de Marie dite Rosalie Labarre (cultivatrice)[142]. Il est garçon boucher et cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation le , au sein du 159e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Le , il passe au 99e Régiment d'Infanterie ; puis le , il passe au 158e Régiment d'Infanterie, dans la 8e compagnie, où il devient caporal le . Il est tué au combat du fond de Buval, dans le Pas-de-Calais, le [143],[144],[145]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
François Fontanelle (°1895 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Vieillemaison), fils de Auguste Fontanelle (scieur de long) et de Françoise Roudet (cultivatrice)[146]. Il est cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation le , au sein du 9e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Le , il passe au 7e Régiment d'Infanterie ; puis le , il passe au 20e Régiment d'Infanterie, 9e compagnie. Il est tué le à Saint-Sauveur, près d'Arras, dans le Pas-de-Calais[147],[148],[149]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Aimé Martin Forest (°1883 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Feyssac), fils de Guillaume Forest (cultivateur) et de Marie Charlabot (cultivatrice)[150]. Il est cultivateur à Saint-Setiers au moment de sa mobilisation en 1904, au sein du 109e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Il devient soldat de 1re classe le . Il est rappelé par décret de mobilisation générale le où il intègre le 305e Régiment d'Infanterie (Riom) dans lequel il est depuis le . Il est tué le à Fontenoy dans l'Aisne[151],[152],[153]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Marcel Franzoni (°1894 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Charles François Franzoni (cocher) et de Anna Lepetit[154]. Il a été mobilisé en 1914 au 6e Bureau de la Seine à Paris où il habitait au 10 rue Feutrier dans le XVIIIe arrondissement. Il a été fait prisonnier le à Herbebois dans la Meuse alors qu'il était soldat au 164e Régiment d'Infanterie, 8e compagnie, 15e escouade. Il est interné en Allemagne à Giessen dans le Hesse. Il meurt d'une maladie contractée en captivité à l'Ambulance 7/17 de Thionville le [155],[156]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean Gilet (°1881 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Vieillemaison), fils de Henri Gilet (cultivateur, scieur de long) et de Marie Lissac (cultivatrice)[157]. Il est maçon à Felletin au moment de sa mobilisation en 1902, au sein du 60e Régiment d'Infanterie, à Guéret. Il devient soldat de 1re classe le . C'est une fois passé dans la réserve de l'armée active qu'il est mobilisé et dirigé le vers le 78e Régiment d'Infanterie de Guéret, 29e compagnie. Il est déclaré disparu le à Touvent dans l'Oise[158],[159]. A noter qu'il figure sur le Livre d'Or du ministère des pensions à Paris XVIIIe.
Antoine Giron (°1872 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Langlade), fils de Jean Giron (cultivateur) et de Léonarde Gambelon[160]. Il est cocher, réside à Saint-Setiers, au moment de sa mobilisation en 1893, au sein du 14e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Il est mobilisé le dans le 92e Régiment d'Infanterie Territoriale. Il meurt à l'hôpital Dominique Larrey à Versailles (78) le à la suite de blessures de guerre[161],[162]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean-Marie Henri Jabouille (°1893 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Morneix), fils de Joseph Jabouille (cultivateur) et de Marie-Louise Poupy (cultivatrice)[163]. Il est chauffeur d'auto, réside à Saint-Oradoux-de-Chirouze (23), au moment de sa mobilisation le , au sein du 109e Régiment d'Infanterie, à Guéret. Il est nommé caporal le ; sergent le ; adjudant le . Il est tué le au combat de Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais. Il est cité à l'ordre de l'armée le : "Parti dès le début de la mobilisation comme soldat de 2e classe a, par son énergie et son courage, gagné successivement les galons de caporal, de sergent, puis d'adjudant. A l'attaque du , sous un élan admirable, a entraîné sa section en avant, l'a maintenu en position sous un feu violent, a été tué"[164],[165]. A noter qu'il figure sur le Livre d'Or du ministère des pensions ainsi que sur le monument aux morts de Saint-Oradoux-de-Chirouze.
Henri Lamand (°1883 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Bourg), fils de Martial Lamand (maçon) et de Marie Teyssier[166]. Il est maçon à Lyon au moment de sa mobilisation en 1904, au sein du 159e Régiment d'Infanterie. Pendant son service, il est réformé temporairement par la Commission spéciale de Gap pour "imminence tuberculeuse". En 1906, il est réformé temporairement deux fois par la Commission spéciale du Rhône pour "orchite chronique gauche tuberculeuse". Tout cela l'amène à être réformé n°2 pour "épididymite tuberculeuse". Cependant, le , il est déclaré bon pour le service armé par le conseil de révision de l'Isère. Le , il est dirigé vers le 10e Bataillon de Chasseurs à pied, 1re compagnie. Au cours de la guerre, il est blessé le près d'Angres d'une contusion du ventre par balle ; le , au fort de Vaux, il a une rupture du tympan de l'oreille droite ; le , devant Nanteuil, il est victime d'une éventration par éclat d'obus. Il meurt le à l'ambulance 237 Est-Nord-Est S.P. 162 (Soissons)[167],[168],[169]. A noter qu'il figure sur les fiches de renseignement établies par la mairie de Lyon et qu'il est inhumé à Crouy.
Jean Anselme Lanquit (°1894 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Villemonteix), fils de Gabriel Lanquit (cultivateur) et de Marie Lepetit[170]. Il est cocher de fiacre, réside à Saint-Setiers en tant que cultivateur, au moment de sa mobilisation le , au sein du 4e Régiment du Génie, à Tulle. Le , il passe à la 13e Section d'Infirmiers ; le au 92e Régiment d'Infanterie ; le au 153e Régiment d'Infanterie, 2e CMB. Il est blessé, le à Neuville-Saint-Vaast, d'une plaie du cuir chevelu et du genou droit. Il est déclaré disparu le à Verdun, mais son décès est fixé au , à Louvemont-Côte-du-Poivre, par jugement déclaratif de décès rendu le par le Tribunal de Tulle[171],[172],[173]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Pierre Laval (°1881 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Villevaleix), fils de Alexandre Laval (cultivateur) et de Marie Veyssade (cultivatrice)[174]. Il est cocher, réside à Saint-Setiers, au moment de sa mobilisation en 1902, au sein du 16e Régiment de Chasseurs, à Tulle. Dans la réserve de l'armée active il est intégré au Régiment de cavalerie légère de Limoges. Il y est désaffecté le . Il est rappelé à l'activité par décret de mobilisation générale du . Il est incorporé le au 100e Régiment d'Infanterie dans lequel il meurt le , d'une maladie (typhoïde) contractée au service, au camp de Châlons à l'ambulance n°4[175],[176]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Sylvain Jean Lepetit (°1885 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Langlade), fils de Pierre Lepetit (cultivateur) et de Marie Guillaumot (cultivatrice)[177]. Il est cocher, réside à Saint-Setiers, au moment de sa mobilisation en 1906, au sein du 152e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Au déclenchement de la guerre, il est mobilisé le au 92e Régiment d'Infanterie. Grâce aux recherches effectuées, nous trouvons deux dates de décès. Sur son registre matricule, il est noté qu'il est tué le au combat de Fontenoy dans l'Oise[178] ; sur la base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale, il est noté qu'il est tué le à Fontenoy au sein du 305e Régiment d'Infanterie[179]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Antoine Emile Lestrade (°1890 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Vieillemaison), fils de Léonard Lestrade (maçon) et de Marie Mangane (tisserande)[180]. Il est cocher, réside à Saint-Setiers, au moment de sa mobilisation en 1911, au sein du 78e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Il devient caporal le . Il est mobilisé le dans le 78e Régiment d'Infanterie de Guéret. Il meurt à l'hôpital mixte de Saint-Étienne le [181],[182]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Gaston Émile Magimel (°1894 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Feyssac), fils de Jean Magimel (cultivateur) et de Anna dite Nathalie Gioux (cultivatrice)[183]. Il est garçon de café, réside à Saint-Setiers, au moment de sa mobilisation le , au sein du 157e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Il est tué au nord de Flirey, en Meurthe-et-Moselle, le [184],[185]. A noter qu'il figure sur le monument aux morts de Saint-Setiers.
Jean-Baptiste Émile Maison (°1880 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Chasseline), fils de Jean-Baptiste Yves Maison (cultivateur) et de Victorine Audouze (cultivatrice)[186]. Il est cocher, réside à Saint-Setiers, au moment de sa mobilisation en 1901, au sein du 16e Régiment d'Infanterie, à Tulle. Il est dans l'armée territoriale lorsqu'il est rappelé par décret de mobilisation générale du . Le , il intègre le 105e Régiment d'Infanterie. Son décès est fixé entre le 13 et le à Fontenoy[187].
Louis Émile Malagnoux (°1894 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Bourg), fils de Denis Malagnoux (journalier) et de Louise Champeaux (journalière)[188].
Antoine Manoux (°1871 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Langlade), fils de Louis Manoux (cultivateur) et de Marie Gambelon[189].
Auguste Antoine Mazaud (°1894 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de François Mazaud (cocher) et de Marie Pataud[190].
François Léonard Mazaud (°1881 ; +1918), né le à Saint-Setiers (La Gane du Bos), fils de Jean Mazaud (scieur de long) et de Marie Bragigand (cultivatrice)[191].
Jean Émile Mazaud (°1897 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Chasseline), fils de Léonard Mazaud (cultivateur) et de Gabrielle dite Marie Bouletoux (cultivatrice)[192].
Léon Paul Clément Mazaud (°1889 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Feyssaguet), fils de Baptiste Mazaud (cocher) et de Léonarde Pradoux (cultivatrice)[193].
Charles Maurice Mazière (°1884 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Vieillemaison), fils de Gabriel Mazière (cultivateur) et de Marie Mazaud (cultivatrice)[194].
Léon Antonin Marius Mézonnet (°1892 ; +1918), né le (Sounaleix), fils de Pierre dit Félix Mézonnet (cultivateur) et de Marie Meyzonnet[195].
Léon François Mimpontel (°1896 ; +1916), né le à Saint-Setiers (La Pommerie), fils de Marcellin Mimpontel (cocher) et de Zélie Blavy (cultivatrice)[196].
Pierre Octave Mombellet (°1895 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Gabriel Mombellet (cultivateur) et de Marie Lepetit (cultivatrice)[197].
François Moulin (°1877 ; +1916), né le à Saint-Setiers (Bourg), fils de Joseph Moulin (cultivateur) et de Louise Vergnol (cultivatrice)[198].
François Paine (°1882 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Morneix), fils de Adolphe Paine (cultivateur) et de Amélie Lepetit[199].
Paul François Panet (°1879 ; +1916), né le à Saint-Setiers (La Pommerie), fils de Jean Panet (cultivateur) et de Antoinette Morel[200].
Pierre Panet (°1896 ; +1918), né le à Saint-Setiers (La Jasse), fils de Louis Panet (cultivateur) et de Germaine Philomène Jagaille[201].
Joseph Peneloux (°1886 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Morneix), fils de Antoine Peneloux (cultivateur) et de Léonie Lamoure (cultivatrice)[202].
Joannès Pidance (°1886 ; +1917), né le à Saint-Setiers (Sounaleix), fils de Léonard Pidance (scieur de long) et de Anne-Maria Salagnac (cultivatrice)[203].
François Pigerol (°1888 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Audouze), fils de Charles Pigerol (cultivateur) et de Léonie Feyssaguet (cultivatrice)[204].
François Poulet (°1892 ; +1914), né le à Saint-Setiers (Grande-Combe), fils de Pierre Poulet (cultivateur) et de Eugénie Verdaux (cultivatrice)[205].
Eugène Roche (°1889 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Vervialle), fils de François Roche (cultivateur) et de Anna Arquetoux (cultivatrice)[206].
Louis Alfred Rouby (°1892 ; +1914), né le à Saint-Setiers (La Jasse), fils de François Rouby (cultivateur) et de Marie-Léonide Moreau (cultivatrice)[207].
Joseph Vedrenne (°1887 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Morneix), fils de Florent Vedrenne (tuilier) et de Antoinette Manoux[208].
François Léon Antoine Verdeau (°1894 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Bos), fils de Baptiste Verdeau (scieur de long) et de Léonarde Mazaud (cultivatrice)[209].
Émile Eugène Vergnol (°1892 ; +1915), né le à Saint-Setiers (Chasseline), fils de Antoine Vergnol (cultivateur) et de Marie Audouze (cultivatrice)[210].
Gabriel Vialle (°1898 ; +1918), né le à Saint-Setiers (Morneix), fils de Jean Vialle (cultivateur) et de Marie Dars (cultivatrice)[211].
Les soldats ayant participé à la guerre de 1914-1918 originaires ou résidant à Saint-Setiers
Classe 1891
Emile Boisvert (n°matricule 1307), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Boisvert et de Jeanne Sautarel.
Pierre Faury (n°matricule 1305), né le à Saint-Setiers, fils de François Faury et de Marie Pigerol.
Michel Laurent Gasparoux (n°matricule 1310), né le à Saint-Setiers, fils de Jacques Gasparoux et de Marie Gambelon.
Pierre Gautherie (n°matricule 1303), né le à Saint-Setiers, fils de Marcelin Gautherie et de Marie Rouby.
Chrysoloque Gioux (n°matricule1327), né le à Saint-Setiers, fils de Antoine Gioux et de Marie Gerbaux.
Guillaume Jaloustre (n°matricule 1287), né le à Saint-Setiers, fils de François Jaloustre et de Marie Guillaumot.
Pierre Legros (n°matricule 1294), né le à Saint-Setiers, fils de François Legros et de Anne Mazaud.
Pierre Luc (n°matricule 1338), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Luc et de Léonarde Forest.
Clément Malaquis (n°matricule 1315), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Malaquis et de Jeanne Digot.
François Orlianges (n°matricule 1299), né le à Peyrelevade, réside à Saint-Setiers, fils de Charles Orlianges et de Marie Bonnélarge.
Louis Panet (n°matricule 1328), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Panet et de Rosalie Panet.
François Roudeix (n°matricule 1293), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Roudeix et de Amélie Panet.
Baptiste Thévenot (n°matricule 1344), né le à Saint-Setiers, fils de Gérard Thévenot et de Marie Brousse.
Classe 1892
François Blavy (n°matricule 1779), né le à Saint-Setiers, fils de François Blavy et de Françoise Rouby.
Baptiste Boudinot (n°matricule 1783), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Boudinot et de Marie Feyssaguet.
Antoine Estrade (n°matricule 1820), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Estrade et de Léonarde Hospital.
Guillaume Giron (n°matricule 1744), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Giron et de Marie Jabouille.
Eugène Grandjoux (n°matricule 1791), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Grandjoux et de Gabrielle Mazaud.
Pierre Lassiaille (n°matricule 1827), né le à Saint-Setiers, fils de Louis Lassiaille et de Marie Cloup.
Léonard Leclair (n°matricule 1786), né le à Meymac, réside à Saint-Setiers, fils de Léonard Leclair et de Anne Gratadour.
Jean Hippolyte Mombellet (n°matricule 1751), né le à Saint-Setiers, fils de Pierre Mombellet et Virginie Penaud.
Baptiste Plazaneix (n°matricule 1826), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Plazaneix et de Jeanne Verdeaux.
Jean Léonard Roudeix (n°matricule 1787), né le à Saint-Setiers, fils de Pierre Roudeix et de Anne Desassis.
Classe 1893
Léonard Champaux (n°matricule 1195), né le à Saint-Setiers, fils de Louis Champaux et de Cécile Vergouze.
Pierre Chartillange (n°matricule 1203), né le à Saint-Sulpice-les-Bois, réside à Saint-Setiers, fils de Michel Chartillange et de Catherine Brindel.
Antoine Debeneix (n°matricule 1202), né le à Saint-Merd-les-Oussines, réside à Saint-Setiers, fils de Jacques Chéri Debeneix et de Antoinette Pougetoux.
Léonard Vincent Hugon (n°matricule 1219), né le à Saint-Setiers, fils de François Hugon et de Marie Brigoulet.
François Hymon (n°matricule 1216), né le à Sornac, réside à Saint-Setiers, fils de Louis Hymon et de Marguerite Joulot.
Joseph Lamoure (n°matricule 1158), né le à Paris, réside à Saint-Setiers, fils de Léonard Lamoure et de Marie Tourlour.
Jean-Baptiste Laval (n°matricule 1157), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Laval et de Rose Mendon.
Théodore Lepetit (n°matricule 1188), né le à Saint-Setiers, fils de Annet Lepetit et de Eugénie Bouladoux.
Caroulet dit Charles Luc (n°matricule 1193), né le à Saint-Setiers, fils de Joseph Luc et de Jeanne Luc.
François Michon (n°matricule 1155), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Michon et de Marie Chamboux.
Jean-Baptiste Murat (n°matricule 1168), né le à Saint-Setiers, fils de Louis Murat et de Virginie Mazaud.
Charles Pigerol (n°matricule 1162), né le à Saint-Setiers, fils de Marcelin Pigerol et de Marie Audouze.
Antoine Porte (n°matricule 1179), né le à Saint-Germain-Lavolps, réside à Saint-Setiers, fils de Marguerite Porte.
Joseph Louis Rouby (n°matricule 1184), né le à Saint-Setiers, fils de Noël Rouby et de Marie Maldent.
François Sautarel (n°matricule 1160), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Sautarel et de Marie Gerbeaux.
Classe 1894
Jean Antoine Brut (n°matricule 1811), né le à Bellechassagne, réside à Saint-Setiers, fils de Jean Brut et d'Annette Lauby.
Jean-Baptiste Camelot (n°matricule 1720, classe 1895), né le à Saint-Setiers, fils d'Etienne Camelot et de Marguerite Chenaud.
Pierre Ernest Ferrand (n°matricule 1742), né le à Saint-Setiers, fils de Victorin Ferrand et de Virginie dite Emma Bouladoux.
Martial Fournol (n°matricule 1746), né le à Saint-Setiers, fils de Martial Fournol et de Marie Rouby.
Léonard Jaloustre (n°matricule 1758), né le à Sornac, réside à Saint-Setiers, fils de Léonard Jaloustre et de Marie Guillaumot.
Léon Lamoure (n°matricule 1783), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Lamoure et de Jeanne Laliron.
François Lecadet (n°matricule 1770), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Lecadet et de Marie Gerbeaux.
François Leclair (n°matricule 1792), né le à Meymac, réside à Saint-Setiers, fils de Léonard Leclair et d'Anne Gratadour.
Paul Maisonnial (n°matricule 1780), né le à Saint-Setiers, fils d'Antoine Maisonnial et de Marie Gratadour.
Jean Manoux (n°matricule 1745), né le à Saint-Setiers, fils de Louis Manoux et de Marie Gambelon.
Baptiste Mazière (n°matricule 1775), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Mazière et de Léonarde Camelot.
Jean Meyzonnet (n°matricule 1762), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Meyzonnet et de Marguerite Malpertu.
Léonard Auguste Panet (n°matricule 1764), né le à Saint-Setiers, fils d'Antoine Panet et de Marie Gautherie.
Henri Pidance (n°matricule 1753), né le à Saint-Setiers, fils de Baptiste Pidance et de Marie Gambelon.
Pierre Pigerol (n°matricule 1786), né le à Saint-Setiers, fils de Charles Pigerol et de Léonarde Feyssaguet.
Baptiste Pitance (n°matricule 1791), né le à Saint-Setiers, fils de Baptiste Pitance et de Jeanne Ferrand.
François Porte (n°matricule 1779), né le à Millevaches, réside à Saint-Setiers, fils de Pierre Porte et d'Amélie Maisonnet.
Alfred Rouby (n°matricule 1756), né le à Saint-Setiers, fils de François Rouby et de Marie-Joséphine Maldent.
Henri Rouby (n°matricule 1754), né le à Saint-Setiers, fils de Noël Rouby et de Marie Maldent.
Guillaume Salagnac (n°matricule 1816), né le à Saint-Setiers, fils d'Antoine Salagnac et de Marie Cloup.
Pierre Salagnac (n°matricule 1749), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Salagnac et de Jeanne Orliange.
Etienne dit Joannès Viétheil (n°matricule 1809), né le à Bonnefonds, réside à Saint-Setiers, fils de père inconnu et de Léonarde Viétheil.
Classe 1895
Jean Audouze (n°matricule 1735), né le à Gioux, réside à Saint-Setiers, fils de Pierre Audouze et de Marguerite Chaussade.
Joseph Bayle (n°matricule 1775), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Bayle et de Marie Bonnetlarge.
Pierre dit Emile Bujacoup (n°matricule 1737, voir aussi p. 290), né le à Paris, réside à Saint-Setiers, fils de Jean Bujacoup et de Marie Feyssaguet.
Léonard Carbonnet (n°matricule 1745), né le à Saint-Setiers, fils de Pierre Carbonnet et d'Eugénie Panet.
Michel Coudert (n°matricule 1765), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Coudert et d'Antoinette Bonnetlarge.
Alfred François Denis Dufour (n°matricule 1725), né le à Saint-Setiers, fils de Joseph Dufour et de Marie Dumazet.
Jean Hély Dupéry (n°matricule 1736), né le à Clairavaux, fils de Jules Dupéry et de Marie Chillaudon.
Antoine Hymon (n°matricule 1732), né le à Saint-Setiers, fils de Louis Hymon et de Marie Dumas.
Henri Jaloustre (n°matricule 1728), né le à Saint-Setiers, fils de François Jaloustre et de Marie Guillaumot.
Jean-Baptiste Lepetit (n°matricule 1756), né le à Saint-Setiers, fils de Jean-Baptiste Lepetit et de Marie Delaille.
Jules Morel (n°matricule 1772), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Morel et de Marie Panot.
Antoine Michon (n°matricule 1771), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Michon et de Jeanne Chamboux.
Léonard Panet (n°matricule 1776), né le à Saint-Setiers, fils de Jean dit Marius Panet et de Marie Peneloux.
François Raoul Pouloux (n°matricule 1754), né le à Saint-Setiers, fils de François Pouloux et de Victorine Marguerite Forest.
François Sauty (n°matricule 1758), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Sauty et de Marie Ferrand.
Eugène Sertillange (n°matricule 1751), né le à Saint-Setiers, fils de Michel Sertillange et de Marie Brindel.
Classe 1896
Noël Alfred Audouze (n°matricule 1882), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Audouze et d'Anaïs Marie Murat.
Victor Bourroux (n°matricule 1921), né le à Peyrelevade, réside à Saint-Setiers, fils de Léonard Bourroux et d'Anne Ferrand.
Léger Pierre Bragigaud (n°matricule 1922), né le à Saint-Setiers, fils d'Antoine Bragigaud et de Marie Barette.
Henri Dézaly (n°matricule 1843), né le à Saint-Setiers, fils de Léonard Dézaly et de Françoise Mounicoux.
François Giron (n°matricule 1880), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Giron et de Marie Jabouille.
Jean Achille Emile Laliron (n°matricule 1871), né le à Saint-Setiers, fils de Léger Laliron et de Jeanne Mazaud.
Emile Lanty (n°matricule 1896), né le à Paris, réside à Saint-Setiers, fils de Léonard Lanty et de Françoise Thévenot.
François Nabeyrat (n°matricule 1864), né le à Saint-Setiers, fils de Joseph Nabeyrat et de Marguerite Moeuf.
Pierre Pauty (n°matricule 1909), né le à Saint-Merd-les-Oussines, réside à Saint-Setiers, fils d'Antoine Pauty et de Marie Gratadour.
Joachim Sautarel (n°matricule 1897), né le à Saint-Setiers, fils de Jean Sautarel et de Marie Gerbeau.
Classe 1897
Les soldats morts de la guerre 1939-1945 originaires de Saint-Setiers
André Hippolyte Panet (°1900 ; +1941)
Les Chevaliers de la Légion d'honneur à Saint-Setiers
Léonard Delaurent, né le 17/05/1890 à Saint-Setiers (Le Bos), fils d'Antoine Delaurent et d'Antoinette Therrieux. Marié le 18/03/1922 à Royère-de-Vassivière (23) avec Elisabeth Pauty. mort le 16/12/1977 à Saint-Georges-la-Pouge (23)[212].
Jean-Baptiste Charles Annet Georges Dunaigre, né le 07/04/1852 à Saint-Setiers (Bourg), fils de Pierre Charles Ferdinand Dunaigre (notaire et maire de Saint-Setiers) et de Marguerite Louise Eugénie Chassaigne. Il a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du , rendu sur le rapport du Ministre de la Justice, en qualité de notaire à Saint-Setiers (Corrèze). Nous savons également qu'il a effectué son service militaire en tant qu'engagé conditionnel, incorporé du 09/03/1873 au 09/03/1874 ; tandis qu'il a été notaire par décret du 09/03/1878. Le total de ses services militaires et civils équivaut à 55 ans. Il a exercé la fonction de conseiller municipal à Saint-Setiers pendant 32 ans ; il est délégué à l'Office des Pupilles de la Nation ; membre du Comice agricole du canton de Sornac depuis 51 ans[213].
François-Augustin Ferrand, né le 29/08/1877 à Saint-Setiers (Bourg), fils de Victorin Ferrand (aubergiste, négociant) et de Emma Bouladoux. Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du , rendu sur le rapport du Ministre du Commerce, en qualité d'administrateur des Sociétés à Paris. Il est mort le 07/02/1953 à Paris 9e au 6bis, rue de Châteaudun. Il est chirurgien-dentiste de la Faculté de médecine de Paris[214] d'où il est diplômé. Lors de son service militaire, il est soldat au 50e Régiment Territorial d'Infanterie à Périgueux de 1898 à 1900. Puis, il est mobilisé le comme caporal-infirmier à la 11e section d'infirmiers à Nantes et Pontivy. Le , il est affecté au centre maxillo-facial de la 18e région. Il est démobilité le . Juste avant la guerre, il est démonstrateur à l'École Dentaire de Paris en 1903 ; chef de clinique en 1906 ; et professeur en 1911. Par la suite, il devient président du conseil d'administration de la Société des dentifrices Bi-Oxyne ; puis administrateur de la Société Anonyme des Dentifrices Néoxyne à Lausanne (Suisse) ; administrateur délégué de la Société anonyme italienne des Dentifrices Bi-Oxyne à Milan ; Président de la Société anonyme des produits capillaires ; Administrateur gérant de la parfumerie Luzy. À la fin de sa vie, il devient conseiller municipal de Pierrefonds dans l'Oise. Au total, ses services civils et militaires s'accumulent sur 39 ans[215].
Félix Mazière, né le 25/06/1890 à Saint-Setiers (Vieillemaison), fils de Gabriel Mazière (cocher) et de Marie Mazaud. Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du , rendu sur le rapport du Ministre de la Guerre, pour prendre rang du en qualité d'ancien soldat au 100e Régiment d'Infanterie. Il est mort le . Le , il habite à Saint-Denis au 14, boulevard Félix-Faure. Avant la guerre, il était mécanicien-dentiste ; après la guerre, il est inscrit sans profession. Son service militaire a duré cinq ans et six mois, il a d'ailleurs été médaillé militaire en . Pendant la Première Guerre mondiale, il a été victime de graves blessures : fracas de la cuisse gauche qui a engendré une amputation, ainsi qu'une réaction névritique du moignon ; perforation du tympan par éclats d'obus le au Bois de la Gruerie, qui a engendré une otite cicatricielle gauche[216].
Jean-Baptiste François Pouloux, maire de Saint-Setiers, conseiller général, officier de l'instruction publique en 1908[217]. Il est né le 16/12/1863 à Saint-Setiers (Chassaing), fils de Jean Pouloux et de Joséphine Lachaud (propriétaires-cultivateurs au Chassaing). Il s'est marié le avec Marie-Amélie Malaure à Croze (23), et meurt le à Saint-Setiers. Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du , rendu sur le rapport du Ministre de l'Intérieur, en qualité de docteur en médecine et vice-président du conseil général de la Corrèze. Il n'a pas rendu de services militaires, en revanche, il a accompli 32 ans de services civils. Il est conseiller municipal de Saint-Setiers depuis le ; maire de Saint-Setiers, du au (démissionnaire pour raisons privées) ; conseiller général de Sornac depuis ; membre de la Commission départementale pendant 10 ans ; secrétaire du Conseil général du mois d' au mois d' ; vice-président du Conseil général depuis environ 10 ans ; Médecin des Épidémies ; Médecin Inspecteur des enfants du premier âge ; Délégué cantonal depuis 30 ans et Président de la Délégation depuis plus de 20 ans ; Juge suppléant de la Justice de paix de Sornac depuis plus de 20 ans ; Promoteur de la création de la caisse régionale de Crédit agricole de la Corrèze en 1906 ; Président du conseil d'administration de cette caisse depuis sa fondation jusqu'en ; Remplacé à cette époque sur sa demande instante ; élu Président d'honneur ; Fondateur des Syndicats agricoles de Saint-Setiers, Peyrelevade et Sornac et des caisses locales de Crédit, de Saint-Setiers et de Peyrelevade ; Fondateur d'une mutuelle bétail à Saint-Setiers ; Président effectif à Saint-Setiers et Sornac et Président d'honneur à Peyrelevade ; membre du Comice agricole de Sornac depuis plus de 20 ans ; Vice-Président du syndicat d'élevage de la race ovine limousine depuis sa fondation ; Membre du jury du concours général agricole en 1908 ; a le premier attiré l'attention du service des améliorations agricoles sur l'intérêt que présente le reboisement du plateau de Millevaches ; Président de l'Office départemental agricole depuis sa création.
Il a également rendu des services dans des établissements de bienfaisance puisqu'il a été Membre du Conseil départemental d'hygiène ; membre de la Commission sanitaire d'Ussel ; Président de la Section cantonale de Sornac des Pupilles de la Nation ; et il exerce la médecine depuis le . Il est dit qu'il est un "médecin dont la haute conscience professionnel s'est affirmée tant au sein des nombreuses commissions dont il fait partie qu'au milieu des populations auxquelles il se consacre depuis 33 ans. Magistrat municipal laborieux et avertit ; Conseiller Général que ses collègues ont tenu à consacrer la situation prépondérante à l'ensemble départementale. Le Dr Pouloux s'est affirmé, en toutes circonstances, comme un homme soucieux du bien public, d'une intégrité inattaquable. Au point de vue agricole, l'action extrêmement féconde exercée par le Conseiller Général de Sornac a fait de lui une des personnalités les plus écoutées dans le monde des travailleurs de la terre."[218]
Jean Léger François Joseph Pouloux, né le 09/05/1893 à Saint-Setiers (Chassaing), fils de Jean-Baptiste François Pouloux (docteur en médecine, maire de Saint-Setiers) et de Marie-Amélie Malaure. Il s'est marié le au Mans (72) avec Thérèse Edet, et meurt le à Verrières-le-Buisson (91). Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du , rendu sur le rapport du Ministère des Armées, en qualité de Chef de département à la Société Nationale d'étude et de construction de moteurs d'aviation (SNECMA). Pendant la Première Guerre mondiale, il reçoit la Croix de Guerre 1914-1918. Il a été lieutenant de réserve. Il est diplômé des Hautes Études Commerciales, d'abord Secrétaire de Direction aux Établissements Carrel et Fouche ; il entre à la société Gnome-et-Rhône, devenue Société Nationale d'Étude et de Construction de Moteurs d'Aviation comme chef du Service Prix de Revient, Chef de Services Administratifs de 1924 à 1945. Il devient chef de Département organisation comptabilité et depuis , chef du Département Ventes Aéronautiques. Il est qualité de chef de Département extrêmement compétent, ses qualités professionnelles, l'importance des fonctions brillamment remplies, les services qu'il rend à l'industrie aéronautique, justifient pleinement sa nomination dans l'Ordre de la Légion d'Honneur. Au total, il compte 44 ans de pratique professionnelle et de services militaires, ainsi que trois campagnes[219].
Michel Tindilière, né le 01/07/1890 à Saint-Setiers (Audouze), fils de Jean Tindilière (cultivateur) et de Henriette Jabouille. Il est mort le à Meymac (19)[220].
François Vedrenne, né le 23/07/1891 à Saint-Setiers (Feyssac), fils de Jean Vedrenne (cocher) et de Pauline Feuillade. Il s'est marié le à Amiens (80) avec Marie-Henriette Albertine Gourdin. Il meurt à Paris 18e le . Il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par arrêté du , rendu sur le rapport du Ministre de la Guerre. Puis il a été promu officier de la Légion d'honneur par décret du en qualité de lieutenant d'Infanterie. Pendant la Première Guerre mondiale, il a été victime de trois blessures : le 09/10/1914, d'une balle ; le 23/04/1915, d'un pétard ; le 17/06/1915, d'un éclat d'obus. Il a été trois fois cités à l'ordre de son régiment[221].
Écartelé : au 1er d'hermine à la bordure de gueules, au 2e de même au socle d'argent maçonné de sable, surmonté d'un croix latine d'argent et posé à l'angle dextre du chef, à la bande ondée d'azur naissant de la base du socle, au 3e d'or à la branche de bruyère de sinople, au 4e de sinople au mouton paissant d'argent.
↑Deux valeurs différentes pour l'IGN, 691 mètres sur la carte et 695 sur son ancien site.
↑Deux valeurs différentes pour l'IGN, 953 mètres sur la carte et 955 sur son ancien site
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Eugène (1810-1878) Chevandier de Valdrôme, Albert de (1821-1901) Broglie, François-Ernest-Henri de (1804-1885) Chabaud-Latour et Armand (1841-1931) Fallières, Compte rendu général des opérations effectuées en ... présenté par M,... : en exécution de l'article 10 de la loi du 11 juillet 1868 : Ministère de l'intérieur, Service vicinal, Impr. administrative, (lire en ligne).
↑Biographie nationale des contemporains : rédigée par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Ernest Glaeser, Glaeser, (lire en ligne).
↑Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1911.
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