L'activité de production d'Éclair reprend en 1928. En 1929, il produit l'un des premiers films sonores, Le Collier de la reine réalisé par Gaston Ravel. À la mort de Charles Jourjon en 1938, son beau-fils Jacques Mathot lui succède et rachète les studios Tobis d'Epinay-sur-Seine, où ont été tournés Le Million de René Clair (1931) et La Kermesse héroïque de Jacques Feyder (1935).
Le studio accueillera pendant des années les tournages de nombreux films, notamment des productions internationales comme le 11e film James Bond, Moonraker sorti en 1979 au cinéma.
En , la société Holland Coordinator Italie, propriété de l'homme d'affaires et producteur tunisien Tarak Ben Ammar qui possède en outre 83 % du groupe Quinta Industries[4], principal concurrent d'Éclair via son pôle image (LTC, scanlab, duran, duran duboi et duboicolor), acquiert 43 % du capital d'Éclair en achetant la société Téléclair, détenue jusqu'alors par la famille Dormoy. En décembre de la même année, le groupe Quinta Industries devient l'unique actionnaire du laboratoire en achetant les 57 % restants au fonds d'investissement ETMF2 de BNP Paribas. La filiale d'Éclair Télétota reste la propriété d'ETMF2. La SACD se dit très inquiète de cette concentration[5].
En , Tarak Ben Ammar et son groupe Quinta Industries décident de se désengager de sa participation majoritaire des laboratoires Éclair, GTC, Télétota et Centrimage dans des conditions qui restent obscures. La fusion des plus grands laboratoires cinématographiques français n'aura pas lieu, au grand soulagement des producteurs français et de la diversité culturelle française dans son ensemble.
En , les 4 plateaux de tournage cinéma des studios d'Épinay-sur-Seine (un de 1 500 m², deux de 800 m2 et un de 200 m2) sont cédés au groupe TSF[6].
Éric Le Roy, Laurent Billia et al. (préf. Pierre Tchernia), Éclair : Un siècle de cinéma à Épinay-sur-Seine, Calmann-Lévy, , 205 p. (ISBN2702124445).
Jean-Barthélemi Debost, Evelyne Lohr et Antoine Furio, Les studios et laboratoires Éclair : 100 ans d'industrie cinématographique à Épinay-sur-Seine, Bobigny, Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Patrimoine en Seine-Saint-Denis no 26, , 11 p. (lire en ligne).