Du 4 au 9 août comme, lors des trois années précédentes, les joueurs du CA Brive effectuent un stage de préparation au Centre d'entraînement sportif national des 1 000 Sources de Bugeat et participent à 3 matchs amicaux[1]. Ils rencontrent une équipe de Top 14 (Montpellier pour une défaite 31-6[2]) et deux de Pro D2: Aurillac[3] et La Rochelle[4] (matchs remportés).
Récit de la saison sportive
Août 2013
Le retour du CA Brive en Top 14 est marqué par un déplacement au Racing Métro 92, le . La rencontre a cependant lieu au Stade Marcel-Deflandre de La Rochelle, le club francilien ayant choisi ce lieu en raison de la programmation estivale de ce match. Le CA Brive s'incline sans démériter 19-14 face aux partenaires de Jonathan Sexton. La semaine suivante, c'est le grand retour du Top 14 au Stadium, face à la dernière équipe à y avoir disputé un match dans l'élite du rugby français, l'Union Bordeaux Bègles[5]. Celle-ci est défaite 25-12 en Corrèze. Les trois journées suivantes se déroulent en huit jours. Brive doit se déplacer chez deux ténors du Championnat, Montpellier et le RC Toulon, avant de recevoir l'Aviron bayonnais. Chez les deux premiers cités, le staff cabiste choisit de faire tourner l'effectif. Cela se solde par deux défaites : à Montpellier, les coujoux réalisent une fin de rencontre remarquable en inscrivant trois essais (défaite non bonifiée 33-24).
Septembre 2013
Le , au Stade Mayol, ils tiennent tête aux Champions d'Europe en titre une mi-temps (menés 20-12 à la pause), avant de s'effondrer et de repartir battus 62-12. Contre Bayonne en revanche, les cadres de l'équipe ayant retrouvé leurs places, c'est un succès 17-10, qui leur permet de rester invaincus à domicile[6]. La 6e journée voit Brive ramener un bonus défensif mérité du nouveau Stade Jean-Bouin face au Stade français, avant l'obtention de la première victoire bonifiée face à l'USA Perpignan, le au Stadium. Lors de la 8e journée, les Brivistes réussissent le mini-exploit d'obtenir le match nul au Stade Lesdiguières face au FC Grenoble[7], en ayant été réduits à 14 au bout de 14 minutes à la suite du carton rouge reçu par Thomas Sanchou. À la suite de cette rencontre, le deuxième ligne Olivier Caisso se voit diagnostiquer la maladie d'Hodgkin[8].
Octobre 2013
Le , le CA Brive livre un match référence face au champion de France en titre, le Castres olympique, qui est lourdement défait en Corrèze 34-0. Dans le sillage d'un Sisaro Koyamaibole au diapason, les rugbymen brivistes corrigent les tarnais et enthousiasment leurs supporters, au point d'offrir une ola quasi inédite au Stadium[9]. Brive effectue son grand retour en compétition européenne le . Face aux Italiens de Calvisano, les Brivistes présentent une équipe rajeunie[10], et obtiennent le partage des points (20-20), puis viennent à bout des Newcastle Falcons. La reprise du Top 14 s'annonce musclée, avec un derby chez le voisin clermontois, puis la réception du Stade toulousain. Au Stade Marcel Michelin, Brive livre une prestation dans la lignée de son début de saison, remarquable. À un quart d'heure de la fin, les Blanc et Noir mènent 26-23, avant de s'incliner finalement 36-29. Les Corréziens obtiennent néanmoins leur premier point chez le grand rival montferrandais depuis huit ans[11].
Novembre 2013
Lors de la 11e journée, les brivistes confirment leur bon début de saison en battant le Stade toulousain 25-13. Pour la première fois depuis près de quinze ans, le Stadium est à guichets fermés. Après la trêve internationale, toutefois, les Coujoux vont connaitre des difficultés avec une défaite à domicile face au Biarritz olympique (14-9)[12] pourtant lanterne rouge, puis une autre, sur la pelouse de l'autre promu, l'US Oyonnax (26-9)[13].
Décembre 2013
Le début du mois de décembre est marqué par la double confrontation face aux Roumains de Bucarest, dans le cadre de l'Amlin Cup. Au match aller, les Limousins s'imposent 18-13 dans la capitale roumaine[14], puis 20-9 sur leurs terres[15]. Le début de la phase retour voit les Coujoux concéder le match nul face au Racing Métro 92 (9-9), puis s'incliner de justesse devant Bordeaux (27-23)[16], lors d'un retour au Stade Chaban-Delmas, sept mois après la finale d'accession remportée face aux Palois.
Janvier 2014
Le CA Brive commence l'année civile 2014 par une victoire sur Montpellier 15-9[17], après quatre matchs sans victoire. Le , les Brivistes remportent un match décisif en Challenge européen sur la pelouse de Newcastle (9-7). Ce match voit les débuts d'Api Naikatini (le joker médical d'Olivier Caisso) sous le maillot blanc et noir. La qualification est assurée une semaine plus tard au Stadium face aux Italiens de Calvisano (31-9)[18]. Le , jour du 17e anniversaire de son sacre européen, le CAB rencontre un autre champion d'Europe, en titre celui-là: le RC Toulon. Et au terme d'un match abouti disputé dans un Stadium presque comble, les Coujoux s'imposent avec autorité (23-10) sur les Varois[19].
Février 2014
Pour la 18e journée, Brive s'incline sur la pelouse de l'Aviron bayonnais, concurrent direct dans la course au maintien, après un match très âpre[20], avant la réception du Stade français. Les Corréziens vont réaliser une superbe performance face aux Parisiens, en s'imposant 28-6 avec le bonus offensif, obtenu après la sirène, sur une interception de Thomas Sanchou qui inscrit le troisième essai briviste. Pour le match suivant, Brive se rend à nouveau chez un mal classé, l'USA Perpignan. Comme à Bayonne, c'est un duel de buteurs, qui tourne en faveur des Catalans (12-6).
Mars 2014
Le 1er mars, lors de la 21e journée, le CAB poursuit sur sa lancée dans son Stadium. Il remporte un nouveau succès bonifié 31-6, face au FC Grenoble, candidat déclaré aux barrages. Après trois semaines d'interruption dues au Tournoi des 6 Nations, ce sont les retrouvailles avec le Castres olympique. Humiliés à l'aller, les Tarnais prennent une éclatante revanche et dominent à leur tour Brive 38-6. Le , Amédée-Domenech est à nouveau le théâtre du derby du Massif Central face à l’AS Montferrand, après une saison de purgatoire. Au terme d'un match riche en rebondissements, Brive l'emporte finalement 26-24[21]. S'il mène 20-3 à la pause, après un contre de 80 mètres conclu par Germain, le CAB souffre en seconde mi-temps, où il évolue par moments à 12, et lorsque les Auvergnats reviennent à deux longueurs après un double de Nalaga.
Avril 2014
Qualifiés pour les quarts de finale de Amlin Challenge Cup, les Coujous affrontent le l'équipe de Bath, dans un remake de la finale de la H-Cup 1998. Pour l'occasion, le staff présente l'équipe qui avait décroché la qualification, considérablement rajeunie. Les brivistes ne pourront rien faire face à la supériorité des Anglais et seront défaits 39-7, avec notamment un triplé de l'ex-Cabiste Horacio Agulla. En Championnat, il reste alors trois matchs pour un Brive quasiment maintenu. Viennent les deux dernières rencontres à l'extérieur, où le CAB est le seul club à ne pas s'être imposé. Le , sur la pelouse du Stade toulousain, Brive ramène un nouveau bonus défensif, battu in extremis 16-9[22]. La semaine suivante, c'est un nouveau camouflet pour Brive, décidément maudit hors de ses bases. Le Biarritz olympique, après avoir gagné en Corrèze à l'aller, défait les Blanc et Noir grâce à un essai de Yann Lesgourgues en fin de match. À l'heure où le club basque boucle une saison très compliquée, Dimitri Yachvili, né et formé dans la cité gaillarde, tire sa révérence face au club de ses débuts.
Mai 2014
La saison 2013-2014 du CA Brive s'achève le au Stadium, lors d'une rencontre face à l'autre promu, Oyonnax. Face à une équipe de l'Ain qui joue là sa survie, Julien Le Devedec effectue son ultime sortie sous les couleurs blanches et noires[23]. Menant 6-3 à la pause, Brive se détache au score en seconde mi-temps grâce à un essai signé Jean-Baptiste Péjoine. Les joueurs de Christophe Urios scoreront deux fois pour s'incliner finalement 19-17. Le CA Brive termine la saison à la neuvième place, tandis qu'Oyonnax, dernier budget du Top 14, décroche son maintien dans l'élite.
Lors de la saison 2013-2014, qui voit le CA Brive retrouver sa place parmi l'élite, les affluences au Stade Amédée-Domenech remontent. Plusieurs matches se déroulent à guichets fermés, notamment la rencontre face au Stade toulousain. En Top 14, l'affluence totale du club s'élève à 145 773 spectateurs, pour une moyenne de 11 213 spectateurs par match. Il s'agit de la 11e affluence du Top 14.